Plan sur la démocratie

II- Dans le cadre de l’entreprise

1. Le libéralisme dans l’entreprise

Le libéralisme est un concept libéral au sein de l’entreprise. Libérer une entreprise, c’est libérer ses employés du pouvoir hiérarchique, leur laisser l’initiative, restaurer en eux le sens de leur responsabilité. Les entreprises libérées réussissent bien mieux que les autres, ce qui veut dire qu’elles font davantage de profits, accroissent leurs parts de marché, innovent et se développent. Leurs employés sont heureux au travail.

À l’inverse, le libéralisme sans l’entreprise libérée, c’est comme la démocratie de l’Athènes antique : elle tolérait l’esclavage et l’esclave n’avait pas le droit de vote…

Si le libéralisme défendait les grands groupes, il n’aurait jamais permis à Free d’entrer sur le marché car cela aurait remis en cause la rente dont bénéficiaient les trois acteurs historiques. À l’inverse, nous nous rendons compte que c’est bien l’État qui pendant des années a défendu ces grands groupes, via l’ARCEP, en empêchant un nouvel acteur de s’implanter.

Cependant, le libéralisme ne se limite pas à refuser de défendre les grands groupes, il ne défend tout simplement pas l’entreprise en général.

Démocratie directe et participative : le droit à la libre expression dans des limites compatibles avec les intérêts de l’entreprise (lois Auroux en 1982) / groupes semi-autonomes, enrichissement des tâches, systèmes japonais (Toyota), cercles de qualité, management participatif...

1. La démocratie dans l’entreprise

L’Autogestion est lorsque que l’entreprise à la fois dirigée, gérée et possédée par l’ensemble de ses membres, c’est une forme de démocratie directe.

Les coopératives ont pour premier objectif de satisfaire les besoins de leurs membres. Leurs associés sont soit leurs salariés. Les chefs y sont élus par les membres, suivant le principe démocratique « un homme = une voix ».

C’est pourquoi, au final, il ne semble pas que l’on puisse parler de démocratie quand il y a simplement consultation des salariés avant la prise de décision du hiérarchique. Cela fait penser au management consultatif au sein d’une entreprise ou le dirigeant consulte l’ensemble de ses salariés mais c’est lui qui prend la décision finale. On pourrait se demander par la s’il existe toujours une démocratie lorsque le dirigeant a toujours le dernier mot.

Le management participatif correspond à une démocratie car tout le monde participe à la décision et la décision finale est choisie par l’ensemble de l’équipe.

1. Un système de corrélation

On pourrait se demander s’il existe une corrélation entre le libéralisme et la démocratie au sein de l’entrepreneuriat. La liberté fait partie des valeurs de la démocratie.

Tout d’abord une corrélation signifie qu’il existe un lien entre deux éléments et que l’un ne peut pas fonctionner sans l’autre.

Prenons le cas de l’URSS. Il n’existait pas de libéralisme où chacun pouvait entreprendre en toute liberté puisque toutes les entreprises appartenaient à l’Etat. De plus, l’URSS n’était pas démocratique mais avait mis en place un régime totalitaire. Il existe bien une corrélation.

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