Est ce que l'on connait mieux autrui que sois même
Étude de cas : Est ce que l'on connait mieux autrui que sois même. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ScrimBiKer • 30 Décembre 2022 • Étude de cas • 799 Mots (4 Pages) • 316 Vues
•──────────────────────────────────•
┏━๑۩۞۩๑━┓
Philosophie
┗━๑۩۞۩๑━┛
•──────────────────────────────────•
Dissertation :
Il m’est plus simple de me connaître que de connaître autrui grâce à la proximité avec moi-même. Ou est-ce que l’on se connaîtrait pas grâce à autrui et à la façon dont il nous voit ? Si je me demande si la connaissance d’autrui est plus facile que la connaissance de soi-même cela peut signifier alors qu’autrui et moi-même sont des objets de connaissance. La connaissance véritable est une connaissance objective d’un objet extérieur. De ce point de vue, autrui étant distant de moi-même, il semble que sa connaissance soit plus facile. De manière générale c’est dire qui on est ou qui est autrui, donc être capable de définir les contours de son ou de notre identité, de se ou de le reconnaître.
Est ce qu’il y a moins de difficultés, moins d’obstacles, à connaître autrui plutôt que soi. L’objet précis du sujet tient à cette seule interrogation ; il ne s’agit pas de statuer sur la possibilité ou non de se connaître ou de connaître autrui, mais seulement sur les niveaux de difficultés de ces formes respectives de la connaissance. Dans un premier lieu, il paraît plus facile de se connaître, car le moi est immédiatement présent et accessible. Dans un second lieu, en un certain sens, l'autre peut plus facilement devenir un objet de connaissance et dans une dernière partie les deux sont indissociables. Pour connaître l'autre, je dois être au clair avec moi-même. Et pour me connaître moi-même, j'ai besoin de la médiation de l'autre. Une connaissance vraiment approfondie, authentique de soi comporte une dimension universelle telle que l'opposition moi/les autres est dépassée. Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible comme le dit Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison". D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée. Mais peut-on séparer la connaissance de soi-même de la connaissance d'autrui ?
La plupart des gens pensent qu’ils se connaissent vraiment, qu’ils savent qui ils sont. Cela vient du fait que l’homme a conscience qu’il existe… La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, au cours de sa vie. On pense se connaître grâce à la proximité avec soi-même. On passe toute notre vie avec nous même et on connaît son caractère, ses points forts ou faibles et comment on gère nos émotions et autres, fin tout ce qui nous compose. On a déjà la conscience de se connaître mais en réalité est ce qu’on se connaît vraiment ? Nous sommes un être avec une âme et des caractéristiques qui nous composent. Ainsi, en se prenant soi-même comme objet de connaissance, on parvient à se connaître, à connaître sa nature. C'est la « pensée », la conscience qui nous définit. L'homme est donc, comme le dit Descartes, une « chose pensante », un « esprit » ou comme le qualifie Pascal un « roseau pensant ». Est-ce qu'on se connaît nous-même ? La connaissance de nos émotions, nos particularités, nos goûts, nos choix, nos désirs est ce qui fait de nous un être humain si spécifique. La connaissance de soi est le savoir que l'on acquiert sur nous même au cours de notre vie et grâce à nos expériences.
...