Ballons GPL.

Si Ballons GPL décide d’aller de l’avant dans son projet de changement de référentiel comptable, elle devra appliquer la norme IFRS 8 au sujet des secteurs opérationnels. En effet, cette norme qui n’a pas d’équivalent en NCECF, doit s’appliquer lorsqu’une entreprise a un secteur qui a une importance d’au moins 10% du chiffre d’affaires.

Dans le contexte de l’entreprise, la vente de ballons au Canada représente 16% du chiffre d’affaires. Selon IFRS 8, « un secteur opérationnel est une composante d’une entité :

a)qui se livre à des activités ordinaires dont elle peut tirer des produits et pour lesquelles elle peut engager des charges (y compris des produits et des charges relatifs à des transactions avec d’autres composantes de la même entité);

b) dont les résultats d’exploitation sont régulièrement examinés par le principal décideur opérationnel (PDO) de l’entité en vue de prendre des décisions sur les ressources à affecter au secteur et d’évaluer la performance de celui-ci;

c)pour laquelle des informations financières distinctes sont disponibles ».

D’après les informations fournies au regard de la situation actuelle, le chef de la direction porte une attention particulière aux ventes de ballons au Canada car il est en possibilité de déterminer une variation importante dans les ventes de ballon au Canada. De plus, des charges sont engagées spécifiquement pour cette composante car trois superviseurs ont été embauchés ce qui a augmenté les frais généraux et administratifs.

De ce fait, si l’adoption des IFRS est effective, il faudra appliquer la norme IFRS 8, qui demande la diffusion de beaucoup plus d’informations afin de représenter la performance de l’entreprise plus en détail sur les marchés boursiers.

L’adoption des IFRS imposera à l’entreprise de travailler en parallèle entre deux référentiels (IFRS et NCECF) afin de pouvoir offrir aux lecteurs des états financiers un comparatif pour la première année d’adoption des IFRS. Compte tenu de la taille de votre équipe actuelle, et le travail à effectuer pour le passage aux IFRS, il faudra embaucher le personnel nécessaire et avec la compétence suffisante pour la bonne transition de référentiel. En effet, selon le rapport des auditeurs externe, l’employé mandaté pour le passage aux IFRS, est actuellement très occupé par ce mandat et n’est pas capable de remplir ses fonctions intégralement. De plus, l’adoption des IFRS demande la mise en place de certaines normes qui n’étaient pas exigées ou qui n’existaient pas selon les NCECF. Il s’agit d’un processus très onéreux pour une entreprise, entre les coûts à défrayer pour l’entrée sur les marchés boursiers ainsi que les coûts afférents au personnel présent dans l’entreprise et ceux à embaucher.

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