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La Comptabilité Nationale cas

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Par   •  19 Juin 2016  •  Cours  •  1 894 Mots (8 Pages)  •  1 510 Vues

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CHAPITRE 1 : La Comptabilité Nationale

C’est une représentation globale, simplifiée et chiffrée de l’éco nationale dans un cadre comptable. Outil indispensable qui va permettre de mesurer la valeur des grands agrégats et de les représenter dans une présentation logique entre eux.

Agrégat : Indicateur synthétique qui mesure l’activité économique

I / La Portée et les limites de la comptabilité nationale 

Travaux de W. Petty, Vauban : Volonté de l’Etat de connaître l’éco nationale pour mieux prélever l’impôt mais aussi de mieux connaître les interdépendances des différentes classes sociales.

1756 Tableau économique de F. Quesnay : représente pour la 1ere fois l’éco sous forme de circuit. Il représente la façon dont circulent les flux économiques.

Le système français apparaît après la seconde guerre mondiale, après les thèses keynésiennes qui mettent en place cette comptabilité nationale. Il a constamment évolué : fournir de nouveaux instruments d’analyse économique.

Nouvelle nomenclatures en 1999 : Système Européen des Comptes, dit SEC 95.

Nc : rénovation de la CN par l’ISEE (CEROM) donc améliorer le système comptable.

Instrument irremplaçable : analyse macro, élaboration du budget, etc.

A – Le cadre spatial

1ere Limite géographique : dépense et revenue des agents saisie par le territoire économique

Principe de résidence : différent du critère de nationalité. C’est une personne qui a son principale centre d’intérêt sur le territoire éco (exercer une activité économique réelle par des activité de production).

B – L’échelle de temps

Analyser l’évolution de l’activité économique. Par convention, cadre temporel de l’année civile.

4 limites qui vont conduire a parfois occulté les vrais rythme économique et sociale

  • Délais de transmission de l’information : décalage important entre l’établissement des comptes et la réalité économiques.

  • Pas de prise en compte du glissement de l’activité : Analyser l’évolution entre 2 dates.
  • Lissage des séries pour avoirs des données longues : Transformer les données de façon a se qu’elles soient comparables. La plupart des analyses macro se font sur la longue période.
  • Ne saisit pas les fluctuations de courte durée : toutes les ruptures de rythmes saisonnière ne pourront pas être saisies dans le cadre de la comptabilité nationale.

C – Economie réelle et économie monétaire

  • La CN ne prend en compte que les activités légales et monétaires. En particulier la comptabilité nationale ne permet pas de prendre en compte tous ce qui relève de l’autoconsommation ou de l’autoproduction. Pourtant ils contribuent à la richesse d’un pays (produits agricoles, les services).

  • Pas de prise en compte des activités souterraines : D’une part activités criminelles, illégales (part considérable dans les revenus, blanchiment d’argent). Elles sont évaluées entres 15 et 20 % de la richesse. D’autre part les activités pas déclarer (travail au noir) qui se développement lors des difficultés éco.
  • Pas de prise en compte de la dégradation de l’environnement ou des pertes humaines (accident de la route, mort au travail) : implication majeur  dans la surestimation de la richesse.
  •  Produit intérieur brute (PIB) : Une bonne évaluation monétaire de la richesse d’une nation ?

Il dit comment évolue la richesse monétaire mais n’évalue pas le bien être la population. Il enregistre TOUTES les activités marchandes.

PIB par Tête : ne prend pas en compte la répartition. Son pouvoir d’évolution est limité. Il doit être mesurer avec l’accompagnement d’un autre facteur comme les inégalités (plus pertinent).

D- Les nouveaux indicateurs de richesse

  • Rapport Stiglitz Sen Fitoussi (2009) : remise en cause du PIB (omni présence), ils pointent les limitent de cet indicateur et plaident pour une importance aux indicateurs qualitatives. Des améliorations ont donc été apporté, des comptes satellites qui permette d’avoir des comptes plus réalistes (éducation, santé, tourisme, protection sociale). Cependant elles ont un impacte politique et médiatique faible (toujours croissance du PIB et non les autres indicateurs).

  • Les indicateurs de dev du PNUD : depuis 1990, il publie un rapport annuel qui contient une batterie d’indicateurs (éco, sociaux, environnement) et le plus connu l’IDH (moyenne de 3 indicateurs qui permettent de classer les pays sur une échelle de O à 1 : pib/hab, l’espérance de vie, le niveau d’instruction= tx analphabète + tx éducation)
  • Indicateur de dev humain (IDH
  • Indicateur « sexospécifique » de DH (ISDH
  • Indicateur de participation des femmes (IPF)
  • Indicateur de pauvreté humaine (IPH1 et IPH2)
  • Indice de santé sociale (Fordham Institue for Innovation in social policy) : il s’agit d’un indicateur social synthétique qui regroupe plusieurs composantes associés à différente catégorie d’âge.
  • Le baromètre des inégalités et de la pauvreté en France (BIP 40) : indicateur qui couvre différents domaine dans le cadre des inégalités.
  • PIB environnementaux et empreinte écologique : alternatives au PIB, ils retiennent une monnaie homogène :
  • Le PIB vert
  • L’indice de bien éco durable
  • Indicateur de Progrès véritable (IPV)
  • Epargne véritable
  • Empreinte écologique 

Conclusion : malgré ses insuffisances, la CN reste un outil irremplaçable.

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