Réforme en grèce
Fiche : Réforme en grèce. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abderrahim Idrissi • 10 Septembre 2015 • Fiche • 425 Mots (2 Pages) • 482 Vues
Réformes en Grèce : Tsipras dit non au plan de l'UE et du FMI
Le Point - Publié le 05/06/2015 à 19:57 - Modifié le 05/06/2015 à 20:23
Pour le Premier ministre grec Alexis Tsipras, la proposition des créanciers soumise mercredi à Bruxelles a été "une désagréable surprise".
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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a fermement rejeté vendredi, face au Parlement, le plan de réformes « absurde » soumis cette semaine à la Grèce par ses créanciers, UE et FMI, se disant malgré tout persuadé qu'un accord est « plus proche que jamais ». « Il faut la retirer », a-t-il ajouté pendant une session extraordinaire du Parlement visant à informer les élus de l'état des négociations en cours depuis le 20 février. « Le peuple grec nous dit : n'abandonnez pas vos demandes raisonnables. Ne cédez pas aux requêtes déraisonnables », a déclaré le Premier ministre, qualifiant encore d'« absurdes » les mesures proposées par les bailleurs de son pays.
« C'est l'heure de prendre ses responsabilités »
Alexis Tsipras a toutefois souligné que, malgré ces divergences, la conclusion d'un accord était « plus proche que jamais ». À cet égard, la proposition grecque, qui repose sur des contraintes budgétaires moins fortes, est « la seule réaliste », a-t-il assuré. Cet accord doit « inclure » une clause sur « la viabilité de la dette » grecque, a insisté le Premier ministre grec afin de « donner une solution définitive face à l'incertitude » et « à la crise » en Grèce et en Europe. Cet aspect ne figure pas en l'état dans l'offre d'accord des créanciers et constitue un point de désaccord entre les créanciers eux-mêmes, UE et FMI. Parallèlement, le Premier ministre a appelé les parlementaires de tous les partis à soutenir « l'effort national » du pays en vue de conclure un accord avec les créanciers et à « dire clairement s'ils acceptent ou rejettent » la proposition d'accord que l'UE et le FMI ont présentée. « C'est l'heure de prendre ses responsabilités », a martelé Alexis Tsipras, tentant de gagner « le consensus » du Parlement. On est parvenu à « un moment crucial », « dans la dernière ligne droite » des négociations entre Athènes et ses créanciers, a-t-il estimé après la décision du gouvernement jeudi de reporter le remboursement des sommes dues en juin au Fonds monétaire international (FMI), ce qui a créé la surprise en Europe et sur les marchés.
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