Le cas de la Soulterie BTS CNED
Étude de cas : Le cas de la Soulterie BTS CNED. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lola2308 • 31 Décembre 2019 • Étude de cas • 1 081 Mots (5 Pages) • 610 Vues
LE CAS DE LA SOULTERIE
Analyse de la situation de l’entreprise
Question 1
La logique entrepreneuriale implique une capacité pour l’entrepreneur à anticiper, à se projeter et à innover. Elle suppose également la mise en œuvre d’un projet collectif cohérent tenant compte des compétences, des ressources et des contraintes de l’entreprise. L’entrepreneur a une dimension de création et de proposition de projet au sein d’une structure donnée. Dans une conception générale, l’entrepreneur est à la fois celui qui a l’idée de création et celui qui est propriétaire car il apporte les capitaux qu’il risque dans son entreprise. Dans la conception de J.Schumpeter, l’entrepreneur incarne le pari de l’innovation, son dynamisme assure la réussite de son entreprise. La logique entrepreneuriale, fondée sur la prise de risques, se distingue ainsi de la logique managériale qui consiste, pour le manager, à optimiser les ressources qui lui ont été confiées dans l’optique de générer des profits. Dans les entreprises privées de types managériales, le manager a pour finalité globale d’optimiser les ressources techniques, financières et humaines qui lui ont été confiées au service d’un projet collectif. Le manager doit conduire les activités d’une organisation, afin d’atteindre les objectifs fixés par l’entreprise, tout en favorisant l’implication et la motivation du personnel dans le projet. Après ces définitions des deux logiques nous pouvons remarquer qu’une logique est plus présente que l’autre dans le cas de la Soulterie : la logique entrepreneuriale. On peut l’expliquer par le fait que les deux acteurs sont créateurs de l’entreprise, que dès le début il sont dynamiques, créatif, ils sont en constante recherche de développement pour l’entreprise mais également personnel, d’innovation et de nouvelles opportunités de marché. Il a énormément de mal à déléguer les taches (15H de travail par jour). Ils sont les dirigeants et les principaux actionnaires au sein de l’entreprise mais aussi et surtout, ils prennent des risques. L’analyse de J.Schumpeter appuie encore sur ce point de vue car pour lui, « l’entrepreneur incarne le pari de l’innovation », pari gagné pour l’entreprise de la Soulterie.
Question 2
Les deux dirigeants ont des finalités assez divergentes, pour Alain PREVALMA, la finalité économique et financière prime, il pense en priorité au chiffre d’affaire de son entreprise, la croissance de son nombre de clients et sa rentabilité qui a été multiplié par 10 ces 13 dernières années. Il a une analyse quantitative de son entreprise. A l’inverse, Conception PREVALMA s’investit dans des actions telles que la création de l’association «Prim’livre » qui servira à redistribuer des livres à petits prix pour des bibliothèques à petits budgets et elle soutient les jeunes écrivains à se lancer, elle privilégie l’aspect commercial et social de son entreprise, elle possède des qualités relationnelles et place l’humain au centre de la performance commerciale et cela signifie qu’elle cherche une finalité qualitative, sociétale de son entreprise. Par conséquent, même si les
deux ont des finalités différentes ils se complètent finalement assez bien pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Dans les grandes entreprises, il n’est pas toujours aisé d’assurer une articulation efficace du management stratégique et du management opérationnel : les différents
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