Assurance de base
Étude de cas : Assurance de base. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MONLOGUE • 22 Février 2020 • Étude de cas • 411 Mots (2 Pages) • 423 Vues
Conclusion
L’objectif d’une banque demeure une meilleure performance étant donné son environnement et les risques à gérer. La BI n’y fait pas exception et rencontre des risques communs aux BC à différents niveaux d’exposition. Les plus importants pour les BI sont les risques de liquidité, de crédit et opérationnel. Le risque de liquidité, le plus présent dans les BI, provient de l’incapacité à couvrir les engagements ou d’accroitre les actifs . La BI éprouve des difficultés de gestion de la liquidité notamment le placement des liquidités, le refinancement et la conversion des actifs bancaires en liquidités. Les BI semblent maitriser le désajustement des échéances qui peut générer un problème de liquidité quand la banque prête à long terme et emprunte à court terme. Selon Bourakba and Belouafi (2015), sur la période 2000- 2012, les BI du Golfe pratiquent une transformation positive des échéances (positive maturity transformation) et créent plus de monnaie qu’elles n’en détruisent. Le risque de crédit est source d’instabilité dans le système bancaire. Ferhi and Chkoundali (2015) suggèrent que les BC ont un important risque de crédit relativement aux BI. Selon Berger et al. (1997), une mauvaise gestion des coûts internes intensifie le risque de crédit. Abedifar et al. (2013) montrent que, relativement aux BC, sur la période 1999-2009, le risque d’insolvabilité est moindre dans les petites BI. Le risque opérationnel, dû aux pratiques internes insuffisantes ou non probantes, influence la prise de décision par différentes voies notamment en raison du manque d’expérience et l’absence de familiarité avec les instruments financiers (Ray and Cashman, 1999 ; Srairi, 2010). La solidité d’une banque dépend du financement de projets d’investissements profitables et de sa réputation. Les BI, en plus des risques conventionnels, font face aux risques spécifiques : le risque commercial translaté, le risque de non-conformité religieuse, le risque d’investissements spécifiques et l’enchevêtrement des risques. Le risque de non-conformité religieuse est dû à la divergence d’interprétation entre les écoles de pensée et, par ricochet, entre les membres du comité Chariaa sur la légitimité d’un produit. Ce risque affecte particulièrement la réputation d’une BI dont il peut résulter un retrait massif des dépôts et une non-acceptation de ses produits par les autres institutions financières islamiques. Les risques sont spécifiques à certaines activités. Les contrats Ijara obligent à la gestion et l’entretien du bien. Les contrats PLS nécessitent un suivi coûteux, une négociation des taux de partage des profits ou des pertes qui s’ajoutent à la volatilité du rendement lié aux projets sous-jacents financés.
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