Super C.
Note de Recherches : Super C.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mayerghita • 20 Juillet 2013 • 3 956 Mots (16 Pages) • 1 853 Vues
Introduction
Le Canada est un grand et vaste pays où les richesses naturelles abondent de plein feu. Sur cette étendue d’une superficie de près de 9 984 670 kilomètres (source : l’atlas Canada, 2001), se trouve une structure très complexe, mais fascinante, d’échanges entre êtres humains; pour résultat, de créer ou recevoir un bien qui leur est désiré ou nécessaire. Selon la hiérarchie des besoins d’Abraham Maslow, les besoins physiologiques sont prépondérants à la survie humaine. Le secteur de l’alimentation occupe donc une place prestigieuse, mais aussi essentielle pour la continuité de l’humanité.
En lien à cette brève incursion générale du secteur de l’alimentation canadienne, il sera question ici d’approfondir sur le domaine de la distribution alimentaire au Québec. Celui-ci regroupe de grandes enseignes comme : Métro, Provigo et IGA. Un monde en constante évolution de nouveautés, de variétés et de qualité dans le domaine alimentaire. Mais qui sont-ils? Que font-ils exactement pour se diversifier? Comment ont-ils réussi? Qui peut y travailler? Que de maintes questions qui valent la peine d’y répondre. Le voile sera soulevé sur cette grande entreprise Québécoise soit : Métro-Richelieu.
Le but de ce travail est d’effectuer une analyse stratégique de l’entreprise Métro-Richelieu, mais plus précisément sa filiale d’escompte Super C, en utilisant l’étude par le PESTEL. Par la suite, Nous tenterons de tracer les principales stratégies, et étudier l’environnement interne et externe de l’entreprise.
Industrie d’alimentaire, le groupe d’appartenance de SuperC
L’industrie alimentaire est l’industrie d’appartenance de Super C. C’est l’un des domaines les plus compétitifs de l’économie canadienne, car il y a un mélange très hétérogène de compétiteurs, ce qui fait baisser les prix pour les consommateurs. Ce domaine d’activité a beaucoup évolué au cours des années. Les magasins d’alimentation se sont complètement redéfinis pour satisfaire la demande de la population, pour ainsi, rester le plus compétitif possible dans un marché des plus féroces.
Les habitudes de consommation alimentaire des Québécoises ont beaucoup changé. Plusieurs facteurs socio-économiques ont causé cette variation des habitudes alimentaires. Par exemple, aujourd’hui les jeunes adultes ne sont pas intéressés à passer de longues heures devant le fourneau pour cuisiner comme l’ont fait leurs parents. Ils se tournent, de préférence, vers les restaurants, les repas préparés à l’avance ou les mets simples et faciles à cuisiner. Les gens travaillent beaucoup et se pressent dans tout ce qu’ils font et ils sont toujours à la recherche du meilleur moyen de gagner du temps. Les supermarchés sont obligés de se conformer à ces exigences et s’adapter : guichets uniques, emplacement pratique de la marchandise sur les étalages et des méthodes de paiements variés. Le vieillissement de la population a aussi un gros impact sur les stratégies utilisées par les supermarchés. Cette population vieillissante possède beaucoup de pouvoir économique et elle n’est surtout pas négligeable. Ces individus ayant une disponibilité de temps et de revenu plus important, accorderont beaucoup d’importance au contact humain et négligeront les systèmes informatisés. Ils ont leurs propres attentes de ce qu’ils désirent : des aliments frais et sains de nature biologique et de provenance locale, des étiquettes lisibles à caractères gras et des emballages contenant des portions moindres sont un ensemble peu négligeable par cette classe d’âge.
Nous pouvons en conclure que les supermarchés n’ont qu’une chose en tête, la satisfaction du client et ils sont vraiment prêts à tout pour faciliter la vie de leurs consommateurs.
Historique : D’hier à aujourd’hui
Lorsque Super C est arrivé sur le marché, en 1982, il a complètement changé la vision de l’industrie alimentaire au Québec. Super C, avec une vision de magasins de grande surface et à coût moindre, apporte un nouvel élément plus attirant pour le consommateur et prend rapidement sa place en tant que concurrent des plus gros supermarchés. Pour le consommateur, Super C offre la possibilité d’acheter tous leurs biens en un seul lieu, ce qui est très attrayant. Ceci étant dit, pour rester compétitifs, les rivaux ne sont pas restés les bras croisés pendant que Super C prenait de l’envergure. L’épicier Provigo, par exemple, lance son nouveau supermarché Maxi, avec des caractéristiques très similaires au Super C (grande surface et prix très compétitifs), pour tenter de ralentir le succès incontestable du nouveau joueur dans leur industrie.
Les produits saisonniers sont maintenant disponibles tout au long de l’année. Par exemple, une épicerie typique, en 1960, comptait environ 2000 articles comparativement au supermarché d’aujourd’hui qui propose une énorme sélection de plus de 25000 articles. Auparavant, les commerçants alimentaires se situaient uniquement au cœur des grandes villes. Tandis que de nos jours, en général, ces magasins sont stratégiquement implantés et ne sont jamais à plus de quinze minutes de notre foyer. La raison de cette stratégie : l’accommodement des achats quotidiens qui sont généralement la responsabilité de la maîtresse de maison.
À partir des années 1990, le marché alimentaire est devenu encore plus hétérogène au Québec. Le domaine de l’alimentation connaît une concurrence énorme entre deux groupes de distributeurs :
• le groupe des supermarchés et des épiceries traditionnelles
• les distributeurs non-traditionnels de produits :
1. Les pharmacies (Pharmaprix, Jean Coutu, etc.)
2. Les magasins d’entrepôts (Costco)
3. Les magasins spécialisés (charcuterie, boulangerie, etc.)
4. Les magasins à rabais (Zellers, Dollarama, Wal-Mart, etc.)
L’impact des distributeurs non-traditionnels est foudroyant. « En 2005, 23% du marché canadien de l’alimentation appartient aux grands magasins, aux clubs-entrepôts, (…), aux dépanneurs et aux pharmacies ». Mais parmi les distributeurs les plus menaçants aux supermarchés, les super centres de Wal-Mart sont les plus dangereux. Les Super centres sont une énorme surface où l’on retrouve un supermarché et un magasin Wal-Mart traditionnel sous le même toit. C’est le plus gros magasin à rabais au monde, a réalisé grand succès dans le reste
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