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Les taux de change doivent-ils obéir à la loi du marché ?

Dissertation : Les taux de change doivent-ils obéir à la loi du marché ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2021  •  Dissertation  •  727 Mots (3 Pages)  •  557 Vues

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Sujet taux de change : les taux de change doivent-ils obéir à la loi du marché ?

Taux de change : c’est le prix d’une monnaie par rapport à une autre (on parle de devise). Selon qu’il soit côté à l’incertain ou au certain, il ne sera pas interprété de la même façon. La cotation à l’incertain mesure la quantité de monnaie nationale nécessaire pour acquérir une unité de monnaie étrangère. En revanche, le taux de change en cotation au certain mesure la quantité de monnaie étrangère que notre monnaie nationale nous permet de d’acheter avec une unité. Le taux de change peut également être réel, dans ce cas on tient compte du rapport de pouvoir d’achat entre deux pays (on ne parle plus de monnaie).

‘’Doivent-ils obéir’’ : l’unique solution pour arriver à une allocation des devises (optimal ou non) ?

La loi du marché est celle de l’équilibre qui résulte de la rencontre de l’offre et de la demande d’un marché sans l’intervention d’un agent externe à celui-ci. Ici cela concerne le marché de change qui est un marché international.

On cherche à savoir s’il est préférable pour une économie d’avoir un taux de change flottant i.e. déterminer par le marché de change ou fixe (en respectant une parité prédéfinie). Dans le second cas, on suppose une intervention des pouvoirs publics pour maintenir cette parité.

Est-il préférable d’avoir un taux de change fixe ou flottant ?

  1. Cas où le taux de change est purement flottant

Cette situation mène théoriquement à un équilibre optimal

Le marché des changes est un marché comme les autres. Si on suit la vision néoclassique, le taux de change sera l’équilibre du marché. Et le marché s’autorégulera.

Peut être un bon indicateur car permet de traduire la situation réelle d’une économie si on suit le modèle is lm bp (i.e. à travers la balance des capitaux).

Mais du fait de la globalisation des marchés, la réalité diffère de la théorie

On considère une petite économie. Celle-ci n’ayant aucun poids réel, sa monnaie sera alors relativement peu chère. Cela défavorisera les agents de cette économie dans leur consommation (l’exportation coûtera relativement plus chère) mais les entreprises bénéficieront d’une compétitivité prix. On observe cela dans les pays en développement. Mais cela se fera au détriment des salaires de la population de l’économie considérée. Dans ce cas le pays est désavantagé s’il y un système de taux de change flottant.

Du fait des comportements des agents, il y a des risques de laisser-faire les marchés (pas d’intervention, ni de contrôle). Par exemple le risque de formations de bulles spéculatives sur le prix d’une monnaie. Lorsque la bulle éclate la monnaie perd extrêmement de valeur, il y a une perte de confiance de la part des agents envers celle-ci et cela peut déstabiliser l’économie d’un pays.  

 

  1. Serait-il alors nécessaire de mettre en place un système de taux de change fixe ?

Une alternative au taux de change flottant

Triangle d’incompatibilité de Mundell. Dans le contexte de la mondialisation où il y a une libre circulation des capitaux, si nous voulons installer un régime de taux de change fixe, il faut une autorité monétaire indépendante des Etats. La situation sera alors optimale puisqu’on pourra converger plus facilement vers une zone monétaire optimale (même s’il existe d’autres solutions).

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