ONU et maintient de la paix
Étude de cas : ONU et maintient de la paix. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliebm • 29 Mars 2016 • Étude de cas • 1 714 Mots (7 Pages) • 1 160 Vues
L’article étudié concerne l’évolution, les structures et les méthodes de travail des Nations Unies. Depuis les importants changements des dernières années en relations internationales, certains prétendent que l’organisation n’a pas su accompagner adéquatement ceux-ci. L’ONU était plutôt présente dans les opérations de maintien de la paix. Depuis 1996, plusieurs agents expriment leur désir d’une réforme de l’Organisation. La même année, on en a même parlé lors du Sommet du G7 à Lyon. Les États membres présents ont affirmé leur désir d’un changement au niveau économique et social. On se questionne même sur le bien-fondé de l’ONU; de son existence même, de sa valeur. On s’interroge sur sa vocation et son avenir. On veut obtenir la certitude que l’ONU puisse s’adapter au XXIe siècle.
La première position abordée consiste l’anticipation. Ceux y croyant préconisent que pour mieux s’adapter, l’ONU doit anticiper. On veut tout d’abord que l’organisation puisse mieux prévoir au lieu de réagir. De nos jours, le phénomène de mondialisation est accéléré. ce dernier entraîne entre autres la globalisation, davantage d’écart entre les riches et les pauvres ainsi qu’une avancée accélérée dans le domaine des communications et des technologies. Il s’agit d’importants bouleversements transformant totalement le système international. Tout cela n’avait pas été prévu par l’ONU. À preuve, certains mots (ex: population, environnement, développement, migration, famine, pauvreté, etc.) n’étaient pas énoncé dans la Charte originale de 1945. Cela signifie que les préoccupation le des et problèmes mondiaux se sont modifiés depuis 1945. Malgré cela, l’ONU a le devoir d’accompagner la population mondiale dans ces changements politiques, économiques ou socials. Ceci n’est pas une mince tâche puisque ces changements amènent des tensions. Par exemple, cela met en évidence la diversité des forces des États membre et de leurs dirigeants. On veut donc que l’ONU facilite l’adaptation requise aux changements; ce en étant un médiateur et un régulateur.
Une seconde position consiste en le désir d’une réforme structurelle de l’organisation, ce afin de la rendre plus efficace. Ce désir d’une réforme structurelle est discutée depuis déjà une cinquantaine d’années. Trois courants principaux sont suggérés: un courant réformiste (désirant revitaliser la Charte dans son propre cadre), un courant hostile (proposant une ONU réduite à son maximum) et un courant radical (prônant carrément le remplacement de l’ONU par une autre organisation). Même si ces trois courants diffèrent, tous ont la même visée soit l’adaptation de l’ONU aux grands changements mondiaux. On veut faire de l’ONU une organisation non pas du passé, mais tournée vers le futur.
Quoiqu’une réforme structurelle soit désirée, on admet que cela n’est pas facile puisque l’ONU ne constitue pas un gouvernement mondial mais plutôt un système de coopération entre ses États membres. Il est donc nécessaire que ces derniers s’entendre pour qu’une réforme structurelle soit possible. Le pouvoir de l’ONU est donc limité; et ce qui s’y décide dépend quelques fois des intérêts des États membres et des rapports de forces entre ces derniers. À cause de cela, entre autres, nous pouvons comprendre la lenteur du processus de réforme. Un quatrième courant est donc né; courant prônant la supranationalité de l’ONU. L’organisme serait donc plus puissant et plus libre de ses décisions. Toutefois, il est peu probable que les États membres souhaitent cette alternative car cela les limiterait leur propre puissance. Finalement, il faut comprendre qu’une réforme structurelle ne signifie pas nécessairement quelque chose de révolutionnaire. Cela peut s’avérer un processus évolutif. D’ailleurs, les États membres ont exprimé leur désir de réformer à condition de ne pas bouleverser les fondations de l’organisation.
Lors du G7, il a été rappelé que le but pour l’ONU est avant tout d’améliorer son efficacité; et ce surtout concernant le développement. Les pays membres du G7 demandent à l’ONU, dans sa réforme, de mettre le focus sur quatre domaines: l’élimination de la pauvreté, l’emploi, le logement et la prestation de services de base (éducation, santé, protection des femmes et des enfants, aide humanitaire). L’ONU, qui a de moins en moins de budget, devra donc apprendre à bien faire avec peu de ressources financières. Par ailleurs, on veut dans la réforme la création d’un comité administratif afin d’assurer une meilleure coordination de l’ONU. Puis, on souhaite une réforme du mode de financement de l’organisation. Par exemple, on pense à modifier la répartitions des contributions des États membres. Ceci peut toutefois entraîner un problème: certains pays disent trop payer et pourrait réduire leur contribution; toutefois ces mêmes pays ne veulent pas voir leur pouvoir de contrôle diminuer… Il y a aussi le problème de non-paiement des contributions. Cela n’aide pas l’ONU à avoir le nécessaire pour offrir le minimum à chaque individu sur Terre.
Une autre position consiste en la proposition d’une réforme conceptuelle. Quoiqu’une réforme structurelle soit possible, certains affirment que rien ne pourrait mieux faire qu’une réforme de fond (une réforme conceptuelle). Cette dernière doit avoir une stratégie à long terme; stratégie lui permettant de regagner la confiance du public qui trouve de plus en plus que l’ONU manque de crédibilité. L’organisme n’a pas de mandat clair; sa crédibilité diminue. On doit donc repenser les missions de lONU. Et, puisque l’ONU ne peut remplacer les actions des États membres, certains concluent que l’ONU doit focusser sur l’anticipation et la prévention.
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