DEDALE ET ICARE

Contrairement à ce que nous pourrions croire, les crises économiques existent depuis de nombreux siècles. En effet, selon les historiens, la première crise économique aurait eu lieu en 1637 aux Pays-Bas et serait liée à l’effondrement du marché de la Tulipomanie.

Certaines crises économiques à répercutions mondiales ont particulièrement marqué l’histoire financière.

La crise économique et financière de 1929 à considérablement marqué l’histoire. En effet, cette crise liée à l’effondrement soudain du New-York Stock Exchange est considérée comme la plus grave crise économique du XXème siècle.

Voici son déroulement : Juste après la Première Guerre mondiale les Etats-Unis connaissent un essor de la production industrielle notamment avec le développement du secteur automobile qui est un secteur moteur de l’économie Américaine. Environ 6% de la population Américaine possèdent alors des actions et les banques prêtent généreusement aux nouvelles entreprises formant ainsi une bulle spéculative.

Cependant 4/5 des actions achetées par les ménages sont achetées à crédit. Or une surproduction est constatée et une entreprise Londonienne fait faillite. Le 24 octobre 1929, 13 millions de titres sont mis en vente sans trouver d'acheteurs potentiels. Les ménages sont dans l’incapacité de rembourser leurs crédits et les banques n’arrivent pas à récupérer leur argent ce qui cause la faillite de nombreuses entreprises et ainsi débute la grande dépression qui suit cette crise boursière.

En 1992, la crise financière du système monétaire Européen eut lieu et a entraîné des pertes de valeurs de la livre Sterling, de la livre Italienne ou encore du Franc. Pour éviter le renouvellement de crises spéculatives telles que celle-ci, en 1999, la zone Euro a été instaurée avec 15 Etats membres.

L’éclatement de la bulle Internet a profondément marqué l’histoire financière. En effet, cette crise, qui est survenu dans les années 2000 et est due à un « surinvestissement » dans les moyens de Télécommunication ainsi qu’à un « surendettement » d’une partie de la population. En effet la population et les actionnaires se trouvaient trop optimistes quant à l’essor des nouvelles technologies et notamment d’Internet. Les prévisions de croissance sont de l’ordre de 10 % par an et ainsi l’euphorie débute. Or, la valorisation des entreprises est exagérée par rapport à leurs chiffres d’affaires réels et le 13 mars 2000 la bulle éclate.

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