ADM 1018 appel aux leaders

 Appel aux leaders d’ici est, un texte d’opinion d’Eric Bondo, publié dans Le devoir en février 2011. Dans son texte, l’auteur nous présente sa vision du leadership. Celle-ci se résume en quelques points importants. Premièrement, Bondo fait une distinction entre les leaders et les faux leaders, ce qu’il appelle « chefs des pleutres ». Pour lui, les leaders ont une caractéristique principale qui les différencie des autres personnes, ils n’ont pas peur d’agir. Ainsi, ils sont toujours les premiers à agir et les autres se contentent de les suivre. Pour ce qui est des faux leaders, Bondo les définit comme des personnes qui prennent la parole contre l’action et utilise la peur pour maintenir le statu quo. L’auteur présente les leaders comme étant le plus souvent humbles et peu reconnus en tant que tel. A contrario, il représente les faux leaders comme étant plus visibles et plus entendus dans nos sociétés. Pour illustrer les idées de M. Bondo, les leaders du Flower Power seraient probablement selon lui de vraies leaders. Des personnes issues du « peuple » inspirant des centaines de personnes en leur donnant le courage de se rassembler pour un but commun et s’opposant aux décisions prises par les personnes qui les gouverne, semble être ce que Bondo considère comme de vraies leaders. Pour parler un peu plus de ceux qui gouvernaient en ces temps, Bondo les considèrerait probablement de faux leaders, puisqu’ils se basaient sur la peur du communisme et des Russes afin de perpétuer le statu quo d’agressivité envers l’URSS. Cet immobilisme et cette instrumentalisation de la peur sont selon moi caractéristiques de ce qu’appelle M. Bondo de faux leader. Malgré cet exemple, je me demande tout de même si les leaders du Flower Power pourraient être considérés eux-mêmes de faux leaders. Je crois que oui, je crois que la définition d’Eric Bondo est très dépendante du point de vue de l’observateur. En effet, si l’on se met du point de vue des opposants au Flower Power, les leaders du mouvement peuvent sembler miser sur la peur des conséquences de la guerre afin de conserver un statu quo de laisser-aller face a l’URSS. De plus, du point de vue de l’opposant, le leader du gouvernement peut être qualifié de vrai leader. Un leader prenant la décision de passer à l’action afin de faire changer les choses et poussant les autres à outrepasser la peur de la guerre. Cette vision des choses me semble tout autant légitime que celle que j’ai proposée plus haut. Ce qui m’amène à conclure que la définition de M. Eric Bondo me semble bien adaptée afin de décrire les décisions et les relations qui lient le leader a ses équipiers, mais trop subjective afin de prétendre pouvoir trancher entre vraie et faux leaders.  

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