Cas Doral

         RÉSUMÉ DU CAS 
« DORAL INTERNATIONAL : LES ENJEUX DE L’IMPARTITION DANS LA FABRICATION DE BATEAUX DE PLAISANCE»

Ce cas porte sur Doral International, un fabricant de bateaux de plaisance.  On nous propose une réflexion autour des activités que l’entreprise compte réaliser à l’interne et celles dont elle doit confier à des fournisseurs externes.  Ne pouvant rivaliser avec des concurrents qui misent sur des produits bas de gamme dans une production de masse, Doral a choisi de se concentrer sur la satisfaction d’une clientèle exigeante soucieuse des détails. D’ailleurs, ils se considèrent eux-mêmes comme la « Mercedes » des bateaux de plaisance. Pour ce faire, le constructeur mise, d’une part sur la recherche et développement (R et D) et d’autre part sur un parc de plus de 600 fournisseurs.

Le service de recherche et développement est très dynamique et cherche à toujours conserver une longueur d’avance sur la concurrence. Les avancées sont si rapides que la protection par les brevets est inutile et n’empêcherait pas les tentatives de copie par les autres constructeurs navals. Toujours à l’avant-garde, la compagnie n’hésite pas aussi à répondre aux besoins spécifiques de leur clientèle en créant des embarcations sur mesure. C’est une autre façon de se démarquer de la concurrence.

En ce qui concerne les fournisseurs de notre constructeur, il en ressort un noyau d’une plus grande importance. En effet, du parc des 600 fournisseurs, une vingtaine d’entre eux sont considérés comme « majeurs » pour Doral. Ces fournisseurs locaux sont très engagés dans le succès du fabricant de bateaux puisqu’il existe une grande interdépendance entre eux. Qu’il s’agisse de coentreprise, de sous-traitant classique ou de traitement à l’interne, il ne semble pas y avoir encore de friction. Pas encore, puisque l’entreprise est en expansion.  Le gestionnaire se questionne sur l’optimisation du découpage des tâches entre l’interne et l’externe de certaines pièces.

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