Devoir de Management des Entreprises CNED BTS AG PME-PMI 1ère année

Le Cas que nous allons étudier aujourd’hui est celui de la SA Numériperf qui est une entreprise qui vend des logiciels aux PME et fait des formations pour les utiliser. L’entreprise est dirigée par Marie-Louise DEFERT et anciennement codirigée par elle-même et Jean-Charles qui est aujourd’hui directeur du service programmation. L’entreprise a été créée en 2000 et compte 150 collaborateurs.

Analyse de la situation de l’entreprise:

1.        Selon la typologie de Likert, le style de direction de Marie-Louise sur les 5 dernières années est un style autoritaire. En effet, elle prend des décisions et les annonces ensuite aux autres membres de l’entreprise. Elle ne laisse aucune initiative aux salariés, utilise des menaces et sanctions et ne prend pas en compte le bonheur de ses salariés.

Selon la typologie de R. Blake et J.-S. Mouton, le style de direction de Marie-Louise est le style 9/1 ou style taylorien car elle recherche l’efficacité de la production mais ne prend pas en compte le bien-être des salariés.

Selon la typologie de Likert, le style de direction de Jean-Charles depuis la création de Numériperf est plutôt paternaliste. En effet, il dispose d'une autorité qui n’est pas contestée et entretient des relations de proximité avec ses subordonnés. Il prend autoritairement les décisions. Il utilise un système de récompenses et de sanctions comme moyen de motivation. Le bonheur des salariés est pris en compte.

Selon la typologie de de R. Blake et J.-S. Mouton, le style de direction de Jean-Charles est le style 5/5 car il porte un intérêt égal à la production et au bien-être des salariés.

2.        Le DAS de l’entreprise Numériperf est le suivi de ses clients de l’achat d’un logiciel à son utilisation avec l’accompagnement, la formation de prise en main et de perfectionnement et un centre d’appel pour l’assistance après-vente. Ce domaine d’activité permet de se différencier des concurrents.

3.        Au cours des 10 premières années de l’existence de Numériperf, les choix de Marie-Louise et Jean-Charles prenaient en compte les attentes de leurs principales parties prenantes. En effet, tout d’abord, afin de satisfaire les attentes des salariés Marie-Louise et Jean-Charles ont décidé de consacrer environ 1/3 des profits à la hausse régulière des salaires afin que les salariés ne décident pas de changer d’entreprise. Un système d’horaire modulable est aussi mis en place afin de permettre aux salariés de concilier vie personnelle et professionnelle.

De plus, afin de satisfaire les actionnaires, 1/3 des profits leur sera reversé et le tiers restant sera réutilisé pour l’autofinancement de l’entreprise ce qui aidera à sa pérennisation.

Enfin, afin de satisfaire ses clients, l’entreprise a un suivi de ses clients qui dure de l’achat d’un logiciel à sa prise en main.

4.        La prise de décision de Marie-Louise concernant le recrutement de Jérôme illustre bien un comportement fondé sur la rationalité limitée. En effet, la rationalité limitée correspond au fait que les individus sont rationnels mais possèdent des connaissances limitées qui vont les empêcher de faire le meilleur choix. Lors du recrutement de Jérôme, Marie-Louise prend la décision seule de le recruter. Comme ses connaissances sont limitées dans l’informatique, qu’elle ne s’est pas assez informé sur Jérôme et comme elle n’a pas consulté Jean-Charles et les formateurs. Son comportement ne peut être que fondé sur la rationalité limitée.

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