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Le Secteur Immobilier

Note de Recherches : Le Secteur Immobilier. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2013  •  3 966 Mots (16 Pages)  •  964 Vues

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Le secteur de l’immobilier est de par son poids économique et de sa capacité à générer des emplois et de la croissance, propulsé au rang de priorité nationale au Maroc. La population du Maroc évolue à un rythme avoisinant les 2% par an. Ainsi, les projections estiment la population marocaine à plus de 30 millions d'habitants en l’an 2004.

En conséquence, la demande en logements est croissance continue d’autant plus que le Maroc, l’accroissement démographique s’est réalisé en même temps que l’urbanisation de la population. Par ailleurs, le secteur de l'immobilier constitue un vrai moteur de l’économie. Il fait appel à plusieurs corps de métiers, ce qui en fait un excellent secteur créateur d'emplois et de valeur ajoutée. Pour améliorer ses performances, l’Etat y intervient, soit indirectement en encourageant le secteur privé par l’intermédiaire des codes des investissements immobiliers (avantages fiscaux) soient, directement en développant une promotion immobilière publique et parapublique.

C’est la première fois dans l’histoire du Maroc que l’Etat met à la disposition du secteur privé une première tranche de 3.400 hectares semi viabilisés avec le prix coûtant facture à l’appui ;et c’est la première fois également que le système bancaire privé fait un effort sans précédent en offrant une quotité et un taux de couverture du produit de l’habitant par le prêt à hauteur de 100 % avec des taux d’intérêt réguliers et acceptables et la grande innovation du système bancaire marocain réside dans le délai de remboursement qui a passé d’une moyenne de près de 15 ans à 25 ans.

PARTIE I : L’évolution Du secteur Immobilier : Etat des lieux

Le secteur de l’immobilier au Maroc connaît aujourd’hui une "grande évolution" en tant que l’un des secteurs érigés en priorité dans le Royaume, ce secteur porteur est appelé à doubler sa capacité de production moyenne pour la porter à 100.000 logements par an au lieu de 50.000 unités actuellement. L’accroissement de cette capacité de production exige d’apporter un changement radical et profond sur l’ensemble du secteur de l’environnement et de l’urbanisme.

II- Potentiel de croissance du secteur :

1- Les forces du secteur :

- Exonérations fiscales pour inciter les promoteurs immobiliers à l'investissement ;

- Elaboration d'un contrat programme 2004-2007 entre les opérateurs BTP et le gouvernement ;

- Ferme volonté des autorités publiques de résorber le problème de l'habitat en général et de l'habitat insalubre en particulier ;

- Valorisation de l’immobilier par les ménages marocains et sa perception comme moyen d'investissement ;

- Présence importante des investissements des MRE dans l’immobilier, soutenue par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social ;

- Emergence de puissants groupes nationaux ayant développé un savoir-faire et une qualité de prestations reconnus et primés.

2- Les Opportunités d’immobilier :

- Existence d'une forte demande pour l’immobilier soutenu par un mouvement de baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers ;

- Population jeune, tranche d'âge (25 ans-40 ans), représentant plus de 24% de la population marocaine et constituée de plus en plus de personnes actives ;

- Taux d'urbanisation en croissance pouvant atteindre 65% à l'horizon 2012 ;

- Coopération active entre les promoteurs immobiliers et les banques commerciales.

3- Les réalisations du secteur immobilier :

3-1 Endettement et crédit des ménages

En cinq ans (2000-2005), le montant des crédits bancaires aux ménages est passé de 58 milliards à 101 milliards, soit une progression de 11,5%. Parallèlement, l’endettement des ménages a représenté 33,4% de l’ensemble de ces encours. Les crédits immobiliers ont atteint 57,2 milliards de dirhams, soit 22,8% des encours à l’économie en 2005, contre 15,2 cinq ans plus tôt. Les prêts garantis par l’Etat ont constitué 29% de l’ensemble des crédits à l’habitat en 2005. Du lancement du Fogarim au 20 février 2007, les demandes de crédits avaient atteint 15.284 pour un montant de crédit de 2,1 milliards de dirhams. Avec 35,5% de dossiers validés, c’est le CIH qui est le premier pourvoyeur de crédits garantis par le mécanisme du Fogarim. Suivent la BMCE Bank (23,6%), la BCP (20%) et Wafa Immobilier (18,9%).

3-2 33 000 logements en 2006 :

Le secteur de l’habitat et de l’urbanisme a connu en 2006 la réalisation de quelque 330.000 logements de toutes les catégories. 115.000 unités de logement social ont été réalisées en 2006 contre 113.000 en 2005.

21 pc des crédits à l’économie a concerné le secteur contre 15 pc en 2002, alors que sa valeur ajoutée est passée de 19 milliards de dirhams en 2002 à 26 milliards en 2006.

En outre, 10.000 personnes ont bénéficié en 2006 du Fonds de garantie des prêts au logement au profit des populations à revenus modestes ou non réguliers.

Le volume des investissements dans le domaine de l’habitat est passé de 18 milliards de dirhams en 2002 à quelque 36 milliards en 2006. Le taux d’intérêt a connu, quant à lui, une évolution notable pour avoisiner 6,89 pc en 2006, avec des possibilités de diminution en 2007.

3-3 Trois fonds de garantie créer en 2003 :

Le FOGARIM (Fonds de garantie en faveur des populations à revenus modestes et/ou irréguliers) :

En 2003, la politique de l’habitat et de l’urbanisme a connu une profonde refonte conformément au programme gouvernemental visant notamment la relance du secteur de l’habitat social et la lutte contre l’habitat insalubre.

Pour la mise en œuvre de cette nouvelle politique, les pouvoirs publics ont mis en place de nouveaux outils et mécanismes d’appui à la demande, dont

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