Histoire du commerce antique et naissance de halles et marchés

Introdution :

- Histoire du commerce antique et naissance de halles et marchés.

Situation avant : le commerce ne se situait pas dans des lieux précis, mais plutôt dans la rue, sans une réelle organisation. De ce fait, ces échanges s'effectuaient sans réelle structure d'encadrement et faisait place à des marchés dit « sauvages », sans règles précises. Cela laissait libre cours aux vols et l'insalubrité des rues.

Donc c'est en 744 que Pépin le Bref ordonne qu'il y eu un marché par cité et qu'on crée des marchés légaux là où il en manquait. « moraliser les échanges et percevoir des tonlieux » (Power point). Dès le 9ème siècle le marché fut conçu comme un lieu où les produits devaient être en quantité suffisante et les prix « soustrait à l'arbitraire des vendeurs ». C'est pourquoi, en 864, Charles Le Chauve interdit de vendre plus cher aux voyageurs qu'au prix du marché.

Par conséquent, chaque cité avait son marché. L'activité commerciale des villes se manifeste d'abord dans des places marchandes selon toute une hiérarchie qui va du simple marché à la grande foire internationale.

Le marché ou la foire, réunions de vendeurs et d'acheteurs, relève de l'autorité publique qui crée et surveille les lieux d'échanges, en grande partie pour des raisons fiscales car elle percevait des droits sur la circulation des marchandises (les tonlieux). Sur leur exposition (droits d'étaux), et sur leur vente.

A l'époque romaine chaque cité avait son marché, pour son ravitaillement et les ruraux s'y fournissaient de fabricants auprès des artisans citadins. Les cités avaient alors une forte démographie.

A l'époque Franque, elles ne l'étaient plus et la production tournait surtout autour de l'artisanat domanial. Tous les ruraux

- définition de "halle" et "marché"

Le marché du point de vue juridique est une institution publique créée et contrôlée par le détenteur du pouvoir

En 744 Pépin le Bref ordonna qu'il y eût un marché par cité et qu'on créât des marchés légaux (legitima fora) là où il en manquait. Moraliser les échanges et percevoir des tonlieux (taxe des marchés) ainsi que stopper les marchés sauvages.

En 864 Charlemagne ordonna de dresser une liste de ceux qui se tenaient depuis l'antiquité et ceux qui étaient apparus depuis 769.

Plus tard Charlemagne donna son accord pour que certain marchés soit exempté de taxes à la condition de se placé dans un espace précis : le détroit.

Le marché rural est apparu après le marché urbain.

Les marchés publics étaient des places et des moments réservés à l'échange de denrées et de marchandises. Au début il s'était souvent tenu le dimanche. Charlemagne voulut les transférer au samedi [créant de ce fait des conflits avec la communauté juive]. Par la suite les villes importantes eurent deux jours de marché, le samedi et le mercredi .

En français le mot commerce désigne aussi bien la vente/achat d'un bien que l'achat pour la revente lequel constitue l'activité propre des marchands. Dans le premier cas la négociation se noue directement entre le producteur et le consommateur ; dans le second intervient un intermédiaire, le marchand. Celui qui vend son drap n'est pas un marchand ; le marchand c'est celui qui achète ce drap pour le revendre

Exemple de la laine anglaise achetée par le drapier à l'éleveur ou par un ramasseur qui la porterait au marché ou à la foire

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