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Financement à l'international

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Par   •  21 Novembre 2015  •  Cours  •  1 379 Mots (6 Pages)  •  883 Vues

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Le financement des opérations internationales

Introduction

Toutes les transactions internationales entrainent un paiement. Il y a une contrainte qui se penche lors du paiement c’est la date de paiement. Généralement l’importateur va souhaiter payer le plus tard possible car en tant qu’acheteur j’achète pour alimenter le site de production de mon entreprise donc  je retarde le plus tard possible la date de sortie des fonds de ma trésorerie. C’est le contraire pour l’exportateur, il souhaite être payé le plus tôt possible. 

Les délais de paiement seront toujours l’objet de la négociation entre les deux parties car le paiement aura une conséquence sur la trésorerie. De plus les entreprises doivent accordés de plus en plus des facilités de paiements à leurs clients.

  1. Les besoins de financements

L’activité internationale entraine des besoins de trésorerie et donc de financement provenant de l’augmentation des ventes.

Avant d’encaisser il faut faire fasse aux besoins. Or il existe un décalage important notamment à l’international entre le moment ou l’entreprise va recevoir la commande du client qui va entrainer son approvisionnement au près de ses propres fournisseur pour fabriquer ces produits puis procéder à leurs expéditions en supportant les frais suivant : les conditions de vente et le moment ou elle sera effectivement payé. CF DP1.

Le budget de trésorerie permet de déterminer le montant de financement nécessaire à l’activité de l’entreprise. Les éléments à prendre en compte pour établir un budget de trésorerie sont l’encaissement et le décaissement. La trésorerie du fin de mois peut être soit positive ou au contraire négative (découvert bancaire).

Elle va donc prendre des mesures :

  • D’ordre comptable c’est a dire qu’elle va essayer de réduire le besoin en fond de roulement c’est à dire qu’elle va essayer de réduire le décalage entre les décaissements et les encaissements.
  • Demander des paiements par avance ou alors des paiements d’acompte.
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  1. Les techniques de financements à court terme

La concurrence est de plus en plus importante. Les entreprises doivent apporter des délais de paiement plus attractifs.

Cependant les entreprises exportatrices sont confronté à leurs propres échéances pour  solutionner leurs problèmes de trésorerie et obtenir in financement au titre des créances de leurs clients, elles vont faire appelle aux banques.

  1. Financement par mobilisation

Nous avons 3 sources de financements par mobilisation :

  • L’avance par devise : pour reconstituer sa trésorerie en devise, l’entreprise remboursera lors du règlement du club étranger. Cette avance en devise peut être accorder des la naissance de la créance et attendre 100% de la créance. A partir du moment  ou la créance existe l’entreprise n’aura pas de mal à obtenir cette avance. L’entreprise exportatrice peut ainsi supprimer le risque de change en choisissant une avance dans la devise de facturation. 
  • La mobilisation de créance née à l’étranger (MCNE) : Technique par laquelle une entreprise rend liquide les créances qu’elle détient sur un client étranger. 2 techniques possibles pour la mobilisation de créance :
  • > La mobilisation au titre de la Dailly : technique de crédit permettant à une entreprise de mobiliser la partie de sont poste client non représenté par des traites. Le crédit est obtenu en contrepartie de la production des factures représentatives des créances clients.
  • > L’escompte : lorsque l’entreprise détient un titre qui matérialise sa créance client (lettre de change) la banque avance les fonds correspondant à la créance en déduisant les intérêts (calculé en fonction de la durée séparant la date de la mise à disposition des fonds er la date d’échéance) et les fonds bancaires.

Les intérêts sont calculés par la formule des intérêts simple :

E = C x t x n / 360 (une année comptable)

E = Montant de l’intérêt

C = Montant de la traite (nominale de la lettre de change) 

t = Taux d’escompte 

n = Durée du crédit

Exemple : L’entreprise Z a vendu de la marchandise pour 40 000 EUR payable à 90jours fin du mois. Elle a reçu en paiement un traite le 9 Aout qu’elle a remis à l’escompte le 11 Aout. La banque prélevé une commission bancaire de 60 EUR. On applique un taux d’escompte de 8,5%.

Solution :

E = 40 000 x 8,5/100 x 81 /360

E = 40 000 - 725 - 60

E = 39 175 EUR ( c’est ce que l’entreprise va toucher pour l’escompte de la traite avant l’échéance.)

En cas d’incident de paiement à l’échéance la banque débite à nouveau le compte de l’entreprise exportatrice. En effet dans technique de l’escompte il n’a pas transfert de risque de non paiement vers la banque.  

  1. L’affacturage

Désigne une technique permettant à l’entreprise d’externaliser son poste client. C’est un transfert de créance commerciale de leurs titulaires à un factor qui se charge d’en opérer le recouvrement et en garantit la bonne fin même en cas de défaillance momentanée ou permanente du débiteur. Le factor peut régler par anticipation toute ou une parties des créances transférées.

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