Devoir 1 marché du cacao
Étude de cas : Devoir 1 marché du cacao. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mamnat • 5 Janvier 2016 • Étude de cas • 1 431 Mots (6 Pages) • 6 584 Vues
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MARCHE DU CACAO
Intro :
- Pénurie de chocolat prévue par l’organisation internationale du cacao prévue pour 2020
- Problématique (se servir de l’annonce du sujet)
- Annonce du plan
I. caractéristiques du marché du cacao et son évolution en termes de prix
A. caractéristiques
- Prévisions : l’offre sera supérieure à la demande au cours des 5 prochaines années
- L’offre :
- Production mondiale concentrée par un petit nombre de pays :
- 4 pays de l’Afrique de l’ouest, la Côte d’ivoire, le Ghana, le Cameroun et le Nigéria réalisent 70% de la production mondiale
- Le Brésil, l’Equateur, la Malaisie et la République Dominicaine réalisent 20% de la production mondiale
- A eux seuls, ils réalisent 90% de la production
- Les producteurs africains n’ont pas la capacité pour moderniser leur installation => ne peuvent répondre à l’augmentation de la demande.
- Certains producteurs se tournent vers d’autres productions moins couteuses => baisse de l’offre.
- Les producteurs restent majoritairement des petits fermiers indépendants avec des exploitations de très petite taille. Ils ne peuvent répondre à la hausse de la demande.
- La demande :
- Augmentation de la demande :
- Causes :
- arrivée de nouveaux consommateurs (pays émergents comme la Chine et l’Inde)
- augmentation forte de la consommation de chocolat au Japon.
- Maintien de la consommation démesurée de chocolat aux Etats-Unis.
- demande = 4 millions de tonnes de cacao en 2013 (32% de plus qu’il y a 10 ans)
- les pays européens assurent la moitié de la consommation mondiale
- augmentation de la demande de 1,5% en moyenne par an.
- Demande de plus en plus intransigeante : l’UE impose de nouvelles normes de qualité (doc 6)
Transition : O > D => distributeurs face à un dilemme : augmenter leur prix ou réduire la teneur en cacao dans leur produit.
Risque : pénurie de fève de cacao.
B. Evolution du prix du cacao et réaction des offreurs
- Evolution du prix :
- Augmentation du cours du cacao de 9% en 2013
- Le 6 septembre 2013, la tonne de cacao coute 2564$ contre 2104$ le 8 mars 2013 soit une augmentation de 21,8% en quelques mois.
- Elasticité-prix :
- Définition : mesure la sensibilité de la demande de cacao à la variation du prix de celui-ci.
- Cacao : matière première. Mesure de l’élasticité pour connaître la variation de la demande par rapport à l’évolution du prix.
- Interprétation du coefficient d’élasticité
- Réaction de l’offre :
- Au-delà de 2000$ la tonne, le niveau des prix devient incitatif
- Meilleure protection des récoltes
- Augmentation des rendements par l’utilisation de fertilisants
- Investissements pour augmenter leur productivité
- Apparition de nouveaux producteurs comme en Amérique centrale
- Si les prix augmentent, l’offre augmentera. Conséquences :
- Sur le cours terme : hausse des prix (le chocolat deviendra un produit de luxe)
- Sur le long terme : augmentation de l’offre donc retour à l’équilibre entre l’offre et la demande. Donc les prix retrouveront le point d’équilibre. (main invisible de Smith)
II. le dysfonctionnement du marché
A. le marché du cacao au Cameroun ne fonctionne pas de manière optimale.
- Définition d’une concurrence pure et parfaite. Les conditions requises pour obtenir un fonctionnement idéal du marché de cacao sont :
- Atomicité : acheteurs et vendeurs sont nombreux (nul ne peut influencer les prix)
- Homogénéité : les fèves de cacao échangées doivent être identiques et substituables les unes aux autres
- Libre entrée sur le marché : il n’existe aucune entrave à l’arrivée d’un concurrent
- La transparence : l’information des agents économiques est totale
- Mobilité des facteurs de production : le travail et la capital doivent s’orienter vers des emplois rémunérateurs.
- Le marché du cacao n’est pas basé sur une concurrence parfaite.
- Constats sur le dysfonctionnement du marché au Cameroun :
- Asymétrie des informations : les producteurs n’ont pas accès aux informations requises pour négocier les conditions de vente. Les producteurs camerounais reçoivent entre 15% et 8% du prix international moyen par kilo de cacao vendu. (pas de transparence)
- Les acheteurs et exportateurs sont mieux informés du cours de la fève et de la qualité requise. Ils imposent leur domination et achètent moins chers les fèves.
- Concurrence imparfaite. Marché ne fonctionne pas de manière optimale.
B. Moyens mis en œuvre pour améliorer le fonctionnement du marché du cacao.
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