Le sport et la société
Dissertation : Le sport et la société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yazz • 22 Avril 2013 • 1 998 Mots (8 Pages) • 1 113 Vues
Synthése de documents.
Pierre de Coubertin créateur des jeux olympiques moderne passionné de sport et d'éducation affirmait en ces termes « Le sport et le culte volontaire et habituel de l'effort musculaire intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu'au risque ».
Quatre de ces documents illustrent cette idée du rôle du sport dans la société d'aujourd'hui. Le premier de Robert Redeker est un article paru dans le quotidien belge en français « Le libre Belgique » paru en 2006, il y présente le sport comme une bataille incessante contre la limite de soi sur les autres. Le deuxième document est de l'auteur Isabelle Querval « Sport : Les ambiguïtés de la performance » extrait de son ouvrage « La performance une nouvelle idéologie » paru en 2004 aux éditions la découverte. Elle y évoque le culte de la performance et ses risques. Le document 3 est un dessin de Philippe Tastet dessinateur de presse paru sur son site web : philippetastet.com, il caricature des athlètes génétiquement modifiés. Le document 4 est un extrait de l'autoportrait de son auteur Haruki Murakami « L'auteur en coureur de fond » il fait part d'une expérience personnelle lors d'une course à pied, l'amenant au-delà de ses limites. Le sport est –il un vecteur de surpassement de soi ? Quelles sont ses limites et les dangers qui en résultent ? Nous examinerons d'abord le rôle du sport dans sa course effrénée au culte de la performance, puis nous nous interrogerons sur ses limites et dangers potentiels liés au surpassement de soi dans sa pratique.
Le sport véhicule traditionnellement de fortes valeurs, tel que : l'éthique, lieu et terrain d'éducation, esprit fair-play, respect des règles … parmi celles-ci l'idéal de performance et sans doute le plus visible, le plus évident. Pour le sportif en herbe comme pour le sportif confirmé, il s'agit avant tout de progresser de se perfectionner. Dans leurs articles les quatre auteurs s'accordent pour dénoncer cette compétivité incessante contre la limite de soi, le maintien de l'effort dans la durée. Cette idée de la performance que l'on retrouve à l'échelle sociale comme le souligne Robert Redeker en le comparant au capital dans sa quête du pouvoir. Isabelle Querval s'interroge sur l'idéologie du culte de la performance et ses dérives ostentatoires et préjudiciables à l'individu. Le dessinateur de presse Philippe Tastet évoque à travers sa caricature les pratiques qui vont au-delà de la nature humaine dont le seul but est l'amélioration des performances physique. Harukami Murakami décrit quant à lui un état physique second résultant d'un surpassement physique.
Face à ses exigences physiques et psychiques dans cette lutte acharnée du culte de la performance, la plus grande difficulté pour tous ces adeptes est d'accepter ses limites qui s'imposeraient comme un mur infranchissable.
Néanmoins ses limites dont l'existence caractérise pourtant la nature humaine, sont trop souvent défiées voir bafouées, mettant le corps et la vie de ses pratiquants en danger, ainsi le rappel Robert Redeker dans son article « l'homme moderne voit dans le limite l'ennemie qu'il importe de vaincre et qui pourtant résiste ». Il y symbolise la valeur suprême de l'illimitation. Isabelle Querval déplore ses dérives et mise en danger des sportifs comme le dopage en dénonçant cette quête incessante à la productivité en présentant la mort comme seule frein et barrière infranchissable. Philippe Tastet véhicule l'image de sportifs génétiquement modifiés prêts à affronter contre toute nature l'adversité. Haruki Murakami en dressant son auto portrait s'dentifie à une machine auto mobile qui a franchi la limite de la douleur et qui livre un combat du corps contre l'esprit.
Les textes nous ont permis de comprendre la relation étroite entre le culte de la performance et ses dangers, voir ses limites souvent bafouées. L'évolution de la société et l'esprit de compétivité n'a fait que croitre au cours de ces dernières décennies aliénant parfois les valeurs fondamentales du sport basées sur la discipline, le respect et l'éthique au détriment des plus vils transgressions.
Seconde partie :
Ecriture Personnelle
Le sport représente-il un idéal pour l'homme ? Vous répondrez à cette question de façon argumentée en vous appuyant sur les documents du corpus, vos lectures et vos connaissances.
La célèbre devise des jeux olympiques Citius, Altius, Fortuis, (au plus, plus haut, plus fort) en latin n'exprime ni la règle ni le règlement intérieur du sport mais l'esprit du sport. Le sport a différente facette, activité humaine récente, exercice physique, loisir, compétition, passion. Le sport tel qu'on le connait aujourd'hui avec ses règles, ses compétitions et sa présence planétaire apparait au milieu du 19 éme siècle et se diffuse lentement durant les premières décennies du 20éme siècle pour en prendre petit à petit l'ampleur et l'envergure que l'on connait aujourd'hui. On peut alors se demander pourquoi le sport à t-il prit une telle place et ampleur dans la vie de l'homme ? en quoi est –il un idéal pour lui ? Dans cette quête compétitive existe-il des transgressions ? présente-elle des dangers ? Dans un premier temps nous nous pencherons sur les vertus du sport, puis nous verrons qu'il peut également être un vecteur de dangers et de transgressions à l'égard de ses pratiquants.
Présenté par les hygiénistes comme un bienfait et comme un vecteur de bien être, il permet à l'homme le surpassement de soi et la recherche d'une harmonie entre le corps et l'esprit comme le soulignait Pierre de Coubertin « men sano in corpere sano » (un esprit sain dans un corps sain).Affaire d'homme marquée d'une image de virilité et de force physique .Il permet et véhicule de fortes valeurs, parmi celles-ci l'idéal de performance à travers l'endurance et le maintien de l'effort dans la durée. Modèle de mixité sociale, d'acceptation mutuelle des différences des uns et des autres. En équipe les joueurs forment un tout et leur cohésion et leur plus fidèle alliée pour la victoire. c'est aussi un lieu d'apprentissage et de tolérance
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