Cas entreprise "kodak"

Mini Cas KODAK

1. Quelle est la spécificité du business model mis en place par Kodak dans le domaine de la photographie argentique ?

Un business model de type « imprimante »

→ le business model mis en place par Kodak est typique du modèle dit de « l’imprimante et de la cartouche d’encre » (ou encore « modèle de la lame de rasoir », «modèle Nespresso») consistant à vendre à un prix raisonnable un équipement qui nécessitera ensuite l’achat de consommables sous des formats propriétaire

→ de fait, plus encore que les appareils photo eux-mêmes, c’est la vente de pellicules, et les fortes marges associées, qui ont constitué́ le moteur de l’expansion de l’entreprise

2. Quels problèmes traditionnellement associés à un management stratégique inefficient peuvent être identifiés pour rendre compte du cheminement qui a conduit à la faillite du groupe Kodak ?

Les écueils traditionnels du management stratégique illustrés par le cas Kodak

• - manque de vision stratégique
  → absence d’une stratégie commerciale claire centrée sur le besoin des clients et capable de s’adapter aux changements d’époque
• - incapacité́ à remettre en cause la source de son avantage concurrentiel passé

→ la faillite de Kodak résulte avant tout de la peur d’introduire des innovations qui auraient perturbé́ son activité́ la plus rentable : la pellicule argentique
→ la démarche stratégique adoptée par Kodak se situe totalement à rebours de certaines approches stratégiques (hyper compétition, continuos morphing, capacités dynamiques) qui insiste sur le fait que l’avantage concurrentiel d’une entreprise n’est pas immuable et sur le fait que le succès à long terme implique parfois la capacité́ à remettre en cause les fondements mêmes de ce qui a fait son succès passé et actuel

• - diversification excessive
  → une multitude d’acquisitions réalisées au cours du temps mais sans grande cohérence

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