Devoir 2 management BTS CG

1.La typologie de Likert se divise en 4 styles de direction : Le manager autoritaire exploiteur, le manager autoritaire paternaliste, le manager consultatif, le manager participatif (c’est ce style qui est le meilleur selon lui). Celle  de Blake et Mouton présente 5 styles de direction : le style 1/1, le style 1/9, le style 9/1, le style 9/9 et le style 5/5. Le style 9/9 est le style idéal, où l’intérêt porté par le dirigeant est maximal à la fois pour la production et pour les relations humaines.

Sur les 5 dernières années, et d’après les typologies de Likert , Marie-Louise a adopté un style de direction autoritaire .En effet depuis la création du département autonome « formation » qui commercialise des sessions de formation informatique, elle a changé sa façon de diriger. N’ayant qu’une idée en tête: le maintien de la rentabilité, elle a changé son style de direction en imposant ses idées et des contraintes de travail de plus en plus lourdes aux salariés. Sur l’échelle de Blake et Mouton son style de direction  se place en  9/1 et se défini par une recherche constante d'efficacité du facteur production sans tenir compte des besoins des salariés.

Jean-Charles semble s’inscrire dans la continuité, il garde la même démarche managérial depuis la création Numériperf. En effet malgré la cession de ses actions, il continue a diriger son service avec la même exigence et ambition pour une satisfaction optimale des clients. Il consulte ses équipes avant de prendre des décisions et reste soucieux de l’épanouissement personnel et de la progression professionnelle de chacun. Jean-Charles s’inscrit dans  un style de direction consultatif et un style 9/9 d’après les typologies de Likert, puis celle de Blake et Mouton.

2.Les domaines d’activités stratégiques (DAS) d’une entreprise sont les sous-ensembles de cette dernière auxquelles il est possible d’affecter ou d’obtenir des ressources.

Dans le cas de Numériperf, les activités stratégiques l’ entreprise sont la conception de logiciels informatique pour les PME ,les TPE, les grandes entreprises ,associations et administrations ainsi que qu’un suivi assuré pour la formation aux logiciels. L’entreprise propose une gamme élargie de logiciels et un suivi pour les clients notamment des formations de prise en main.

3.Durant ces dix dernières années, le binôme, Marie-louise et Jean-Charles évoluait avec une bonne entente. Les programmeurs étant un profil de salariés assez « volages », ouvert à de meilleures opportunités, Marie-Louise proposer des hausses de rémunérations régulières (+/- 1/3 des profits).  De plus elle avait instauré un système d’horaires modulables pour permettre à tous ses salariés de concilier leur vie professionnelle et personnelle (compatible notamment avec les horaires des écoles primaires) et ainsi favoriser la présence féminine dans ses équipes.

Sans compter  l’auto-financement assuré par la mise en réserve d’1/3 des profits et ainsi permettre la croissance de l’entreprise, le dernier tiers étant affecté à la distribution de dividendes. Les actionnaires  concédaient ces investissements pour pérenniser l’entreprise et assurer une hausse future de leurs dividendes. La satisfaction client étant aussi importante, un suivi était proposé lors de l’achat de logiciels, afin de fidéliser la clientèle en proposant notamment un accompagnement, une formation et un service après-vente.

Ainsi,  les attentes de leurs principales parties prenantes étaient prise en compte : les salariés, les clients et les actionnaires.

Montrez que la prise de décision de Marie-Louise concernant le recrutement de Jérôme illustre bien un comportement fondé sur la rationalité limitée. – sur 3 points

4.H.Simon est à l’origine de la théorie de la rationalité limitée. Un décideur ne peut jamais avoir l’ensemble des informations à sa disposition et prend donc sa décision à un moment donné en fonction de ses connaissances. Il ne choisit donc pas nécessairement la meilleure solution mais celle qui lui semble la plus satisfaisante à un moment donné. Marie-Louise s’inscrit dans cette dynamique car étant inquiète pour la rentabilité de son entreprise, elle a opéré à un recrutement dans la précipitation, sans consulter Jean-Charles et sans vérifier si Jérôme avait les qualifications et l’expérience requise pour ce poste à responsabilités. Elle n’a donc pas choisi la solution optimale par contrainte d’information et de raisonnement.

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