COMPTABILITE NATIONALE CAS
Cours : COMPTABILITE NATIONALE CAS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sandra Sandra • 4 Octobre 2015 • Cours • 1 276 Mots (6 Pages) • 845 Vues
COMPTABILITE NATIONALE
C’est une représentation globale détaillée, chiffrée de l’économie nationale dans un cadre comptable. Il s’agit par une démarche constructiviste de faire acquérir aux faits économiques un sens en passant des faits bruts à des résultats construits par un choix de méthode, de définition, de critère effectués par les comptables nationaux. Ces choix construisent des conventions. La CN est un produit historique qui vise à relier des considérations héroïques et des coopérations pratiques. Elle est le produit des grandes perturbations économiques issues de la crise des années 30 qui ont fait émerger la nécessité d’avoir une idée quantifiée de l’activité économique afin de prendre des mesures de politique économique elle vise ainsi à éclairer l’intervention publique. Elle permet une analyse économique d’inspiration keynesienne basée sur le circuit en suivant 3 actes économiques : la production, la répartition et la dépense. Elle est fondée après la seconde GM sous l’impulsion de F. Perroux et adopte le SCN en 1976 puis le SEC en 1995, à la fois dans une logique d’harmonisation internationale impulsée par l’ONU mais aussi en réponse à la nécessité de mesurer précisément certains ratios préparant à la monnaie unique. Cette CN vise à représenter l’économie nationale qui est composée d’une multitude d’agent ; l’élément de base est l’unité institutionnelle, c.-à-d. un centre de décision autonome dans l’exercice de sa fonction économique principale. Plusieurs critères sont possible pour définir une économie nationale, ce critère peut être soit juridique (nationalité) soit géographie (la présence sur le territoire). La CN va choisir un critère intermédiaire : le critère de résidence. L’économie nationale est l’ensemble des unités institutionnelles résidentes. Pour être résident, il faut avoir un intérêt économique sur le territoire national : on a un intérêt éco s’il y a des opérations économiques pendant 1an ou plus. On distingue 3 types d’opérations :
- Les biens et services : elles permettent de décrire l’origine des ressources en produits (B & S) dont disposent les acteurs de l’éco nationale ainsi que l’utilisation de ces ressources (ou les emplois de ces produits). Il y a différentes utilisations des ressources : CI/CF.
- Les répartitions : elles décrivent la formation du revenu des agents et montrent comment la production donne lieu à la disposition des revenus car la production engendre des droits sur elle-même (rémunération des facteurs de production). Les agents reçoivent des revenus primaires. Ces opérations ne se résument pas à ces revenus, elles montrent également comment le revenu disponible se forme : par la distribution secondaire des revenus (ex : revenu pour les retraité)
- Les opérations financières : elles portent sur des actifs ou passifs financiers. Les AF sont des créances, les moyens de paiement (prêts bancaire, crédits et action), elles donnent droit à son propriétaire de recevoir un paiement du débiteur (celui qui a contracté l’engagement). Détenir un PF c’est avoir contracté une dette. Les AF des uns sont donc les PF des autres.
Elle ne représente pas l’économie comme uns ensemble de marché, mais dans une logique circuitiste elle est représentée comme une série d’interdépendance autour de 2 approches différentes mais complémentaire : par la production et par les dépenses.
- L’économie comme système productif décomposé en branche
- La production et les emplois des différents produits
LA PRODUCTION
La délimitation de la production est le point de départ de tout système de la CN. La production est une activité exercée sous le contrôle et la responsabilité d’une unité prof qui combine des ressources en K et produits pour fabriquer des B. ou fournir des S. Elle désigne également le résultat de cette activité. Les processus purement naturels sans intervention au control humain ne font pas partis de la production. On distingue 3 types de production :
- Production marchande : la production écoulée ou destinée à être écoulée sur un marché et vendu à un prix significatif (+50%).
- Production non marchande : fournie à d’autres unités institutionnelles soit gratuitement soit à un prix non significatif (-50% du coût de production)
- Production pour emploi final propre : production destinée à la CF ou à la FBCF de l’agent producteur (ménage qui emploi un personnel domestique salarié ou la production agricole destinée à l’autoconsommation)
L’ensemble de ces productions contribue au calcul du PIB.
LA PRODUCTION PEUT ETRE AFFECTER A DIFFERENTS ENDROITS
La quantité disponible d’un produit ne peut provenir que de sa production ou de son importation : ce sont les ressources en produit. Les utilisations ou emplois de ces produits sont en 5 catégories :
- Dépense de CF : elles comprennent l’acquisition de B&S satisfaisants directement les besoins individuels des ménages et détruits lors de leur utilisation.
- CI de produit : elle comprend les B&S incorporé dans des produits plus élaborés qui sont soit transformé soit détruit au cours du processus de production.
- Exportations : B&S fournies par des résidents à des non-résidents. (le produit n’est pas obligé de sortir du pays, par exemple le touriste qui va dans une autre ville).
- FBCF : acquisition net de session d’actif corporel fixe utilisé de façon continu et répété pendant plus d’un an par les agents résidents. La FBCF est brut car elle n’est pas corrigée de l’usure de ce K fixe (consommation de K fixe) qui est financé par l’amortissement. Il est fonction de la durée de vie estimée par ce K fixe.
- Variation de Stock : mesuré par la valeur des entrées en stock et des sorties. (différence entre 2 flux).
PP+M (ressources en produit) = FBCF+X+VS+CIP+CF.
PP-CIP+M = FBCF+X+VS+CF
VA+M = FBCF+X+VS+CF
LA VALEUR AJOUTEE
La production d’une entreprise ne nous renseigne pas sur le supplément de valeur qu’elle a produit et c’est celui qu’elle a ajouté au CI acquise puis incorporé dans le produit fini. Le concept de VA permet de ne pas comptabiliser plusieurs fois les CI à chaque étape de leur transformation. Ce supplément va être mesuré par la valeur de la production de produit diminué par la valeur des CI.
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