Le clonage et la citoyenneté.
Dissertation : Le clonage et la citoyenneté.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Priscilla Orieulx • 5 Janvier 2017 • Dissertation • 2 112 Mots (9 Pages) • 708 Vues
La citoyenneté et le clonage
INTRO:
Nous imaginons tous le clonage comme quelque chose de fantastique d'après les romans et les films de science fiction que nous avons pu lire ou voir , en faisant de ce progrès un rêve d'immortalité voire même un cauchemar annonciateur d'esclavagisme. Néanmoins il faut faire la part des choses entre mythe et réalité, en effet, nous possédons tous un patrimoine génétique qui est nécessaire à la construction et au fonctionnement de notre organisme. Le clonage se fonde sur ce dernier, mais pourtant les recherches à ce jour ne sont pas assez poussées pour arriver à un tel point qu'est l'esclavagisme des personnes clonées.
Nous pouvons donc nous interroger sur les enjeux du clonage et nous demander si ce progrès ne nuit pas à notre citoyenneté.
Pour ce faire, nous allons voir en quoi consistent le clonage et ses différentes formes, puis nous verrons les différentes formes de progrès, positifs et négatifs.
I. Qu’est ce que le clonage?
Afin de bien comprendre la différence entre la fécondation naturelle et le concept de clonage, nous allons vous expliquer la manipulation effectuée pour permettre le clonage.
1). L'évolution du clonage au niveau des progrès et dans le temps
-> Le clonage contrairement à ce que nous croyons n'est pas un concept nouveau. C'est en 1903 que le mot "clone" sera employé pour la première fois, non pas par un chercheur en médecine, mais par le botaniste Webber. En effet le sens premier de "clone", selon son étymologie grec signifie "jeune pousse". Il n'était donc question à cette époque que d'un moyen de multiplier les plantes.
-> Ce n'est qu'en 1935 qu'un physicien évoque l'idée d'utiliser cette technique sur des êtres vivants: les grenouilles. Mais cette expérience ne prendra forme qu'en 1952, date à laquelle le premier clonage de têtard est réalisé.
-> Pourtant, c'est uniquement en 1979 que la première tentative de clonage humain est effectuée, mais cet essai n'aboutira qu'à la division au stade 8 (nb de division cellulaire atteinte) de l'embryon énucléé.
-> En 1986 le premier clonage d'agneau réussit. L'expérience sera ensuite réalisée sur des bovins, des lapins, des cochons et des singes. Néanmoins il faudra attendre 10 ans avant d'arriver à a naissance de Dolly, une brebis clonée avec des technique plus naturelles. Cette dernière mourra en 2003 dans des circonstances encore peu connues: une mort de vieillesse à l'âge de 6 ans (une brebis vit en moyenne jusqu'a 12-15 ans).
-> Entre temps, en 1994, la première loi de bioéthique est votée au Parlement Français, condamnant notamment le clonage reproductif humain.
-> En 1998, la science sait reproduire les cellules souches embryonnaire humaine. Ce qui mènera des chercheurs à retenter des essais sur l'homme qui échoueront plus rapidement que les derniers, ils n’attinrent que le stade 4.
-> En 2004 le sénat vote une nouvelle loi interdisant tout clonage reproductif ou thérapeutique mais qui rend possible les expériences sur les embryons.
Il y a eu cependant de fausses annonces, comme par exemple en 2002, quand la secte des Raëliens déclare avoir réussi le premier clonage humain, il s'agirait d'une fille nommée Eve, mais le résultat de leurs expériences n'a encore jamais été prouvé.
Ces tentatives de clonage ont des buts divergents. En effet, il existe 2 intérêts à reproduire similairement un patrimoine génétique : tout d’abord, le clonage thérapeutique, utilisé pour la médecine, que nous allons maintenant voir, ainsi que le clonage reproductif humain, que nous verrons dans un 2ème temp. Malgré tous ces progrès, le clonage reste une technique très imparfaite qui necessite encore beaucoup de travail avant d'arriver à une utilisation sur l'homme ne serait-ce que sur une partie de ce dernier.
2). Qu'est ce que le clonage thérapeutique ?
Le clonage thérapeutique est une forme de médecine réparatrice visant à remplacer un organe détruit chez le patient (: ce qui implique qu'il ne s'agit donc pas de reproduction d'êtres vivants.). La compatibilité est assurée par la parenté génétique que garantie le clonage (therapeutique) ( pas de rejet possible) ( comme c'est des cellules souches utilisées elles s'adaptent quoi qu'elles trouvent parce que c'est des cellules pas encore attribuées à une specialité en particulier.)
La technique utilisée consiste à prendre une cellule souche (cellule pas encore spécialisée) du corps du patient, d'en stopper la croissance et de la détourner vers une zone spécifique (par ex recréer de la peau, de la moelle, ou bien encore des organes).
Ce procédé est une greffe cellulaire, il permet de soigner une grande diversité de maladies ou de situations pathologiques (tel que les grands brûlés, les leucémies, ou encore de réparer les cellules neuronales).
3). Qu'est ce que le clonage reproductif humain ?
Le clonage reproductif quant a lui consiste à obtenir un nouvel individu (enfant) ayant exactement le même patrimoine génétique (ADN) que l'individu ayant donné sa cellule.
Ce nouvel individu aura donc le même aspect physique (comme dans le cas de vrais jumeaux). Cependant, il n'aura pas la même histoire, le même passé, le même environnement et ne sera pas donc pas le "même individu" si, dans le terme individu, on intègre la dimension psychique et psychologique.
Le clonage est une technique très spécifique pour multiplier les êtres humains ou une partie de leur corps, mais cette méthode non naturelle pour donner la vie ne satisfait pas tous les pays, ni toutes les religions. Nous allons donc à présent voir à quels endroits le clonage est accepté, ainsi que les arguments qui le soutiennent ou qui veulent empêcher ces procédés.
II. Un progrès à tous les niveaux?
1). Où le clonage est-il accepté ?
Certain pays autorisent les recherches, bien qu’ils en prohibent l’application comme par exemple aux Etats Unis (où des cliniques privées permettent de choisir le sexe de l'enfant), au Canada, en Israël, en Suède, (+UK+Belgique+ Espagne+ Grèce ).
Ces pays considèrent la thèse selon laquelle l’embryon n’est qu’une masse, qui n’est reconnu comme être humain qu’à partir du 14ème jour (cf. avortement) et que cela ne consiste donc pas en un meurtre
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