Le Survenant trouve son bonheur en étant nomade et non pas sédentaire.

1. Le Survenant se promène avec très peu d’effet personnel (valise) Lors de son arrivé au Chenal du Moine, il est équipé que d’un

p.19 : « paqueton au dos »

1. Il est rare qu’il reste au même endroit très longtemps.

p.165 : « Avant, quand j’avais demeuré un mois à un endroit, c’était en masse. »

1. Le Survenant a un bon cœur et n’est pas égoïste puisque c’est ce que le nomadisme lui a appris.

p.206 « C’était toujours ben un cœur d’or, prêt à tout donner. Il n’avait rien pour lui. »

1.  La liberté de vivre.
2. Les déplacements fréquents lui permet d’obtenir de plus ample connaissance face au monde.
3. La bonté qu’engendre ce mode de vie. 

Dans Le Survenant, le personnage principal a un mode de vie directement reli avec la liberté, le nomadisme et non pas la sédentarisation. Tout au long du roman, aucun aspect coïncide avec le sédentarisme, ce mode de vie qui, consiste à rester au même domicile sans guère le quitter. Il trouve son bonheur en étant nomade et non pas sédentaire.  Puisqu’il se promène avec très peu d’effet personnel, le mode de vie de sédentaire n’est pas idéaliste pour lui. Un soir, il décide de cogner à la porte d’une maison d’un village pour demander à manger. « Un soir d’automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s’apprêtait à souper, des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paqueton au dos, qui demandait à manger ». (p.19) Cela prouve qu’il peut, à tout moment qui lui tente, s’arrêter pour se nourrir ou se loger et ce où bon lui semble. Il ne vit qu’avec le strict minimum, ce qui lui donne  le temps d’apprécier la véritable valeur de la vie sans restriction par rapport au matériel. De plus, c’est avec ses nombreux déplacements qu’il a réussi à acquérir plusieurs connaissances qui sont directement reliées à son bonheur. Le fait d’être en déplacement constant amène au Survenant un certain besoin de dépendance envers la liberté pour ainsi aboutir à son bonheur. En effet, il est rare qu’il reste au même endroit très longtemps. Il change d’adresse fréquemment et affirme lui-même que : « Quand j’avais demeuré un mois à un endroit, c’était en masse » (p.165). Ce passage prouve que son bonheur se trouve sur la route et c’est comme ça qu’il apprend. Toutes les techniques d’apprentissages personnelles, il les a apprises avec ses déplacements et ses voyages. Ceci crée en lui une forte dépendance à la liberté de vivre et ainsi lui apporte le bonheur. Par ailleurs, le mode de vie du Survenant a fait de lui un homme généreux et non matérialiste. « C’était toujours ben un cœur d’or, prêt à tout donner. Il n’avait rien pour lui. » La métaphore un cœur d’or vient appuyer le fait que la bonté règne en lui. L’or étant un bien précieux, cela  est un bon comparatif pour décrire comment il se comporte avec les gens. Donc, le Survenant trouve son bonheur en étant nomade et non pas sédentaire. Ses biens matériels sont limités dans son petit paqueton au dos. Il se déplace fréquemment. De plus, il apprend grâce au nomadisme. Son bonheur tourne autour de ce mode de vie.

En conclusion, dans Le Survenant, la vie sédentaire n’est pas idéalisée. Le mode de vie du Survenant est le nomadisme lui-même. Il se promène avec très peu de matériel. Il va ou bon lui semble, lorsqu’il le veut et sans nécessairement se soucier du reste. Il est rare qu’il reste au même endroit très longtemps. Il est constamment en mouvement. Finalement, il a beaucoup appris grâce à ce mode de vie. Tout comme dans le film Wild réalisé par Jean-Marc Vallée, la femme est à la conquête de la liberté et du bonheur à travers ce mode de vie qui est le nomadisme.