CEJM BTS MCO
Synthèse : CEJM BTS MCO. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Johanna7788 • 12 Avril 2020 • Synthèse • 2 095 Mots (9 Pages) • 1 605 Vues
CH VII/ Comment l’entreprise organise t- elle ses Ressources ?
SYNTHÈSE
La performance de l’entreprise dépend, en grande partie, de l’organisation de ses ressources.
I. Les processus de l’entreprise
Une organisation optimale des ressources nécessite que les activités réalisées par l’entreprise soient structurées en processus.
L’AFNOR (Association française de normalisation) donne la définition suivante du processus :
Ensemble d’activités corrélées ou interactives qui transforme des éléments d’entrée en éléments de sortie .
Précisions :
• Les éléments d’entrée d’un processus sont généralement les éléments de sortie d’autres processus.
• Les processus d’une entreprise sont créateurs de valeur ajoutée.
• Ne pas confondre processus et procédé. Le processus est « le quoi faire dans un ordre prédéfini », alors que le procédé est « la façon de faire » une tâche.
1. Représentation schématique des processus de l’entreprise
II.Les parties prenantes et leurs rôles
La définition de Freeman selon laquelle « une partie prenante dans l’organisation est [par définition] tout groupe d’individus ou tout individu qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs organisationnels » nous fait comprendre que les parties prenantes, et plus particulièrement les parties prenantes internes peuvent devenir sources de contre-pouvoir.
les parties prenantes ont une stratégie personnelle (un intérêt personnel), et cherchent à détenir plus de « pouvoir » (pouvoir informel et pas seulement hiérarchique) en augmentant leur « zone d’incertitude », qui n’est pas totalement contrôlable par les autres parties prenantes. La maîtrise de ces zones d’incertitude est liée à quatre sources possibles de pouvoir :
• des compétences particulières (ex. : un groupe d’ingénieurs réseaux) ;
• des contacts particuliers avec l’extérieur (ex. : un groupe de commerciaux) ;
• un accès à certaines informations avec une rétention volontaire (ex. : un groupe de secrétaires) ;
• une maîtrise des règles organisationnelles (ex. : des chefs de service).
C’est ainsi qu’au sein des entreprises de nombreuses relations de pouvoir informelles coexistent.
Pour comprendre les entreprises, il faut donc rechercher les stratégies personnelles des différentes parties prenantes et comprendre les relations de pouvoir entre eux. Les intérêts divergents des acteurs expliquent l’existence de ces conflits.
III .Les ressources et compétences de l’entreprise
Chaque entreprise a ses propres ressources et compétences qui peuvent être à l’origine d’un avantage concur- rentiel grâce à l’effet d’expérience.
1.Les ressources
Définition : Les ressources de l’entreprise sont des actifs spécifiques à l’entreprise qui ne peuvent pas faire l’objet d’échanges sur des marchés.
On distingue les ressources tangibles et intangibles :
Ressources tangibles
Ressources humaines : (effectif, les métiers…)
Ressources physiques et technologiques : (le nombre d’unités, de lignes de production, les équipements…)
Ressources financières : (le capital social, les bénéfices…)
Ressources intangibles
Ressources humaines : (les compétences individuelles)
Ressources immatérielles :
• Ressources technologiques : logiciels, brevets…
• La structure organisationnelle, compétences collectives…
• Les marques, la notoriété, l’image de marque…
2.Les compétences
Déf. Les compétences d’une entreprise représentent l’ensemble des savoir-faire collectifs organisés per- mettant de réaliser une tâche ou une activité en combinant des ressources.
On distingue les compétences individuelles et les compétences collectives :
Compétences individuelles
Compétences collectives
Compétences transversales (génériques)
Savoirs, savoir-faire et savoir-être mobilisables dans diverses situations professionnelles : maîtrise de langues vivantes, d’outils bureau- tiques… ; capacité à travailler en équipe, capacité d’adaptation…
Compétences spécifiques (transférables)
Savoirs, savoir-faire et savoir-être attachés à des situations profes- sionnelles données, MAIS pouvant être mis en œuvre dans d’autres contextes professionnels (ex. : les compétences spécifiques de l’ingénieur qui peuvent être transférables vers le métier de technico-commer- cial).
Ensemble des savoirs et savoir- faire tacites complémentaires ou partagés dans le cadre d’échanges
informels (Michaux, 2003), vecteurs de synergies nées d’interactions permanentes, même conflictuelles, entre les membres d’une équipe de travail.
3.L’effet d’expérience pour acquérir et conserver un avantage concurrentiel
Une gestion optimale des ressources et compétences d’une entreprise est susceptible de lui permettre d’acqué- rir ou de conserver un avantage concurrentiel grâce à l’effet d’expérience.
L’« effet d’expérience » permet la diminution du coût unitaire de production chaque fois que le volume de production augmente .
Les principales raisons de l’effet d’expérience :
• L’effet d’apprentissage : plus on fait quelque chose, plus on
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