Etude de cas: la stratégie de GDF SUEZ
Étude de cas : Etude de cas: la stratégie de GDF SUEZ. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ritalforza • 8 Mars 2013 • Étude de cas • 436 Mots (2 Pages) • 1 223 Vues
La stratégie, comme ensemble d’actions coordonnées en vue d’un ou de plusieurs objectifs, n’est pas l’apanage des dirigeants. C’est un des apports principaux de l’analyse stratégique promue par Michel Crozier et Erhard Friedberg que d’avoir montré comment, dans toutes les organisations et à tous les niveaux, les individus se comportent en stratèges : ils utilisent les marges de liberté dont ils disposent, ils jouent (et trichent) avec les règles, ils élaborent des plans, passent des alliances, etc. Cette approche a profondément renouvelé la façon de penser les comportements en organisation.Le cas GDF SUEZ
La genèse de GDF SUEZ
GDF, entreprise publique, est contrainte en 2004 de se transformer en société anonyme. Poursuivant ce processus de privatisation, l’État, actionnaire principal jusque-là, va se désengager.
Un nouveau processus s’engage même, le 22 juillet 2008, lorsque Gaz de France et Suez fusionnent. Cette opération est le résultat de longues négociations visant à rapprocher le leader français de la distribution de gaz (GDF) et le groupe francobelge Suez qui figure désormais parmi les leaders mondiaux dans les domaines de l’énergie (électricité et gaz) et de l’environnement (eau et propreté).
La stratégie de GDF SUEZ
Aujourd’hui, l’énergie et l’environnement représentent des enjeux majeurs qui dépassent les seules considérations économiques et industrielles. GDF SUEZ se donne comme finalité le développement durable et le place au cœur de sa stratégie. Il s’inscrit dans une croissance responsable et pour répondre à ces enjeux met en place un plan d’investissement de 30 milliards d’euros net sur la période 2008-2011.
Le bouquet énergétique : un atout majeur
Chez GDF SUEZ, il existe un parc de production performant. Il est associé à un portefeuille d’approvisionnement gazier très divers. Grâce à ce mix énergétique, il y a convergence entre le gaz et l’électricité. Par conséquent, les risques liés à l’approvisionnement en énergie sont répartis plus prudemment.
Le groupe s’appuie sur deux énergies :
– l’énergie nucléaire ;
– le gaz naturel, peu polluant.
GDF SUEZ développe un autre axe fondé sur de nouvelles capacités de production. L’hydroélectricité, l’éolien, le biomasse, le solaire, le biogaz composent les énergies renouvelables qui permettent d’émettre moins de CO2 que l’énergie nucléaire, par exemple. L’objectif est de préserver les ressources naturelles, de contribuer à la sécurité d’approvisionnement, à l’indépendance énergétique et à une certaine stabilité de prix.
Les conflits en cours
Toutes ces transformations n’ont pas été réalisées sereinement. Que ce soit du temps de GDF ou du nouveau groupe GDF SUEZ, de nombreux acteurs sont intervenus pour défendre leurs intérêts et peser sur les décisions stratégiques. Le climat est donc assez détérioré et les dirigeants doivent sans doute reconsidérer leurs rapports avec les employés de GDF SUEZ.
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