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Tn2 théorie de l'organisation

Étude de cas : Tn2 théorie de l'organisation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  2 976 Mots (12 Pages)  •  900 Vues

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Travail noté 2

Théories de l’organisation

ADM 1400

Présentation sommaire de l’organisation

L’organisation que j’ai choisie est la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Ce fut pour moi un choix facile et logique puisque j’y travaille depuis maintenant plus de 11 ans. La Commission scolaire de Montréal, anciennement appelée la Commission des écoles catholiques de Montréal (CÉCM), a été fondée en 1846.

Pendant plus de 150 ans, elle a offert des services éducatifs en français et en anglais à la population montréalaise. Le 1er juillet 1998, son nom et sa vocation ont été modifiés suite à l’adoption de la Loi modifiant celle sur l’instruction publique. Elle est depuis devenue une commission scolaire linguistique francophone plutôt que confessionnelle.

La CSDM est un organisme gouvernemental provincial, administré par des élus au suffrage universel, dont la présidence et le conseil des commissaires. Mme Catherine Harel Bourdon siège à titre de présidente du conseil exécutif depuis les élections du 2 novembre 2014, et ce pour un mandat de 4 ans.

 Le budget de la CSDM est planifié et octroyé majoritairement par le gouvernement québécois. Il peut varier selon le parti au pouvoir et selon la situation économique. Il s’élève à plus de 1 milliard de dollars annuellement.  Un peu plus de 70% de son financement vient du ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR). Le reste du budget provient des taxes scolaires de la ville de Montréal.

Aujourd’hui, la CSDM compte plus de 110 000 élèves réparties dans 190 établissements scolaires. Elle est la plus grande commission scolaire du Québec. En plus d’offrir des services éducatifs au secteur jeunes, la commission scolaire offre des services d’accueil aux nouveaux arrivants et des cours de formation professionnelle. Pour assurer un bon maintenant du service offert, la CSDM compte près de 16 000 employés réguliers et non réguliers, ce qui en fait un des plus grands employeurs de la région de Montréal.

La mission de la CSDM peut se résumer ainsi : organiser les services éducatifs, promouvoir et valoriser l’école publique tout en veillant à la qualité des services offerts ainsi qu’à contribuer au développement socio-économique et culturel de la Ville de Montréal.

 Le climat organisationnel est généralement très stable. Cependant, en période de négociation de convention collective, la grogne monte et, encouragés par les différents syndicats, certains moyens de pression sont pris par le personnel. Lorsque les négociations se terminent, c’est le calme après la tempête. L’ambiance revient généralement très positive.

Compte tenu de l’ampleur de l’organisation choisie et de la nature du présent travail, je concentrerai mon analyse métaphorique d’un point de vue d’un membre du personnel de soutien d’une école, dont je fais partie. Ce département comptait dans l’ensemble de la commission scolaire en 2015-2016, selon le site officiel de la CSDM, 14 664 employés répartis dans l’ensemble des établissements scolaires et du siège social. Parmi les postes de ce département, on compte : le personnel de soutien administratif et technique, les surveillants de diner, le personnel de service de garde, le personnel ouvrier, les concierges et aides-concierges ainsi que le personnel de la cafétéria.

À titre indicatif, voici 2 organigrammes représentant les structures organisationnelles. Dans un premier lieu, celle de la CSDM (point de vue de l’organisation général) et dans la seconde, celle de l’école des métiers de l’équipement motorisé de Montréal, où j’ai travaillé pendant 3 ans.

[pic 1]

Figure 1.1 Organigramme de la CSDM

Source : http://csdm.ca/wp-content/blogs.dir/6/files/organigramme-csdm.pdf , consulté le 20 avril 2018

[pic 2]

Figure 1.2 Organigramme de L’École des métiers de l’équipement motorisé de Montréal

Source :  http://ecole-metiers-motorise.csdm.ca/contact/equipe-direction/, consulté le 20 avril 2018

L’organisation vue comme une culture

        La culture est ce qui est commun à un peuple, ce qui le distingue.  Ainsi selon l’UNESCO « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances 1 ». Tout comme la culture d’un peuple, la culture d’une entreprise ou culture organisationnelle, peut se résumer comme étant l’éthos de l’entreprise. Dans le cas présent, l’éthos de l’entreprise représente l’ensemble des valeurs, des normes, des rites et croyance de l’entreprise. C’est l’histoire de l’entreprise, son identité. La culture de l’organisation influence les employés dans leurs actions ainsi que l’ensemble des gens qui interagisse avec celle-ci.

Dans quel environnement culturel la CSDM évolue-t-elle? Quelle est la culture organisationnelle à la CSDM? Comment cette culture organisationnelle affecte-t-elle le quotidien de ses employées et élèves? Est-ce que la culture est la même dans l’ensemble des écoles qui composent la commission scolaire?

Avant 1998, la Commission scolaire de Montréal, anciennement la commission des écoles catholiques de Montréal, était à l’origine une commission scolaire à vocation religieuse. Comme l’ensemble du peuple québécois, sa culture était essentiellement axée sur les bases de la religion catholique. C’est depuis la Révolution tranquille, surtout dans le domaine de l’éducation, une séparation s’est produite entre l’État Québécoise et l’église. Une culture américanisée axée sur la performance est de plus en plus visible dans la population québécoise et à la CSDM.  Depuis quelques années, un classement, basé sur les notes des élèves, est produit par l’institut Fraser. Ce classement permet aux écoles et à l’ensemble de la population de les comparer. Ce classement à une importance moindre pour les écoles publiques régulières, puisque les élèves proviennent en majorité du quartier adjacent à l’école. Cependant, pour les écoles à vocation particulière (sports-études, arts-études, professionnel, etc.), outre la visite physique des établissements par les futures élèves, le classement de l’institut Fraser est une des seules façons qu’a la population de pouvoir les comparer. D’où la culture de la performance que règne à l’intérieur de certaines de ces écoles. Des tests académiques de classement sont requis afin d’y être admis et, même au niveau du personnel, l’engouement à l’intérieur de ces établissements pousse le personnel à se donner davantage, s’impliquer davantage. La performance et la réussite des élèves sont aussi nécessaires au bon fonctionnement administratif dans un certain sens.  L’augmentation de la diplomation des élèves amène l’augmentation du budget octroyer par le ministère à de l’école. Cette augmentation permet ainsi d’augmenter le nombre d’intervenants à l’intérieur de l’établissement, réduisant ainsi la lourdeur des tâches des intervenants et permettant une meilleure implication à la vie étudiante.

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