Philosophie du soin
Cours : Philosophie du soin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kenza Djilali • 10 Mars 2020 • Cours • 1 483 Mots (6 Pages) • 601 Vues
UE : 1.3
12/09/2019
La nécessité du travail philosophique sur les concepts :
1- La vulnérabilité des malades
Savoir et pouvoir du soignant/vulnérabilité du patient
Vulnérable : vulnus : qui peut être blessé, possibilité d’être en permanence dans cette situation
Vulnérabilité existentielle :
→ Lié aux besoins fondamentaux, besoin d’être aimé et reconnu, dimension existentielle
Oblige à avoir certaines attitudes face au patient, le « caring » concept de prendre soin et soigner, attacher de l’importance au sujet, nécessité d’être attentionné, responsabilité rationnel et responsabilité (écouter plainte du patient, souffrance physique/psyché, confrontation à la peur, mort) =/ « cure » juste soigner
Lui garantir une qualité d’écoute afin de pouvoir recueillir ses maux → PAROLE
Respect de la dignité, intégrité du patient
2- La complexité de certaines situations
Doit-on arrêter la réanimation d’un patient dans des cas «d → Besoin d’avoir une pensée plus claire qui aidera dans la prise de décision, une décision arbitré par une décision rationnelle plutôt qu’arbitraire, lié à une impulsion ou la subjectivité du patient, sur quelle valeurs et principes vais-je m’appuyer afin de m’aider cette prise de décision et dans la pluralité des décisions
Interrogation éthique 3pts :
Ce que l’on se doit à soi en tant que personne humaine
Ce que l’on doit à l’autre
Ce qu’on doit à la société
= Enjeux et dilemme, débat qui suscitera un travail éclaircissement des concepts , permettra de problé la situation, de hiérarchiser ses valeurs qui aide à la prise de décision
3- La réflexion collégiale
Certaines prises de décision nécessitent une réflexion collégiale ex : débat fin de vie euthanasie/suicide assisté/ Acharnement → Pouvoir de raisonnement selon travail éclaircissement des concepts/sens des mots selon chacun et tous
I – Concept de dignité
1- Une personne possède une valeur inaltérable que rien peut lui arracher.
2- Être plus ou moins à la hauteur d’un comportement donné. Être convenable. Dignité selon l’état du corps et de l’esprit.
3- Dignité dépendante des conditions socio-économiques.
Problématique fondamentale de la dignité : se demande si la dignité est intrinsèque (définitivement lié à la personne humaine), suffit-il d’être un humain pour être digne ou alors si la dignité dépend de la possession d’un certain nombre de qualité ou alors dépend-elle des conditions sociales et économiques
Au nom de ce respect que bon nombre de personne sont opposé à la légalisation de nombreux actes,
La dignité impose le respect, les deux notions sont très liées l’une à l’autre.
En un Homme il est nécessaire de reconnaître sa dignité et de le respecter, regarder en l’autre (specter) le res (qlq chose), sa dignité. Le respect de la personne est la conséquence de la reconnaissance de la dignité d’une personne.
3 Usages possible du mot DIGNITE :
1er : Une dignité est considérée comme absolue chez toute personne humaine, possède une valeur inaltérable que personne peut arracher, conception de cette inaltérabilité, intimement lié à chaque humain, identique pour tous et n’admet pas de degré. Reduit pas l’autre à ses actes , sa présentation, traite la personne comme un être indépendamment de son état, tout homme, humain est digne à chaque étape de sa vie.
Conception de dignité absolue, s’inspire historiquement de 2 conception : religieuse et kantienne (E. Kant)
2e : Dignité relative à certaines conditions de conscience, de raison, de non déchéance physique ex : maladie, continence.. Plus dans les critères des normes sociétales, dans cette conception, la dignité est altéré dans une certaine mesure, dignité relative à l’état du corps ou de l’esprit et celle qui inspire de nombreux débat relatif à la fin de vie ect…
3e : Conception qui ferait dépendre la dignité selon un certain nombre de conditions économiques et sociales qui seraient nécessaires à cette dignité et qui ?? une lutte permanente
=> Privilégier la première conception, un être humain conserve sa dignité de la naissance à la mort.
Propriété non variable et inaltérable même selon les conditions physique et psycho.
DIGNITE RELIGIEUSE
-Chaque Homme est une personne, un être unique, irremplaçable
-Transcendance de l’enracinement dans la cité
-Concept de fraternité, l’humanité comme « une »
-C’est la création à l’image divine qui confère la dignité.
Création à l’image divine qui confère la dignité « dieu a fait l’homme à son image et sa ressemblance » , origine divine qui constitue chez les croyants le fondement de la dignité de l’homme, cette conception religieuse induit une rupture avec les conceptions grecs sur la dignité (pas homme si pas citoyen » appartenance à la cité qui apportait la dignité, apport du monothéisme qui fait apparaître l’idée que dieu se trouve en tout Homme.
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