Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?
Dissertation : Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dedey25 • 20 Mai 2024 • Dissertation • 696 Mots (3 Pages) • 157 Vues
Devoir 2D – Plan et rédaction
Étape 1 : Plan du développement
Argument principal 1
Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ? OUI Argument : l'arrivée du survenant engendre une lueur de bonheur pour les habitants de cette campagne. Sous-argument 1 : Angelina qui est infirme éprouve des sentiments pour cette personne qui vient d’ailleurs. Sous-argument 2 : Le père Didace qui a de la frustration envers son fils fainéant voit dans le personnage du survenant un fils qu’il aurait aimé avoir. Sous-argument3 : La curiosité des villageois envers le survenant à l’entendre raconter ses histoires. (p50) Les thèmes : les traditions, la religion, l’appartenance à la terre, l’amour |
Argument principal 2
Argument 2 : Le survenant est libre de son destin, Sous-argument 1 : Il est libre d’aller où il veut et quand il veut Sous-argument 2 : Il n’a aucun attachement envers des lieux ou des personnes Sous-argument 3 : Il a des connaissances sur les endroits qu’il a visités que d’autres personnes n’ont pas. |
Étape 2 : Rédaction
Dans le roman du terroir Le Survenant, de Germaine Guèvremont, l’arrivée du personnage Venant engendre une lueur de bonheur au Chenal du Moine. Cet homme mystérieux qui a fait intrusion chez la famille Beauchemin un soir d’automne, a su éveiller des sentiments chez la jeune femme du nom d’Angelina. Cette femme qui est infirme et pour qui les hommes n’avaient que peu d’intérêt, a remarqué des changements en elle depuis l’arrivée de cet homme : « Angelina ne se reconnaissait plus : ses tempes battaient dans une montée de sang, ainsi que sous les coups de deux mains acharnées. » (p.39) Elle le regarde, l’observe à son insu et accepte de ressentir ce bonheur. « Son cœur se tourna donc dans le sens de l’amour, à la façon des feuilles qui cherchent le soleil. » (p.57) Les feuilles ont besoins du soleil pour s’épanouir et l’image qui s’impose est qu’Angelina a besoin du survenant pour assumer ses sentiments. Elle accepte l’amour qu’elle porte au survenant. Un autre personnage voit une lueur de bonheur à la venue du survenant, Didace. Ce père de famille travaillant devenu veuf, entrevoit chez le survenant un fils qu’il aurait aimé avoir. Le fils de Didace, Amable est tout le contraire du survenant. Amable est fainéant et se plaint à la tâche, tandis que Venant est fort et travaillant. Le père Didace et le voyageur ont des ressemblances qui font en sorte que Didace l’apprécie à sa manière : « Il peut avoir quelques défauts, mais il a assez de qualités pour s’appeler Beauchemin correct. » (p.61) La terre, les biens et surtout le nom de famille sont très importants à cette époque. Didace respecte le survenant en voulant lui donner son nom. Enfin, les histoires autour du feu de foyer sont très présentes durant ces années. La famille est une valeur importante à cette époque. Les rassemblements dans la cuisine autour d’un verre et d’une personne qui raconte des exploits ou des histoires font parties de ces soirées dans les années 1900. Le survenant a fait en sorte que plusieurs personnes poursuivent cette tradition. Il a ravivé ce bonheur dans la maison des Beauchemin « Tous les soirs, depuis l’arrivée de Venant, la cuisine s’emplissait. » (p.50) Même le père Didace ne voulait plus fuir sa maison. Le survenant qui a vu d’autres villages, qui a une grande connaissance du monde raconte des histoires pour le plaisir des gens. Pour conclure, il est juste d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme. Que ce soit par la venue du survenant qui va donner une lueur de bonheur à Angelina qui tombe amoureuse, à Didace qui voit à travers lui un fils ou durant les veillées où il peut raconter des histoires d’ailleurs, le bonheur est synonyme de bonheur. Le sentiment de liberté procure du bonheur. Choisir son destin, d’aller où il veut et n’avoir aucun attachement confirme que le bonheur réside dans le nomadisme. Ce roman du terroir est probablement le dernier écrit d’une époque révolue où les gens penseront et agiront d’une manière totalement différente par la suite. |
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