CAS EDF

CAS EDF

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1. L’entreprise EDF, anciennement monopole en tant que fournisseur d’électricité, a dû faire face à la libéralisation du marché de l’énergie en 2007 et l’intensification de l’usage de nouvelles technologies. Les conséquences ont été l’entrée de nouveaux concurrents sur le marché, aussi bien des énergéticiens que des télécoms ou des sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) qui cherchent à se positionner sur le secteur de la domotique ; le risque d’ « ubérisation », c’est-à-dire, le risque que ces acteurs s’adressent directement aux clients en s’affranchissant des règles de fonctionnement historiques du secteur de l’énergie est réel et pousse EDF a réagir en créant des partenariats. Le but est de travailler ensemble en développant des pôles de compétitivité plutôt que rendre le secteur hyperconcurrentiel.

La transition énergétique, qui, du fait d’une perpétuelle évolution des technologies et de leurs coûts d’investissement très élevés, rend difficiles, à long terme, la visibilité du marché et l’élaboration d’une stratégie.

1. La « maison connectée » ou « Smart Home » s’inscrit dans une démarche écologique et économique puisqu’elle permet de mieux gérer sa consommation. Dans un monde où le développement durable devient une nécessité, Il est important pour un acteur historique comme EDF de suivre le mouvement de la transition énergétique et numérique. La « maison connectée », en tant que nouveau marché en développement  est une opportunité à saisir pour une entreprise comme EDF qui bénéficie d’une bonne image aux yeux des français. La domotique touche à l’intimité et le traitement de données personnelles.  En tant qu’acteur de confiance, l’entreprise peut se positionner grâce à ce lien émotionnel comme leader sur ce nouveau marché grâce à sa filiale Sowee et la station du même nom qui vise à améliorer le bien-être des clients et à être développée au fil des évolutions technologiques (voitures électriques, panneaux solaires…).

Les clients d’Engie, leader dans le gaz, pourraient se laisser séduire par EDF qui est encore faible dans ce secteur grâce à ce produit d’appel.

1. D’autres acteurs font leur entrée comme les « GAFA » (Google, Apple, Facebook et Amazon), des télécoms (Orange), des SSII mais aussi des nouvelles start-up. Spécialisés dans les technologies de digitalisation, ils proposent des applications capables de gérer des objets connectés (thermostats, …) et se suivre sa consommation d’énergie. Pour se faire une place sur ce marché très concurrentiel, ces acteurs créent des partenariats avec les grands distributeurs d’énergie déjà en place, « les utilities ».
2. EDF doit prendre conscience de la transition énergétique actuelle.  Les économies d’énergie sont au cœur des réflexions. Pour y parvenir, les objets connectés permettant la gestion de sa consommation sont des outils indéniables qui représentent un secteur porteur.  
   A l’ère du numérique, tout le marché de l’énergie est en restructuration. Faire des changements est indispensable pour rester dans la course et ne pas se faire dépasser par les sociétés de NTIC.

EDF a mis en place le plan stratégique Cap 2030 mettant l’accent sur l’innovation au service de ses clients avec sa filiale Sowee et l’application e.quilibre, en créant des partenariats stratégiques avec Orange ou Delta Dore. En soignant son service de relation clients, EDF espère rester un acteur incontournable en tant que fournisseur historique dans l’accompagnement de leurs nouveaux usages. Afin de gagner en parts de marché, il souhaite démocratiser la « domotisation » des habitats en proposant des tarifs accessibles. L’objectif est de séduire 1 million de clients supplémentaires avec Sowee d’ici 2025.

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