Histoire de la pensée économique
TD : Histoire de la pensée économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar llnjn • 26 Octobre 2021 • TD • 1 908 Mots (8 Pages) • 357 Vues
TD 2
Histoire de la pensée économique
L’intervention de l’État - La révolution keynésienne - Les contradicteurs du keynésianisme
- Question du cours : Les apports théoriques de J.M. Keynes
-La principale variable explicative de la consommation d’après Keynes est le revenu disponible de la période courante. L’expression de la consommation est la suivante :
C=f(Y)=cY+Co
Y étant le revenu, c la pente de la droite représentative de la fonction de consommation et Co l’ordonné à l’origine de la fonction qui est indépendant du revenu. Cette formulation permet de définir les fondements du multiplicateur keynésien c’est-à-dire les propensions moyennes et marginales à consommer. La propension moyenne à consommer exprime la fraction du revenu qui est affectée à la consommation, elle est variable et décroissante avec le revenu et s’écrit : PMC= C/Y. La propension marginale à consommer, elle, fait le rapport entre l’accroissement de la consommation qui résulte d’un accroissement du revenu grâce à cette formule : pmc=ΔC/ΔY.
-Le multiplicateur keynésien est définie par l’augmentation d’un des tenants de la demande globale qui engendre un effet plus que proportionnelle sur la croissance ou le PIB. Pour démontrer cette théorie, on peut prendre l’exemple du déficit public. Si un état à cent milliards de déficit en commande d’entreprise alors les entreprises vont devoir faire cent milliards de commande pour l’état. Cet argent va être réutiliser pour payer les salariés qui vont consommer, cette consommation engendre des revenues pour d’autres entreprises qui elles vont distribuer leurs revenues à d’autres salariés, ainsi de suite. Donc lorsque le déficit public augmente cela mène à une multiplication de revenue différent dont la somme sera plus que proportionnelle l’augmentation et engendra de la croissance.
-Une des premières limites est que ce modèle est soumis à la disponibilité des biens de consommation. En effet, si la consommation augmente dû à l’augmentation du revenu alors les biens de consommation doivent être disponible en quantité suffisante sinon les salariés ne seront pas en mesure de consommer. Deuxièmement, l’économie doit être fermée c’est-à-dire impliquer l’absence de commerce international et importation. Une économie ouverte signifie que la consommation ne sera pas automatiquement dirigée vers des produits nationaux et donc d’autre états seront bénéficiaires de l’augmentation des revenus. Pour finir, les revenus ne sont pas forcément dépensés. Les agents peuvent décider d’avoir un comportement de non-consommation c’est-à-dire d’épargner. L’épargne est donc vu comme une limite du multiplicateur car elle ne fait pas entrée l’argent dans le système multiplicateur keynésien.
2. Commentaire de document : L’intervention de l’État
1.Keynes justifie l’intervention de l’état par le fait qu‘il est improbable que l’économie tende seule vers un flux d’investissement à sa valeur optimum. L’État doit pouvoir intervenir en adoptant une politique budgétaire d’appui à la consommation ou à l’investissement, il doit également pouvoir agir grâce à des règles et des normes. Il appelle à une participation active des pouvoirs publics afin de résorber le chômage d’après lui c’est le « seul moyen d’assurer approximativement le plein emploi ». Keynes réfute le libre-marché ; marché qui s’autorégule et ou l’état n’intervient pas.
2.La politique fiscale est liée à la politique économique d’un pays, elle correspond à la manière dont le gouvernement décide de distribuer les dépenses publiques suivant la pérennité de l’État. Cette politique peut avoir une « influence directe » sur la consommation en diminuent les dépenses publiques pour baisser les impôts et donc relancer la consommation des ménages avec le surplus d’argent que cela engendre. Par sa politique fiscale l’État peut aussi déterminer le taux d’intérêt ou augmenter les impôts et les taxes sont but étant d’équilibrer les dépenses publiques.
3. « Aussi pensons-nous, qu'une assez large socialisation de l'investissement s'avèrera le seul moyen d'assurer approximativement le plein emploi. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille exclure tous les genres d'arrangements et de compromis permettant à l'État de coopérer avec l'initiative privée. »
Keynes écrit ses textes après le Krach de 1929 et est dans la période de « grande dépression » ; durant cette période la consommation et l’investissement s’effondre, les épargnant ont tout perdu, de multiples entreprises font faillites et le taux de chômage ne fait que grimper. Selon Keynes, la lutte contre le chômage et donc le moyen d’assurer le plein emploi est possible que par l’intervention de l’État. D’après lui, l’état doit intervenir et devenir un agent qui investit pour la société pour remplacer la faiblesse de l’investissement privée. L’État doit attribuer des aides, baisser le taux d’intérêt ; il doit également investir par l’intermédiaire des entreprises qu’il détient. Ainsi, la « socialisation de l’investissement » est nécessaire pour réduire le chômage mais l’investissement privée reste utile pour maintenir une stabilité sociale.
- Synthèse de document : Les contradicteurs du keynésianisme : de Friedman aux nouveaux classiques
Cette synthèse de doc portent sur les documents du cahier français N°280 « Les contradicteurs du keynésianisme :de Friedman aux nouveaux classiques ». Ce corpus interroge et critique les travaux de J.M Keynes mais aussi les analyses qui en ont été inspirées. La question posée est de savoir en quoi les écrit de M. Friedman jusqu’aux nouveaux classiques mettent à mal les thèses keynésiennes ?
La politique économique est principalement critiquée dans ce document. En effet Friedman va mettre en place sa théorie de stagflation et avec les Monétaristes va dépasser et contredire les idées keynésiennes. D’un autre coté la nouvelle école classique va vouloir invalider Keynes par son hypothèse des anticipations rationnelle en se concentrant sur les fondamentaux de la microéconomie et la macroéconomie. Puis l’économie de l’offre c’est-à-dire les classiques, néo-classiques et la nouvelle école monétaire condamnent l’intervention de l’état et explique cela grâce à la microéconomie.
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