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L'étude de marché au Maroc

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Par   •  19 Mai 2013  •  Étude de cas  •  1 702 Mots (7 Pages)  •  1 274 Vues

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3/ Analyse du secteur touristique

a/ L’héritage de la période coloniale

L’entrée officielle du Maroc sur le marché touristique mondial est habituellement fixée à la deuxième moitié de la décennie 60, lorsque le Maroc à travers le plan de développement a inscrit le tourisme parmi ses priorités. Mais l’apparition d’une demande touristique au Maroc remonte bien avant. Déjà sous la colonisation française, cette demande existait. Le tourisme était alors pour l’essentiel un tourisme itinérant et basé sur des circuits privés qui étaient soient préparés par des agences de voyages locales, soit le fait des agences de la métropole, soit le plus souvent réalisé individuellement par des voyageurs. Les voyages pénétraient loin dans le sud vers le Tafilalet, le long des oasis du Dra avec en plus des visites aux anciennes capital Fès, Mekhnès et Marrakech. A cela il faut ajouter les croisières qui, à partir des villes côtières, effectuaient parfois des incursions dans l’intérieur.

Le tourisme de séjour se limitait à une clientèle aisée et peu nombreuse, constituée des hommes d’affaires et des croisiéristes aux séjours très courts à Casablanca, Mohammedia, Marrakech et Tanger.

Le tourisme balnéaire a été mis en place à la même époque. Il était très limité dans l’espace et ne concernait que quelques petites stations limitrophes des plaines occupées par les colons (Moulay Bouslham et Oualidia) ou à côté des grandes capitales (les plages au sud de Rabat ou au nord de Mohammedia et qui gardent encore des noms hérités de l’époque : sable d’or, val d’or, Mannesmann etc.…). Ces stations très simples dans leurs aménagements (cabanon en bois) répondaient à un besoin interne et non à celui du tourisme international.

Cette situation va s’étendre jusqu’à la fin des années 60 avec pour cause la disponibilité des littéraux.

b- Un potentiel touristique diversifié

La diversité du produit touristique est favorisée par une diversité du potentiel. Le Maroc en tant que pays touristique doit sa renommée à ses centres historiques et culturels dispersés aux quatre coins du pays, à la variété et à la beauté de ses paysages et sites.

De nos jours, même l’intérieur du pays offre d’importantes potentialités naturelles et humaines. La nature et en particulier les montagnes et le grand sud-est sont un potentiel varié pouvant faire l’objet d’une exploration touristique. La vile marocaine offre aussi en plus d’une ambiance dépaysante, une richesse incontestable quant aux monuments historiques.

Enfin, lorsqu’il s’est installé sur le marché touristique international, le Maroc possédait de multiples richesses touristiques telle qu’on pouvait supposer que le produit touristique marocain allait être diversifié dans ses formes et diffus dans ses implantations.

De plus avec ses 3500 km de côtes le potentiel, le tourisme balnéaire marocain est sans limite.

c/ Analyse de la demande

Les vacanciers européens ont toujours constitué plus de 50% des touristes se rendant au Maroc. Six pays : France, Espagne, Angleterre, RFA, Scandinavie, Benelux fournissent l’essentiel des arrivées. Tournant autour de 60% durant les années 60, la part de la demande européenne a grimpé à 70% à la fin des années 70 pour atteindre 80% depuis 1979.

Le Maroc a été longtemps un lieu de fréquentation touristique estivale. Les deux mois de juillet et d’août correspondaient à une pointe très nette, puisqu’ils recevaient 30% des arrivées annuelles. C’était là une marque du poids de la clientèle française puisque ces touristes arrivaient surtout en été. Ceci s’expliquait essentiellement par le calendrier des grandes vacances scolaires en France.

d/ Analyse de l’offre

Il est connu que le produit touristique, comme tout autre produit de consommation, est constamment menacé par le vieillissement et la saturation. Le Maroc a été longtemps vendu d’Agadir, Marrakech, la route de Kasbah et les villes impériales. Dans un effort de diversification et pour répondre aux mutations de la demande, la destination « Maroc » offre désormais de nouveaux produits : les uns n’ont pas réussi et les autres se développent de façon satisfaisante. C’est surtout le produit culturel qui se trouve valorisé et on assiste à un vrai tournant dans l’évolution du tourisme marocain : face au produit balnéaire c’est la montée du tourisme de montagne et du désert.

Des tentatives ont été menées par les responsables du tourisme pour initier certains produits mais qui n’ont malheureusement pas réussi : il s’agit du thermalisme, des ports de plaisance et du golf. Cherchant à la fois à diversifier son offre touristique et à impulser un développement local dans les zones marginales soient celles des montagnes de l’Atlas soient celles situées au sud de ce même Atlas, l’Etat a lancé vers la fin des années 70 des opérations d’aménagement touristique dans la ville de Ouarzazate et un peu plus tard des initiatives pour développer le tourisme de montagne. L’intérêt de ces opérations c’est qu’elles ont été relayées par des initiatives locales qui se sont organisées pour répondre à une nouvelle demande. Celle –ci est parfois organisé comme c’est le cas de la montagne et parfois plus ou moins spontané comme dans le cas du désert. Aujourd’hui demandes et offres sont entrain de diffuser les effets du tourisme dans le Maroc montagnard et présaharien.

e/ La capacité d’accueil

Les résultats de la politique touristique, notamment les incitations à l’investissement, se sont traduits par une importante augmentation

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