Procédure de sauvegarde pour le groupe CAILLE
Étude de cas : Procédure de sauvegarde pour le groupe CAILLE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cruella • 24 Avril 2013 • Étude de cas • 363 Mots (2 Pages) • 1 031 Vues
Procédure de sauvegarde pour le groupe CAILLE
Aujourd’hui François CAILLE, PDG du groupe portant son nom, devrait déposer, devant le tribunal de commerce, une demande de procédure de sauvegarde pour son groupe.
Les comptes de la majorité des filiales du groupe, un des plus conséquent de la Réunion, sont dans le rouge, la crise mondiale, notamment dans le secteur automobile, ont mis à mal ce géant local.
Le groupe CAILLE c’est, évidemment, PEUGEOT, société historique et porte-drapeau du groupe, mais aussi la master-franchise LEADER PRICE, HG Automobile, les enseignes développées par Dindar, racheté il y a quelques temps, SNTM société de transport.
Le prêt de 18 millions, accordé par les banques de la place, l’an dernier, n’aura pas permis au groupe de François CAILLE, de sortir la tête de l’eau. Pire encore les échéances à rembourser tous les mois, sont un frein aux commandes du groupe.
Cette procédure, si elle est acceptée par le tribunal, est le dernier recours avant la cessation de paiement et la mise en redressement judiciaire, ou pire encore la liquidation. Un coup dur pour le charismatique patron des patrons réunionnais (président du CNPF).
La centrale d’achats, SODEXPRO, subit aussi les difficultés d’approvisionnement du groupe, et les anciens magasins CHAMPION, devenu LEADER PRICE souffrent du manque de produits à mettre dans les rayons. Cette nouvelle est aussi un coup dur pour toutes les sociétés liées commercialement au groupe, comme la Famille HOW-CHOONG propriétaire des nouveaux entrepôts frigorifiques de Pierrefonds LOGISTISUD, avec lequel CAILLE GRANDE DISTRIBUTION sous-traite le stockage et la préparation de commande de ses magasins.
Heureusement pour les franchisés LEADER PRICE, la marque appartenant au groupe CASINO France est, par ailleurs, représenté sur l’île par VINDEMIA (SCORE, JUMBO, VIVAL, SAPRIM, SDM, SORECOM…), ce qui pourrait permettre une échappatoire, qui redonnerait à VINDEMIA (ex-BOURBON) son leadership dans la grande distribution.
Le tribunal devra statuer, plusieurs milliers d’emploi sont dans la balance, rien que dans le groupe, ajoutés aux emplois induits des sociétés dont le développement est intimement lié au devenir du groupe. François CAILLE, à l’instar du groupe FOUCQUE, devra-t-il faire appel à un nouvel actionnariat ? Une page économique de l’île se tourne actuellement et les grandes familles qui détenaient les principaux engrenages, sont aux abois.
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