RIN 2013 TN2

Pour commencer

1. Objet de recherche

Le thème de la conciliation emploi-famille prend de plus en plus d’ampleur au sein de la société québécoise. Aujourd’hui, une bonne conciliation entre le temps personnel et professionnel est considérée comme un critère important chez l’employé, autant comme un salaire et les avantages sociaux. Au sein de la majorité des milieux de travail, nous entendons parler du souci que les employés se font afin de trouver un équilibre entre leurs obligations familiales et professionnelles. Dans ce deuxième travail, le sujet de la conciliation emploi et famille sera abordé de façon plus concrète, à vrai dire, nous allons voir de plus près la situation et l’avis d’un groupe d’employé concernant ce thème, ainsi que leur satisfaction vis-à-vis la faciliter que l’employeur leur procure pour balancer leur vie professionnelle et personnelle.

Ce groupe composé de 20 employés, travaillent au centre d’appel de la Banque Nationale du Canada, plus précisément, au département du service à la clientèle, où j’ai travaillé moi-même pour une durée d’environ de deux ans. Mes collègues ont accepté de répondre avec toute transparence à un questionnaire que j’ai soumis et sur lequel ce travail sera basé. Afin d’appuyer les éléments importants que j’aborderai concernant la conciliation emploi-famille, je me réfèrerai à un certain contenu présenté dans le manuel intitulé Conciliation emploi-famille des temps sociaux de l’auteure Diane-Gabrielle Tremblay.

À des fins de précisions, le département du centre d’appel de la Banque Nationale comporte un peu plus de 100 employés qui sont tous non-syndiqués, cependant, afin de simplifier la collecte des données et la réalisation du travail, j’ai envoyé le questionnaire à 20 personnes, dont la situation personnelle et familiale est différente.

1. Hypothèses

1àre hypothèse : La Banque Nationale du Canada offre aux employés du centre d’appel une flexibilité d’horaire ainsi des journées de congé pouvant les aider à trouver l’équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle.

2e hypothèse : L’employeur exige aux employés une assiduité et une ponctualité qui est comptée à la minute afin d’assurer une meilleure accessibilité aux clients. Par exemple, un retard de 5 minutes affecte les statistiques de l’employé et ce qui peut se refléter sur sa prime de fin d’année. En retour, les employés souhaitent travailler de la maison pour multiples raisons, parmi elles, gagner le temps de transport et éviter les retards pouvant les affecter.

3e hypothèse : La Banque Nationale du Canada tient en compte des demandes et des suggestions de ses employés, on retrouve un programme d’aide aux employés qui leur permettent de parler en anonymat total de leurs préoccupations.

4e hypothèse :

Les employés du centre d’appel se plaignent de la pression du travail, notamment de l’adhérence qui est mesurée par minute, c’est-à-dire, l’employé peut se faire rencontrer par son gestionnaire s’il arrive quelques minutes en retard, ou s’il prend sa pause en retard, qui peut être dû à un appel qui a duré plus longtemps que prévu, ou encore s’il revient de sa pause en retard, etc. Les employés ressentent une pression de travail provenant des gestionnaires, et cela créer une certaine hostilité au sein du milieu du travail, ce qui impactera négativement le point de vue des employés quant à leurs gestionnaires.

1. Méthodologie

Pour ce qui est de la méthode de recherche concernant le thème de la conciliation emploi-famille au sein de la Banque Nationale, j’ai opté pour le questionnaire d’enquête utilisé auprès des employés. Selon moi, c’est une méthode efficace qui nous permet de cibler les questions et de savoir un peu plus sur les détails de la situation des employés au sein du travail. Tel que mentionné plus haut, 20 employés du centre d’appel ont accepté de répondre au questionnaire qui se compose des 3 sections suivantes : Situation personnelle, situation au travail, et la satisfaction vis-à-vis le temps libre et celui consacré au travail.

1. Cueillette et analyse des données :

Quelques jours après avoir envoyé le questionnaire aux employés, j’ai reçu les réponses de ses derniers. Je rappelle qu’il s’agit de 20 employés, dont 14 femmes et 7 hommes. Dans la prochaine section, nous verrons les détails des réponses au questionnaire, ainsi, à des fins de pertinence, les réponses seront comparées avec les résultats de l’enquête menée au Québec dans le chapitre 5 du manuel Conciliation emploi-famille et temps sociaux de l’auteure Diane-Gabrielle Tremblay.

1. Situation personnelle :

En tenant compte des réponses collectées au questionnaire posé, plus précisément dans la section « situation personnelle », nous retenons que l’âge de la grande majorité des répondants, soit 65% se situent dans la tranche d’âge de 18 ans à 45 ans et 35% sont âgés de plus de 46 ans (dont 10% sont âgés de 56 ans et plus). Nous constatons également que 75% des répondants sont en couple (mariés, conjoints de fait, etc.) et 65% ont des enfants à charge (18 ans et moins). Parmi les personnes ayant des enfants à charge, 65% ont indiqué qu’ils sont les responsables principaux de la grande majorité des activités relatives à leurs enfants, 23% ont indiqué qu’ils partagent cela avec leur conjoint(e) et 15% ont mentionné qu’ils ne portent pas cette responsabilité, ce qui nous laisse conclure que c’est l’autre parent qui est le responsable principal. Toujours dans le groupe ayant des enfants, 15% sont monoparentales, 62% habitent avec leur conjoint(e) et enfin, 23% ont la garde partagée. Ajoutons ainsi que 35% de nos répondants ont indiqué qu’ils s’occupent d’une autre personne, que ça soit un parent ou un proche qui a besoin d’assistance (exemple, personne handicapée). Sans oublier aussi de mentionner que 35% du groupe sont aux études.

Les répondants ont eu la chance aussi de s’exprimer concernant leur revenu de ménage, dont, 45% bénéficient d’un revenu de ménage annuel de 70 000$ et plus, ce qui est fort possible le cas de ceux qui habitent avec leur conjoint(e). Pour ce qui est de la tranche de 56 000 à 70 000$ annuel, nous retrouvons 40% des répondants et pour ce qui est du revenu de 40 000$ à 55 000$, le pourcentage s’élève à 15%, ce qui selon moi, fort probable le cas des personnes monoparentales.

Malgré que la majorité des répondants ont un revenu de ménage assez bien (70 000$ et plus), le pourcentage d’insatisfaction du revenu de ménage annuel prenait le dessus du pourcentage de satisfaction, ils étaient respectivement à 70% et 30%. Cela pourrait s’expliquer par le fait d’avoir des enfants ou une personne à charge.

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