Exercice Cargos DSR2010
Étude de cas : Exercice Cargos DSR2010. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar François Tessier • 8 Février 2019 • Étude de cas • 2 265 Mots (10 Pages) • 1 213 Vues
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
Exercice 15 :
Cargos, la face cachée du fret
TRAVAIL PRÉSENTÉ À
DANS LE CADRE DU COURS
RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE D’ENTREPRISE
DSR2010 GR :
PAR
LE 13 NOVEMBRE 2018
QUESTIONS 3, 4, 6, 11, 13, 15 et 16
3 –Expliquez en quoi l’industrie du fret ne respecte pas les deux principes de bonne gouvernance, dont la transparence et la redevabilité.
D’abord, l’industrie du fret ne respecte pas les deux principes de bonne gouvernance. En fait, la transparence et redevabilité vise l’engagement des citoyens dans la gestion des affaires publiques. Dans le cas-ci, les informations administratives ne sont pas à la disposition des citoyens. Aucun compte rendu de leur travail est diffusé. Il y a aucune accessibilité à l’information, puisque celle-ci est particulièrement cachée du publique. Par exemple, même si le transport maritime représente une partie importante du commerce mondiale, on ne sait pratiquement rien des entreprises de ce secteur. Par ailleurs, l’action d’être redevable n’est aucunement respecté, car elle n’est d’aucune redevabilité à l’environnement. Aussi, l’entreprise a des comptes à rendre non seulement à l’environnement, mais à la société, puisque les effets de l’activité industrielle vont bien au-delà du cercle des parties prenantes directes sur l’entrepris. Les activités affectent non seulement l’environnement, mais la société aussi.
Définitions :
Redevabilité : « Il convient qu’une organisation soit en mesure de répondre de ses impacts sur la société, l’économie et l’environnement. » (Page 75)
Transparence : « Il convient qu’une organisation assure la transparence des décisions qu’elle prend et des activités qu’elle mène lorsque celle-ci ont une incidence sur la société et l’environnement (accessibilité). » (Page 75)
4 –L’organisation maritime internationale (OMI) souffre d’un problème de légitimité morale structurelle. Expliquez pourquoi à partir des informations tirées du documentaire.
« La légitimité morale repose sur un jugement de valeur du comportement de l’organisation. Pour obtenir une légitimité morale, une organisation se conforme aux valeurs et aux idéaux de son environnement, en atteignant des résultats éthiquement attendus ou en intégrant des institutions possédant déjà une légitimité morale. » Par exemple, le partenariat avec l’OMI sert de règlementation maritime. Elle se charge de réglementer le secteur et prévenir la pollution des navires. L’organisation veillera à comprendre les enjeux et les défis émergents, et à s’assurer de suivre des pratiques responsables à la fois dans les procédés de production et dans la commercialisation de ses produits. Par contre, ici, l’organisation maritime internationale souffre d’un problème de légitimité morale structurelle (portant sur les caractéristiques propres à l’organisation) puisqu’elle ne veut pas fâcher personne, mais doit agir en leader. En fait, la participation à l’OMI dépend de la taille de la flotte du navire. En d’autres mots, cela veut dire qu’elle vend la nationalité aux armateurs les moins consciencieux. Tout se tient alors au sein de l’argent.
6 –Selon cette typologie, comment qualifiez-vous le comportement de l’entreprise de l’armateur John Fredriksen en particulier ?
Je qualifierais le comportement de l’entreprise de l’armateur John Fredriksen, comme étant égoïste et malhonnête. Je qualifierais l’entreprise au contraire d’être une industrielle droite et honnête, mais mania, comme cité dans le documentaire. En d’autres mots, une entreprise qui contient une énorme fortune, qui ne parle jamais de ses affaires en public et ne paie pas d’impôts. L’entreprise cherche à maximiser son profit au détriment de la société et de l’environnement. Je qualifierais même le comportement étant amorale (les valeurs qu’elle véhicule sont la recherche de profit et la productivité).
11 –Les stratégies de réponse sont décrites à l’article 3. L’industrie du fret maritime étant sous le radar, elle n’a pas à répondre de ses impacts. À quelle stratégie de réponse fait-elle appel si on considère son manque de transparence, le mode de financement de l’OMI et l’évitement fiscal ?
« Les entreprises doivent s’adapter à l’évolution de l’enjeu sociétal. Elles répondent aux pressions exercées par les parties prenantes de leur environnement en élaborant des stratégies de réponses qui vont de l’approche défensive au comportement proactif. » (Page 357) Dans le cas-ci, l’industrie du fret maritime répond de manière défensive. Elle utilise des stratégies défensives comme la manipulation, l’évitement et le déni de responsabilité. Par exemple, chaque navire porte un drapeau. Les lois du pays du drapeau sont appliquées. Les navires peuvent alors s’éclipser de leur pays d’origine de cette façon. Le navire peut utiliser un autre drapeau pour s’enlever certaines obligations (évitement fiscal). Elle va jusqu’à engager une main d’œuvre ailleurs pour payer moins cher (manipulation). Aussi, Elle se cache des caméras, on n’en sait pratiquement rien sur l’industrie maritime et ses conteneurs. Elle diminue alors les coûts de son transport. L’industrie maritime apporte une réponse ne résolvant pas les problèmes.
13 –Au sens de Raufflet et Bird, cette industrie a-t-elle des défis éthiques à relever ? Expliquez.
Les entreprises internationales qui exercent leurs activités dans les pays en développement font face à de nombreuses situations complexes. Du côté de l’industrie maritime, les défis éthiques à relever sont les suivants : favoriser l’équité dans le milieu de travail, éviter un développement fracturé, résoudre les problèmes de sécurité et devenir une entreprise citoyenne.
Problème de sécurité au niveau des employés : Accidents de travail souvent causés par l’humain (fatigue, dépression).
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