Gaz de schiste

Cette année, un grand débat fait la une des journaux, des bulletins de nouvelles et touche presque toute la population québécoise. Ce débat se situe au niveau des gaz de schistes. Ces derniers posent beaucoup de questionnements sur l’avenir du Québec ainsi que les conséquences qu’ils apportent sur l’environnement et ses procédures d’extractions expérimentales, aux conséquences environnementales discutables. Cette problématique se pose à plusieurs questions, si le débat est en opposition au concept d’identité québécoise, la manière dont les sentiments d’appartenance des acteurs s’expriment, des lacunes au niveau du régime de droit et la participation de la vie politique et de la société civile à travers se débat.

Partie 1

Un débat entourant cette problématique s’est rapidement formé. Mais ce dernier est-il en opposition avec le concept d’identité québécoise? Il l’est pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, le concept de l’identité québécoise a pour principe celui de la culture civique, c'est-à-dire l’ensemble des aspects intellectuels, artistiques et idéologiques qui incluent les principes juridiques de notre société. Ce débat entourant l’exploitation des gaz de schistes ne respecte pas ce principe par le non-respect et le contournement des lois et réglementations applicables. Les industries du gaz de schistes font appel à ce qui s’appelle la Loi sur les mines qui stipule que les industries ont droit d’exploiter toutes mines pour lesquelles ils paient ou ont payé des redevances au gouvernement. La seule contradiction avec la manière dont ces lois ont été écrites est que celles-ci sont applicables sur tout autre hydrocarbure et n’ont pas été mises à jour après la découverte des gaz de schiste. Donc, elles ne couvrent pas les potentiels dangers que posent ceux-ci sur l’environnement et la propriété privée. Il s’en poursuit que les industries du gaz de schiste ne respectent pas le patrimoine naturel québécois. Prenons par exemple, de la rivière Yamaska qui se trouve à être affectée par les méthodes de productions des gaz de schistes. Ces derniers sont des potentiels polluants pour l’air, l’eau et la terre et peuvent affecter la qualité de vie des habitants par le fait même. L’exemple concret serait celui de l’agriculteur qui, étant habitué à la tranquillité de la campagne, doit maintenant faire face au bruit de dizaines de camions par jour devant sa maison. Par la suite, il est évident que les médias peuvent avoir une influence sur ce qui est sujet à débat, car ils ont une grande influence sur la manière de voir du public face à des situations de dilemme. C’est le cas de radio Canada qui diffuse des documentaires-chocs sur les effets dévastateurs des gaz de schistes en Pennsylvanie. Ils partagent une opinion négative sur ce que sont les effets potentiellement destructeurs des procédés d’extraction de ces gaz. Le fait que les médias nous apportent qu’un seul côté de la médaille sur les problématiques réelles de ce que sont les gaz de schistes ne fait que berner les valeurs québécoises d’être critique et vouloir connaître ce qui est vrai. En conclusion, ce débat est en opposition avec le concept d’identité québécoise parce que les réglementations faisant partie de la culture civique ne sont pas totalement respectées, parce que le patrimoine naturel québécois se trouve à être détruit et parce que les médias sociaux québécois partagent une opinion et influence qui ne représente pas nécessairement la manière de penser des Québécois.

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