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a) La catégorie de risque qui est à l’origine de la dernière lésion professionnelle déclarée dans l’entreprise :

Dans le texte on trouve que la lésion est une tendinite à l’épaule et qui est due à des mouvements répétitifs, alors la catégorie du risque est ergonomique (la nature de la tache).

b) Le type d’intervention structurelle que mon patron me demande de réaliser est :

Ce sont des interventions structurelles destinées à identifier et à évaluer les risques alors on va utiliser des mécanismes d’identification et d’évaluation des risques post-accident, plus précisément l’enquête et analyse des accidents.

Le processus va décortiquer les circonstances, les facteurs, et les responsabilités de chaque intervenant relié à l’accident (Lieu, moment, tâche, la personne, le matériel…), aussi collecter et analyser chaque information pour appliquer les mesures et les correctifs et préventives nécessaires qui vont aider à éviter et à prévenir un éventuel accident dans le futur.

C’est un excellent moyen d’évaluation du SGSST de l’entreprise, si un accident est arrivé c’est qu’il y a une faille dans le système mis en place, et c’est grâce à ce type de processus qu’on va compléter les points manquants en matière de SST.

c) Les 6 grandes étapes nécessaires à l’élaboration de ce programme :

1. La préparation : Déterminer le moment, l’endroit, les personnes à interroger, et le matériel de l’enquête, (la personne responsable est déjà déterminée par le directeur), et surtout faire inventaire de tous les accidents et incidents survenus;

2. L’enquête : Pour collecter des informations pertinentes le conseiller va devoir observer les lieux du travail, le poste de travail, le matériel, et l’environnement du travail. Ensuite , interroger les témoins, la personne blessée, les mécaniciens, et le supérieur immédiat….;

3. L’analyse de l’accident : Le tri et la classification des informations recueillies, suivis par l’étude et l’analyse de chaque fait pour trouver la source et les causes de l’accident, ce qui va identifier les éléments qui nécessitent une mise à jour ou une correction;

4. Le choix des mesures correctives : Une fois les éléments à corriger sont définis, il faudra choisir les moyens et outils de correction et de prévention;

5. Le rapport: Chaque étape doit être inscrite dans un rapport sous forme de formulaire qui contient tous les éléments traités dans les étapes précédentes.

6. Le suivi : Tout ce travail sera inutile si il n’y a pas de suivi, il faudra vérifier si les solutions proposées ont été mises en place.

d) Selon moi, l’intérêt d’analyser les incidents survenus sur les lieux de travail est :

Faire l’inventaire des différents types d’incidents survenus sur les lieux de travail, va aider à identifier les différents risques qui sont à la source du problème (l’identification des causes), à prévoir,calculer et réduire les différents coûts (financiers, indirects, humains), évaluer la formation et les connaissances des intervenants et des victimes, vérifier le respect de la LSST et des règlements internes et externes en matière de SST, évaluer l’efficacité du comité et du SGSST de l’entreprise (s’il existe), et finalement à choisir les mesures préventives et implanter les solutions nécessaires. Effectuer un suivi sera nécessaire ou même obligatoire pour s’assurer de l’efficacité du programme.

Ce type de mécanisme est un excellent moyen en matière de SST et en prévention, la réalisation des six étapes va cibler les causes principales, réduire les dommages et les coûts, éviter la reproduction des accidents, et améliorer le système de protection des travailleurs.

Question 2:

a) Le secteur d’activité de ce client représente un risque élevé : La fabrication de portes et fenêtres veut dire la manipulation des équipements dangereux, l’utilisation de la machinerie lourde, sans oublier la matière première (Bois, verre…)

Les travailleurs seront exposés aux plusieurs dangers, et l’investissement dans un tel système aura de multiples avantages, ici je vous citerai les deux raisons les plus importantes :

Raison 1 : L’implantation d’un tel système personnalisé selon les besoins de l’entreprise sera un excellent moyen pour bâtir l’image de la compagnie, se démarquer dans un marché de travail affaibli par la pénurie de la main d’œuvre, c’est la préoccupation de tous les employeurs québecois en ce moment. Alors, l’entreprise pourra attirer les candidats , et encourager la fidélité du personnel ce qui aura un impact positif sur le recrutement, et la performance des employés.

Raison 2 : Prévenir et réduire les coûts possibles en matière de SST (Directs, indirects, et humains), ceci va accroître la productivité et la qualité du produit, et aussi améliorer les conditions de travail de nos employés.

b) Une politique SST est l’instauration d’un système qui vise l’intégration de la SST aux divers départements de l’entreprise, avec la participation et l’engagement des différents niveaux hiérarchiques. Elle consiste à élaborer un guide d’activités clairs et mieux adaptées à la réalité et aux besoins de l’entreprise (les méthodes de travail sécuritaires, les responsabilités, la formation et le réunions….). Avec un tel système la compagnie pourra définir ses propres objectifs en matière de SST, comme la préparation d’un programme de formation bien défini, et aussi à prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail des employés (La mise en place d’un programme de prévention, et l’élimination de toutes sources de dangers).

c) L’utilisation d’une politique SST d’une autre entreprise peut être une solution, surtout pour les PME qui n’ont pas un grand budget, mais l’élaboration d’un système personnalisé reste le meilleur choix. L’entreprise pourra inclure les différents départements, faire participer ses différents corps de métiers, personnaliser les choix stratégiques en matière de SST, avoir une meilleure politique de prévention , développer des formations pertinentes, effectuer les suivis et les vérifications nécessaires selon les capacités de entreprise.

On pourra éliminer les coûts (temps, efforts, moyens…) des procédures non pertinentes d’une politique prise par une autre entreprise dont la réalité et les conditions du travail

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