Dans ma maison
Cours : Dans ma maison. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evan Leblanche • 28 Avril 2022 • Cours • 1 189 Mots (5 Pages) • 322 Vues
Kit de survie : thème 2 : Dans ma maison.
Définition du thème :
Positif/mélioratif | Négatif/péjoratif |
- un cocon, une protection aux agressions extérieures (au sens propre ou au sens figuré) : climatique et favorise l’intimité. -un lieu de partage : famille, colocation -un lieu symbolique : maison de famille (nostalgie), lieu qui exprime notre identité, lieu de création (décoration) | -rend compte des inégalités sociales : SDF, habitat insalubre, bidonvilles versus beaux quartiers, immeuble de standing ou villas. -espace privé qui peut être envahi par le monde du travail. -lieu de réclusion subie : prison , phobie sociale -lieu qui exhibe les tensions : de couples ou familiales. -lieu symbolique employé dans films d’horreur, sentiment d’oppression, maison inquiétante et mystérieuse. |
Grandes problématiques en lien avec le thème :
- Dimension sociologique, économique et politique . En quoi la maison représente-t-elle nos différences sociales ? Dis-moi où tu habites et je te dirai qui tu es. Quelle part ce lieu accorde-t-il à la sphère intime et à la sphère publique ? (place de la vie intime et du travail dans la maison) Quelles pièces pour quels usages ? (chambre, cuisine, bureau, salon, jardin, grenier, cave, garage, salle de bains).
- Dimension psychologique et sociologique : lieu où l’on se refugie ou l’on s’isole du monde ? La maison est-elle un cocon, un élément de protection favorisant le bonheur, un lieu de retraite volontaire ou au contraire peut-elle représenter une forme de réclusion, de prison (phobie, lieu des tensions de couple ou familiales, incarcération) ?
- Dimension professionnelle et culturelle : architecture, décoration, sécurité et aménagements d’intérieur. La maison, un habitat confortable ou un espace soumis aux modes et à la surconsommation ? Maisons polluantes ou maisons durables ? Choix des types d’habitat.
- Dimension esthétique et culturelle : la maison un lieu propice à l’imagination : des projets les plus utopiques des architectes ou artistes aux représentations inquiétantes de ces lieux propices aux huis-clos (films d’horreur, maison hantée).
Exemples de référence pour enrichir l’écriture personnelle.
- Les différents types d’habitat.
-la définition de ce qu’est un SDF : population très hétérogène car elle comprend des individus qui ont une vie précaire mais qui ne sont pas obligatoirement marginalisés (CDD, contrat intérim, difficultés à pouvoir obtenir un logement dans des villes où le prix du logement est élevé, difficulté à trouver une caution).
Article de Gilles Marchand : « Qui sont les sans domiciles fixes ? »
-Le cabinet d’architectes Clé Millet a développé des habitats de 15 m2 modulables avec une isolation thermique forte pour accueillir des populations qui ont besoin d’habitats d’urgence.
-Pascal Legué : « La maison individuelle, un idéal de vie ? » : l’article revient sur l’explosion de l’achat des pavillons symbolisant la recherche des professions intermédiaires : idéal de vie liée à l’idée de propriété (intérêt financier de l’investissement) et à l’idée de développement de la famille.
-Extraits du film Mon Oncle de Jacques Tati (1959) : maison individuelle : l’idéal de la bourgeoisie : fierté de la maitresse de maison à montrer ses gadgets et son mobilier plus esthétique que confortable (exemple du canapé), mais maison froide, aseptisée et déshumanisée (le fils s’ennuie et s’amuse davantage avec son oncle qui habite les quartiers populaires où il y a plus de vie) où les objets semblent plus hostiles que bienveillants : cuisine sans saveur et garage qui se referme sur le couple.
-la vie dans les banlieues avec le film de Bertrand Blier, Buffet froid : isolement et solitude dans un immeuble de banlieue où les personnages principaux sont les seuls locataires : existence absurde et vide de sens : pas de travail, pas de but, état dépressif et suicidaire du héros.
-Exemple de l’immeuble haussmannien construit au XIXe siècle pendant la révolution industrielle et le réaménagement des grands axes parisiens avec les grands magasins : le 2e étage le plus lumineux attribué aux familles bourgeoises, les chambres de bonnes au dernier étage encore aujourd’hui habités par les plus précaires comme étudiants ou retraités.
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