Organisation des entreprises

ORGANISATION ENTREPRISE

CHAPITRE 1 : L’entreprise pourquoi et comment ?

1 / Organisation et entreprise

L’entreprise est un terme économique qui n’est pas reconnu en droit car il englobe des situations et des activités très diverses. Le mot entreprise est issus d’une optique du macro-économique qui cherche à définir des typologies avec une finalité bien plus descriptif qu’analytique.

Ex : les entreprises sont regroupées par branche d’activités selon le produit fabriqué. Elle fabrique des biens et services dont les consommateurs utiles sont les ménages.

DÉFINITIONS :

SOCIÉTÉ : C’est un terme juridique qui ne retient qu’une forme légales possible pour exercer et encadrer une activité économique faisant appel à un contrat de société.

Les sociétés peuvent-être des sociétés de personnes ou de capitaux ( ex : TF1). Cette approche va privilégier l’enveloppe juridique de la société.

FIRME : C’est un terme anglo-saxon, employé par les théoriciens micro-économistes

INSTITUTION : C’est un terme faisant référence à des organisations officielles et aussi à l’ensemble des règles socio-économique d’un pays ou d’une région. Il s’applique surtout en environnement de l’entreprise.

ORGANISATION : C’est un terme générique et qui est le plus adapté à la gestion car il englobe la dimension interne de l’entreprise et sa mission externe.

Selon Robbins : Une organisation est un ensemble de moyens structuré constituant une unité de coordination ayant des frontières identifiables, fonctionnant en continu, en vu d’atteindre un ensemble d’objectif partagé par les membres participants de l’organisation.

Une organisation est essentiellement un cadre structuré pour une action, ce qui permet de regrouper toute sorte d’entreprises.

1. Éléments essentiels :

• Ensemble structuré de tous les moyens
• La coopération nécessaire entre les membres

Toute organisation se caractérise par :

• Une division/coordination des taches
• Une formalisation des règles et des procédures
• Une hiérarchie et un contrôle
• Une stabilité relative

2/ La nécessité de l’organisation

Toute action d’une certaine ampleur ne peut se faire sans un minimum d’organisation. Soit parce-que les actions à exécuter sont nombreuses et doivent être exécuter dans un certain ordre soit parce-que plusieurs individus ou plusieurs services doivent collaborer pour réaliser une même opération.

Dès que l’action comporte une certaine complexité en terme de nombre et de diversité des taches et/ou des acteurs ;

 2 exigences fondamentales mais contradictoire doivent-être satisfaites :

• D’abord diviser le travail global en taches

Ce qui implique de spécialiser les moyens employés.

• Coordonner les taches ainsi divisés par que des actions globales souhaitée se réalise. Ce qui implique de donner une finalité commune à l’emploi des moyens.

ORGANISER C’EST COORDONNER ET DIVISER (ex : L’Etat)

3) Les 3 approches de l’organisation :

1. Consiste à identifier les éléments, les agencer par rapport aux autres systèmes cohérents dotés d’une certaine précision de fonctionnement.

L’organisation doit concevoir son travail en appliquant de la théorie des systèmes c’est à dire concevoir des systèmes élémentaires puis les intégrer dans des systèmes plus vaste.

1. L’organisation en tant qu’objet est le résultat de l’activité c’est à dire c’est la structure qui n’était élaboré dans la phase d’organisation.

Selon MINTZBERG : La structure comme la somme des moyens employés pour diviser le travail entre taches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces différentes taches, il s’agit :

•  Des différents découpages effectués entre les activités mais aussi les fonctions.

• Des procédures retenues telles qu’elles sont décrites dans les modes opératoires pour exécuter les taches et les coordonner.

1.   Selon ETZIONI : L’organisation en tant qu’entité sociale se définit comme entité sociale, délibérément construite pour promouvoir des buts spécifiques et constamment réaménager pour atteindre ces buts. Cette façon de définir l’organisation reprise sous des formes similaires pour différents auteurs met l’accent sur 4 points :

1. L’unité sociale : l’organisation en tant que tel, elle a une exigence propice d’instinct de celle de ses membres (ex : le crédit lyonnais)

1. La construction délibérée : l’organisation n’est pas spontanée ceci renvoi à l’organisation en tant qu’activité. Il faut maitriser la construction de l’organisation.

1. Finalité : une organisation est construite pour y faire quelque chose. Des buts sont à atteindre. L’absence de buts est un facteur de crise d’une organisation notamment quand elle ne vit plus que pour sa survie.

 d) L’adaptation :  se heurte à des difficultés, des changements. Elle s’adapte en modifiant des moyens et ses buts. Définir l’organisation comme une entité sociale permet de dépasser la vision du seul outil organisationnel et on doit retenir 2 faits majeures :

• L’organisation est plus que la somme de ses parties, sa spécificité est plus dans la nature des interrelations ; entre ses composants que dans sa nature des composants.

• L’organisation n’est pas inerte, le problème de son contrôle se pose d’une manière moins rationnelle, moins linéaire que ne laisse supposer la vision de l’organisationnel en terme de procédure. Le problème du pouvoir sur l’entreprise devient le problème du pouvoir dans l’entreprise.

Il existe une approche sociotechnique, celle de EMERY et TRIST. Ils insistent sur le fait que l’efficacité de l’organisation ne dépend ni totalement des procédures ni totalement des comportements individuels. Mais d’une interrelation complexe entre les deux.

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