DSR2010-Osisko
Étude de cas : DSR2010-Osisko. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stéphanie Lavoie • 14 Octobre 2016 • Étude de cas • 831 Mots (4 Pages) • 1 753 Vues
Exercice Osisko – DSR2010
Légitimité
1. Osisko bénéfice-t-elle d’une certaine légitimité ici? Si oui, de quel type selon la typologie de Suchman (1995)? Justifiez.
Selon la typologie de Suchman (1995), oui on peut dire que Osisko bénéficie d’une légitimité morale. en effet la légitimité morale se base sur un jugement de valeur est fondé sur un objectif de bien commun. en analysant le cas, on remarque qu’Osisko se conforme aux demandes et besoins des parties prenantes. Elle souhaite tenir compte des préoccupations et suggestions des parties prenantes, et créer une nouvelle culture d’entreprise minière responsable qui place les principes de durabilité au cœur des préoccupations d’Osisko pour le projet Malartic et ceux qui suivront.
2. Toujours selon la typologie de Suchman (1995), sur quelle(s) base(s) peut-on remettre en cause la légitimité de Osisko ? (citez deux formes de légitimité) Justifiez.
- Les bases pour remettre en cause la légitimité d’Ossisko selon la typologie de Suchmann sont :
- Ossisko s’excuse quant au fait de ses réunions le 28 Mai 2007.
- Les résidents dénoncent le fait que les réunions du GCD ne sont pas public.
- Il y ‘a une réformation d’un comité de surveillance du projet de relocalisation, le comité de vigilance de Malartic et d’autres citoyens ce qui donne lieu à une rencontre publique avec période de questions
•Le vérificateur général déplore l’absence de concentration entre le ministère et MANF. La BAPE (évaluation décriée par les organisations locales et régionales craignent un risque.
5- En utilisant le modèle de Mitchell, Agle and Wood(1997),
- Identifiez trois parties prenantes sailllantes en utilisant des éléments du modèle.
- La première partie prenante sont les citoyens de la ville. En effet, ils ont un pourvoir d’influence important étant donné qu’en cas de désaccord ou de boycotte du projet, l’entreprise ferait face à un obstacle de taille. Ensuite, ces derniers détiennent aussi le droit à une revendication légitime quant à ce sujet d’ampleur car cela touche leurs environnements de vie quotidiens sociaux et même de santé d’ou leur droit de réclamation légitime. ceci étant dit, le fait que ce projet nécessite le déplacement et la rélocalisation de plusieurs résidences et habitations, on peut clairement identifier que la saillance de cette partie prenante est élevée car les trois attributs (pouvoir, légitimité et urgence) sont présents et nécessite des actions rapides et concrètes.
- La deuxième partie prenante est celle des groupes de pressions qui sont contre ce projet et ses fondements. Ils déplorent plusieurs revendications basés sur la morale du projet, sa sécurité ou encore son coté légale. La saillance de cette partie prenante est plutôt faible étant donné qu’on pourrait y attribué qu’un seul attribut selon le modèle de Mitchell et al, celle de la légitimité. Leurs revendications ne présente pas de danger potentiel.
- La troisième partie prenante est le gouvernement du Québec. La saillance de cette partie est quand à elle modérée étant donné que deux attributs sont présents; le pourvoir et la légitimité. En effet, c’est à la suite du rapport que produit BAPE et le décret qu’émet MDDEP que la gouvernement du Québec dépose un projet de refonte de la loi sur les mines qui va resserrer les règles de cette industrie, sans toute fois amorcer quelconques changements radical. Dés lors les discussions ne sont pas directes mais sont tout de même existantes.
- Pour chacune de ces trois parties prenantes, comparez les stratégies recommandées par Mitchell et al. (1997) et celles qui sont employées par Osisko.
- Pour la première partie prenante, les citoyens de la ville, Mitchell et Al.(1997) recommande une stratégie de dominance puisqu’ils ont pouvoir et légitimité de faire changer les choses. Par contre, dans le cas Osisko, cette partie prenante n’est pas dominante mais bien soumise puisqu’elle accepte quand même la rélocalisation des élèves dans des écoles différentes ainsi que la rélocalisation des maisons. Selon Mitchell et Al. (1997), une partie prenante qui montre du pouvoir ainsi que de la légitimité peut influencer l’entreprise et éviter toutes sortes de problème qui affectent le bien être de la communauté.
- Pour la deuxième partie prenante, les groupes de pressions qui sont contre ce projet et ses fondements, Mitchell et Al. (1997) recommande une approche requérante et dépendante. Par contre, dans le cas Osisko, cette partie prenante dégage plutôt une approche discrétionnaire puisqu’elle ne présente aucun danger potentiel envers l’entreprise. Ils déclarent beaucoup de revendications basé sur la morale et la sécurité de ce projet mais aucunes empêche la rélocalisation ainsi que tous les problème causé par implantation du mine dans ce secteur.
- Pour la troisième partie prenante, le gouvernement du Québec, Mitchell et Al. (1997) recommande une stratégie définitive. Par contre, dans le cas Osisko, cette partie prenante montre une approche dominante parce qu’elle amorce un projet de refonte de loi sur les mines, mais sans toute fois faire des grands changements radicaux. Elle a le pouvoir et la légitimité de faire changer les choses et tenir compte de la sécurité des citoyens ainsi que l’environnement, mais elle n’utilise pas son plein pouvoir.
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