Les prélèvements obligatoires
Commentaire d'oeuvre : Les prélèvements obligatoires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zidox • 13 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 329 Mots (2 Pages) • 702 Vues
France représente la plus grosse part des prélèvements sur le travail.
L’imposition en France regroupe l'ensemble des impôts, taxes, redevances, contributions et cotisations sociales auxquels les administrations publiques françaises soumettent les personnes physiques et morales françaises ou vivant en France. Le total des impositions de toutes natures et des cotisations sociales représente 45,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 20062. Pour une économie de marché, ce niveau est élevé par rapport aux niveaux des pays développés comparables : l'imposition moyenne des trente pays membres de l'OCDE représente 35,9 % du PIB en 2005 (inférieure en moyenne de 10 points de PIB)3.
L'administration française utilise la notion de prélèvements obligatoires, définie par l'OCDE, qui représentaient 44,2 % du PIB en 20064. De ce champ sont exclues des cotisations sociales (même obligatoires) qui ne constituent pas une recette pour les administrations publiques (cotisations sociales dites volontaires, versés à d'autres organismes que les administrations publiques)5. Le Conseil des prélèvements obligatoires a souligné les limites de cette mesure dans un rapport de mars 20086. Les diverses formes d'imposition en France revêtent une grande diversité, ce qui rend plus complexe l'effort de définition et de catégorisation.
Charges salariales et patronales plus élevés d'Europe
En Europe, la France se distingue à double titre: c'est à la fois le pays où les cotisations patronales et salariales sont les plus élevées et l'un de ceux où l'impôt sur le revenu est le plus faible, si l'on en croit l'étude réalisée par le cabinet d'audit et de conseil BDO et publiée ce vendredi dans le Figaro. Si les employeurs sont à la peine, les salariés français sont donc plutôt bien lotis.
Concrètement, un couple ayant deux enfants et gagnant à eux deux 50.000 euros bruts par an s'acquitte en France de plus de 10.000 euros de cotisations salariales, auxquels se retranche également l'impôt sur le revenu, évalué à 1120 euros par an. Lui reste donc dans la poche 38.195 euros, une somme plutôt dans la moyenne haute des pays étudiés par BDO.
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