Variations intrinsèques
Fiche : Variations intrinsèques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Avril 2013 • Fiche • 1 092 Mots (5 Pages) • 766 Vues
d'humidité varient légèrement entre les mesures et ces variations entraînent des
variations intrinsèques à l'instrument;
2. Les erreurs dues à la lecture de mesure par l'expérimentateur. Par exemple,
l'expérimentateur doit lire un volume sur une burette graduée en 0.1 cm3. A chaque
lecture de volume, il doit faire un choix qui va être légèrement entaché d'erreur.
Avec le perfectionnement des appareils de mesure, ce type d'erreur tend à devenir
négligeable;
3. Les erreurs de mise en oeuvre. Le timing de certaines opérations peut être différent
d'une mesure à l'autre, le soin apporté à une mesure de volume ou à une étape de
chauffage peut varier, la solution à titrer peut présenter de légères inhomogénéïtés,
…
La caractéristique majeure des écarts que ces erreurs entraînent par rapport à la valeur
réelle est la suivante : ils peuvent être indifféremment positifs ou négatifs. La lutte
contre ces sources d'erreurs consiste à bien calibrer et entretenir l'instrument de mesure
et à travailler de manière précise et attentive.
Les erreurs systématiques
On parle d'erreurs systématiques pour qualifier les sources de variabilité qui font
diminuer la justesse de la série statistique. On distingue les 3 mêmes sources possibles
de variabilité, cependant le type d'erreur est différent :
1. les erreurs dues à l'instrument de mesure. Par exemple, l'instrument de mesure est
utilisé alors que la valeur réelle est en dehors de son intervalle de calibrage (par
exemple : l'intervalle de calibrage va de 5 à 100 μg/mL et la valeur réelle est de
115 μg/mL). Dans ce cas l'instrument va souvent donner des résultats
systématiquement supérieurs ou inférieurs à la valeur réelle;
2. Les erreurs dues à la lecture de mesure par l'expérimentateur. Par exemple,
l'expérimentateur doit choisir dans un tableau de dégradé de couleurs celle qui est la
plus proche de la couleur obtenue sur un papier indicateur. Suivant son degré de
daltonisme, le processus peut entraîner de légères erreurs systématiques vers le
rouge ou vers le violet. Autre exemple : dans le cas de la lecture d'une burette,
certaines personnes peuvent avoir tendances à arrondir le volume lu toujours vers le
haut ou toujours vers le bas. Avec le perfectionnement des appareils de mesure, ce
type d'erreur tend à devenir négligeable;
3. Les erreurs de mise en oeuvre. Un opérateur pourrait avoir systématiquement
tendance à attendre un peu trop longtemps entre deux étapes, ou à laisser dépasser
la température à atteindre lors d'une étape de chauffage. Dans ce cas, ses mesures
pourraient être systématiquement biaisées (trop petites ou trop élevées).
La caractéristique majeure des écarts que ces erreurs entraînent par rapport à la valeur
réelle est la suivante : ils sont (presque) systématiquement tous positifs ou tous négatifs.
Ces sources d'erreurs peuvent être détectées en inspectant les résultats de mesures
d'une quantité connue pour voir s'il n'apparaît pas de biais systématique (validation). On
peut aussi les détecter en comparant des séries de mesures d'une même quantité
inconnue, obtenues par des opérateurs ou des instruments différents, ou suivant des
mises en oeuvre différentes (voir exemple à l'avant dernier paragraphe de la section 4).
Lorsque l'on détecte un biais (une erreur systématique), il reste à en déterminer la cause
précise pour pouvoir l'éliminer.
Cours de Statistique 1ère Chimie et Biologie Médicale Janvier 2009
5 B. Frank
Institut Paul Lambin
Les erreurs d'attention
Les erreurs d'attention désignent les erreurs grossières dues à l'être humain, comme les
erreurs d'encodage ou de retranscription, les inversions d’échantillons, etc. Par exemple
taper 3.02 au lieu de 30.2 lors de l'encodage en Excel à partir du cahier de laboratoire
ou utiliser un ballon de 200 mL au lieu de 250 mL dans une manipulation. La lutte
contre ces erreurs se fait entre autres en utilisant un double encodage par deux
personnes
...