La conflictualité sociale
Étude de cas : La conflictualité sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar guillaume_lemos • 10 Décembre 2020 • Étude de cas • 1 596 Mots (7 Pages) • 365 Vues
→ Groupe social : - sentiment d’appartenance, inter-relations, caractéristiques communes
I] Les mutations des conflits sociaux dans les sociétés contemporaines
Les transformations des conflits du travail :
- Conflit du travail :
lié à la valeur ajoutée (CA-CI). Il y a conflit du travail à partir du moment où le partage de la VA est jugé inéquitable.
Les conditions de travail
Ces conflits du travail ont été fortements théorisés et politisés par Marx avec la lutte des classes entre prolétaires (qui détiennent leur seule force de travail pour vivre) et les bourgeois (qui détiennent le capital). Il y a également une conscience de classe.
Les formes les plus fréquentes sont les grèves, les manifestations et les débrayages.
Des conflits du travail de plus en plus régulés avec l’institutionnalisation des syndicats :
→ Principaux syndicats : CGT, CFDT, CGT-FO
→ Ils sont indépendants de l’Etat
→ Les syndicats ont étés institutionnalisés. L’Etat les reconnaîts comme représentants légitimes des salariés et deviennent des partenaires sociaux.
→ Dates de l'institutionnalisation :
1864 = droit de grève.
1884 = lois Waldeck Rousseau, légalisation des syndicats.
1919 = Conventions collectives (accords entre les partenaires sociaux sur les conditions de travail). Ils sont capables de créer des normes : par exemple, durée de travail légale est de 35h ils peuvent décider qu ce sera 32h.
→ Avec ces lois, les conflits du T sont encadrés : par des règles, des procédures, des conventions. Par exemple : droit de faire grève mais il faut le déclarer avant. Cette institutionnalisation donne de plus en plus de droits aux syndicats et aux travailleurs. En contrepartie, l’Etat gagne de l’ordre, de la prévisibilité et un partenaire de dialogue.
→ Le taux de syndicalisation est de 8% (rapport entre les syndicats et les salariés). Les syndicats sont faibles (par leur nombre) mais puissant car ils sont un partenaire de l’Etat Ils sont considérés comme détachés de la base des salariés donc cette institutionnalisation renforce les syndicats mais les fragilise aussi car ils paraissent comme quelque chose de éloignés car ils ont beaucoup d’activités et ne sont plus au contact direct du travail.
→ Les syndicats sont aussi un vecteur de régulation des conflits car ils sont un relais entre les agents sociaux et les institutions. A ce titre, ils négocient des conventions collectives avec les partenaires sociaux.
→ Les conflits de plus en plus défensifs depuis les années 1980. Conflit défensif = lutter contre les dégradations du travail par exemple la grève des taxis. C’est quand on réclame que les conditions de travail ne se détériorent pas.
L’émergence des conflits sociétaux :
→ Les conflits du T changent et deviennent/se transforment en conflits sociétaux. On parle d’un conflit sociétal lorsqu’il ne concerne pas directement le travail.
→ Les conflits sociétaux apparaissent vers les années 60/70. On les qualifie de NMS (Nouveaux Mouvements Sociaux). Les ‘’anciens’’ étaient des conflits du T dirigés par les syndicats qui étaient institutionnalisés.
Rupture 1 = Les formes d’actions sont nouvelles et plus diversifiées. Il y a une méfiance vis à vis des syndicats, des partis, des organisations traditionnelles : des institutions. Les formes nouvelles = utilisation des réseaux sociaux, recherche du spectaculaire, appel aux stars : on recherche à attirer les médias.
Rupture 2 = Des valeurs nouvelles = intérêt post-matérialistes, objectif matériel (pouvoir, richesse) mais aussi objectif symbolique (reconnaissance sociale). Les revendications ont aussi un caractère d’universalité car les militants se mobilisent au nom d’une certaine idée de l’intérêt collectif, par exemple, en défendant les minorités ou en revendiquant l’égalité des droits (LGBT par exemple).Les revendications sont centrés sur des valeurs autour de la défense de l’identité (mouvements féministes, écologiques, LGBT, régionalistes) et de l’autonomie.
Rupture 3 = De nouveaux acteurs : Les new acteurs se réunissent sur la base d’un rejet commun d’une situation qu’ils jugent préjudiciable soit à leurs propres intérêts (mouvements féministes, LGBT, régionalistes) soit aux intérêts des générations futures (mouvements écologistes,..). Ce sont surtout des jeunes étudiants, des femmes, des homosexuels,etc. Ils sont beaucoup plus diversifiés.
Le modèle explicatif de Inglehart :
Ce modèle cherche à montrer pourquoi dans les années 70 il y a des mouvements nouveaux qui se développent (LGBT, féministe...) et il essaye donc d’expliquer l’émergence de toutes ses nouvelles valeurs. A gauche il explique que depuis les années 1970 il y a eu des changements au niveau du système et il en développe 4. Ces changements dans la société ont fait émerger de nouvelles valeurs, qui ont donc amené un changement au niveau individuel.Cependant ce changement et cette émergence de valeurs ont eu des conséquences pour le système. Après la période des 30 glorieuses le pouvoir d’achat augmente, l'instruction augmente, les femmes commencent à travailler, la communication se développe. Ces phénomènes convergent pour faire émerger des nouveaux besoins et des nouveaux conflits qui ne sont plus liés au travail (féministe, écologistes, LGBT,..).
Tous les besoins
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