Cas Arkopharma

Question 1 :

Avant sa réorganisation, Arkopharma avait une structure fonctionnelle. Les projets de développement des produits procédaient de manière séquentielle. Par exemple, chaque département terminait son travail et en passait le fruit au maillon suivant de la chaine.

Les mécanismes de coordination utilisés avec cette structure sont l’ajustement mutuel et la supervision directe car il y avait le donneur d’ordre et les salariés travaillaient en interrelation.

Le type de structure adopté aujourd’hui (en 2002) est une structure matricielle car cette structure combine deux critères d’organisation d’activité. Dans notre cas, chaque collaborateur est rattaché à une fonction et il participe à un projet ; donc le salarié est placé sous une double autorité.

Le mécanisme de coordination utilisé est la standardisation des procédés de travail car un salarié est rattaché à une fonction et à des projets.

Question 2 :

Les facteurs qui ont rendu nécessaire l’adoption d’une nouvelle structure sont :

- Changements externes

Facteurs Justifications

Démographique La taille d’Arkopharma a augmenté, l’entreprise ne peut plus être une PME.

Economique Beaucoup de projets sont arrêtés car ils sont trop chers donc pas rentables mais sont quand même développés, analysés pour rien.

Concurrentiel Facteurs fortuits et extérieurs sont du au changement de structure.

Aucun langage entre les fonctions et métiers, la société fonctionne par projet.

- Changements internes

Facteurs Justifications

Réorientations stratégiques Aujourd’hui, on fabrique en grande quantité et sur une longue durée alors qu’avant le changement de structure on fabriquait beaucoup de produits mais à courte durée et elle était souvent remplacées.

Introduction de nouvelles technologies Maintenant, travail par fonction et par projets : structure matricielle

Avant, travail de maillon entre maillon : structure fonctionnelle

Question 3 :

La structure flexible mise en œuvre par Arkopharma demande une certaine maturité de la part de l’ensemble des salariés de l’entreprise car c’est une nouvelle culture du travail. Celle-ci est basée sur l’apprentissage de la coopération. Elle exige une rapidité d’exécution, une réactivité afin de conduire des projets difficiles nécessitant de multiples collaborations.

Arkopharma était dans une crise de contrôle et donc de phase de délégation. Aujourd’hui elle est dans une phase de formalisation et ira sans doute dans une crise de la paperasserie.

Question 4 :

Pour que ce changement de structure ne se fasse pas sans difficultés dans l’entreprise, les dirigeants ont dû instaurer un climat de confiance et une communication efficace, c’est ce qu’ils ont fait en l’utilisant dans la mise en place de l’organisation par projets.

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