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Peut-on parler de flexibilité du marché du travail ?

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Par   •  3 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 491 Mots (6 Pages)  •  900 Vues

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PEUT-ON PARLER DE FLEXIBILITE DU MARCHE DU TRAVAIL ?

            La France est un pays qui depuis les années 1975, n’arrive plus à faire baisser le taux de chômage qui atteint plus de 9% en 2017 au sens du Bureau International du Travail (BIT) selon l’Institut National des Statistiques des Etudes Economiques (INSEE). Ce dernier augmente sans cesse et il s’avère que l’une des principales causes serait le manque de flexibilité du marché du travail. Le marché du travail serait un lieu fictif où se rencontrent : l’offre représentant le facteur travail et la demande représentant les entreprises qui ont besoin de ce facteur pour leur productivité. Depuis 2014, avec l’arrivée de nouvelles lois et de nouvelles réformes, on parle d’un marché de travail plus flexible. Cette flexibilité du marché du travail d’où l’adaptation des capacités de production, dont le facteur travail, de l’entreprise aux variations de la demande serait une des meilleures solutions pour faire diminuer le taux de chômage. On peut alors se demander comment ces nouvelles lois et ces nouvelles réformes influencent-elles la rigidité du marché du travail et favorisent-elles une certaine flexibilité ? On analysera dans un premier l’insuffisance de flexibilité du marché du travail qui a pour principale conséquence : le chômage. Dans un deuxième temps, on analysera les nouvelles réformes avec les lois MACRON et ELKHOMRI qui favoriseraient la flexibilité du marché du travail.

          Le marché du travail souffre d’un manque de flexibilité : une rigidité règlementaire s’est installée. Prenons l’exemple de la fixation du salaire étant « le prix d’équilibre » entre l’offre et la demande sur le marché du travail. Le salaire est certes librement fixé par un accord entre l’employeur et le salarié qui défend ses compétences mais l’employeur est contraint à des obligations : Le salaire minimum légal serait le SMIC et le SMIC augmente de plus en plus. Pour 2017, le montant actuel du Smic horaire brut est fixé à 9,76 euros, soit une augmentation de 0,9% par rapport à 2016. Le Smic horaire net 2017 ressort à 7,60 euros environ. De plus, l’employeur serait également contraint  au salaire minimum garanti par la convention collective qui favorise le salarié. Parlons de la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques appelée loi NRE publiée au Journal Officiel en 2001. Elle aurait pour objectif de réduire les effets néfastes des dysfonctionnements internes et de la mondialisation. Elle oblige les sociétés françaises cotées à présenter dans leur rapport de gestion annuel, des données sur les aspects environnementaux et sociaux de leurs activités. On pourrait parler d’un aspect rigide de cette loi concernant son obligation aux employeurs à embaucher un nombre bien spécifique de personnes handicapées ou encore de femmes…

Les entreprises et surtout les PME, ont une certaine réticence à embaucher, puisqu’elles estiment qu’elles ne sont pas sûres des compétences de ce salarié et de leur adéquation avec les besoins de l’entreprise. Mais non seulement au niveau des compétences… Le vrai problème de réticence serait le licenciement. La France ayant toujours été un pays socialiste, qui défend les salariés, est connue pour sa parfaite sécurité sociale. Le licenciement étant la rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur engage ce dernier à des charges importantes. Le licenciement se voit être personnel (ex : faute professionnelle grave par le salarié) ou économique. Intéressons nous au licenciement économique, ce dernier n’est pratiqué que si l’entreprise fait face à des difficultés économiques, si elle nécessite une réorganisation pour rester compétitive sur le marché, s’adapte aux mutations technologiques ou encore si elle est en cessation d’activité. En cas de litiges les indemnités prud’homales sont non seulement fixés librement et sans limites mais le temps de délibération est de 27mois en moyenne. Cette  procédure très souvent longue et coûteuse en faveur de la protection de l’emploi découragerait alors les entreprises d’embaucher et d’investir.

Mais cette rigidité réglementaire au niveau social, ne serait-elle pas la principale cause du chômage ? Et bien en effet, cette rigidité nous mène au sujet du combat que mène la France depuis les années 80 : le chômage. Le chômage, est définit au sens du BIT comme étant la situation dans laquelle se trouve une personne en âge de travailler qui répond simultanément à 3 conditions : Avoir cherché activement un travail le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de 3 mois / Etre disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours/ Etre sans emploi. Les jeunes nouvellement diplômés ainsi que les seniors proches de la retraite seraient les plus touchés par le chômage. Le chômage structurel étant l’inadéquation entre l’offre et la demande dû au décalage entre les compétences et le progrès technologique est  engendré par le manque de flexibilité du marché du travail.

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