Pocahontas : une légende amérindienne

Deabo Yannick Olivier

POCAHONTAS : UNE LÉGENDE AMÉRINDIENNE

INTRODUCTION

En 1607, un navire transportant des colons anglais part vers l’Amérique du Nord en quête de richesses et d’or. À son bord, le capitaine John Smith et le gouverneur John Ratcliffe voguent vers le Nouveau Monde. Sur le Nouveau Monde, Pocahontas (toujours accompagné de ses fidèles amis flit l’oiseau et meeko le raton laveur), la fille du chef de la tribu Powathan, apprend que son père veut la faire épouser Kocoum, un des meilleurs guerriers du village. Le jugeant trop solennel, Pocahontas ne veut pas l’épouser. Elle consulte l’esprit d’un arbre de la forêt, Grand-mère feuillage, afin de savoir quel choix elle doit faire. Ce à quoi elle lui répond d’écouter son cœur. Les colons anglais débarquent en Virginie, installent leur camp et commencent à creuser pour trouver de l’or sous les ordres du gouverneur. De son côté, John explore le territoire et fait la rencontre de Pocahontas. Un regard, les deux personnes sont attirées l’une de l’autre. Mais, entre temps, une guerre semble sur le point d’éclater entre les colons anglais et le peuple de Pocahontas.

Comme énoncé plus haut Pocahontas faisait partir de la tribu Powathan. Les Powhatans sont un Peuple algonquin qui vivait au XVIIè siècle sur les côtes de Virginie. Les Powhatans sont des agriculteurs, des chasseurs et des pêcheurs. Ils cultivent le maïs et le tabac^[1]. Leur vie est riche et aisée. Ils forment une confédération de nations établies dans plusieurs centaines de villages. Les powhatans tout comme l’ensemble des tribus algonquines ^[a]avaient des croyances beaucoup rattaché à la nature, comme on peut le voir dans l’anime ou pocahontas s’adresse à dame feuillage pour avoir des conseils. Le canoë était un moyen de transport vital pour cette tribu.

DÉVELOPPEMENT

Nous sommes en Amérique, alors qu’il n’y avait que des Indiens qui y vivaient paisiblement au milieu d’une nature sauvage et magnifique. Pocahontas est la fille du chef de la tribu Powhatan. Elle est jeune, pratique du canoë, à des conversations avec la nature  joueuse et aime se promener dans les bois. Un jour, un bateau anglais accoste avec des colons à bord à la recherche d’or et d’autres richesses. Parmi ces explorateurs se trouve le jeune capitaine John Smith qui rencontrera Pocahontas avec qui il se liera d’amitié. Les deux seront pris au milieu des conflits entre leurs deux peuples. La vie spirituelle des Powhatans tout comme la majorité des nations algonquines était beaucoup rattachée à la nature^[2]. À la base des croyances des Algonquins se trouve la notion de respect. Cela signifie que chaque élément (animal, plante, insecte, roche, etc.) fait partie du cycle de vie. Chacun a sa raison d’être et mérite autant de respect que tout autre élément. C’est pourquoi seules les ressources nécessaires sont  prises et des offrandes faites en signe de remerciement. Un autre élément important du système de croyances est le cercle. Tout se rapporte au cercle. Les saisons forment un cercle, tout comme la vie. Cette croyance se reflétait également dans les habitudes de chasse. Lorsque les familles se rendaient sur leur territoire de chasse d’hiver, elles utilisaient un secteur différent chaque année. Elles effectuaient une rotation, pour donner le temps à la forêt de se régénérer et aux espèces de se reproduire. Une grande importance a également été accordée aux rêves et aux visions. Par exemple, le chaman avait des visions lui permettant de savoir où se trouveraient les troupeaux et ainsi déterminer où le groupe devrait chasser. Ses visions pourraient également influencer les décisions que le groupe devait prendre pour faire face à l’avenir, notamment en ce qui concerne l’entrée en guerre du clan. Le chaman avait aussi un pouvoir de guérison comme on a pu le voir dans l’anime lorsque kocoum fût blessé par une balle. Dans l’anime on voyait beaucoup pocahontas et son peuple se déplacer en canot. Bien qu’il soit difficile d’attribuer la paternité du canot à un groupe en particulier, ce moyen de transport est souvent associé au peuple algonquin comme on peut le voir chez les Algonquins de la mer^[3]. Ce moyen de transport répondait parfaitement  à la nation de chasseur qu’ils étaient, car leur mobilité était essentielle à leur survie. Ils devaient pouvoir se déplacer rapidement et en silence. Les premiers explorateurs ont affirmé que les Algonquins étaient probablement les meilleurs navigateurs sur les rivières et les lacs en raison de leur capacité à manœuvrer ce bateau sur les rivières les plus dangereuses. Les matériaux utilisés pour sa fabrication devaient donc être légers et faciles à transporter. L’armature du canot était fabriquée avec du cèdre, un bois flexible et résistant à l’eau et la coque était entièrement faite d’écorce de bouleau, cousus avec des racines d’épinette et rendus imperméables par l’application de résine d’épinette et de graisse chauffées. En raison de la fragilité de l’écorce, le maître du canot devait constamment s’assurer d’éviter tout obstacle (roches, branches) pour ne pas percer la coque. Chacun transportait un nécessaire pour pouvoir effectuer rapidement une réparation de la coque. Le canot typique utilisé par les Algonquins pouvait mesurer six mètres et transporter jusqu’à 450 kilos de marchandise en plus de deux ou trois rameurs. Lorsque le commerce des fourrures attira les Européens en Amérique, ceux-ci constatèrent que leurs bateaux de bois étaient totalement inutiles sur les cours d’eau fougueux. Ils adoptèrent rapidement le canot. En raison de leur soif toujours plus grande pour les fourrures, ils construisirent des canots toujours plus grands, jusqu’à 12 mètres de long.

À la fin du premier cycle^[b], l’élève utilise les outils appropriés pour trouver ses repères dans l’espace et le temps. Ils évoquent des événements de la vie quotidienne. Ils décrivent les caractéristiques d’un groupe d’ici ou d’ailleurs. D’hier et d’aujourd’hui. Il décrit les éléments qui composent un paysage, les ressemblances, les différences et les changements. Il utilise un vocabulaire précis ^[c]pour le faire.il pourra entre autre interroger les réalités sociales dans une perspective historique.^[d]

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