Devoir maison d'économie: station de ski développement durable
Dissertation : Devoir maison d'économie: station de ski développement durable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Antemb • 19 Mai 2016 • Dissertation • 1 231 Mots (5 Pages) • 1 498 Vues
Devoir Maison d’Économie
Conscients de la fragilité de l’écosystème, nous nous efforçons, depuis toujours, à réduire l’impact environnemental de nos stations de skis. Pour préserver la beauté et la pureté de nos sommets, les stations sont à la pointe de l’innovation en matière d’écologie et de développement durable, notre station située à Avoriaz en est la preuve nette. En 2013, Avoriaz a été élue la station de ski la plus innovante en matière de développement durable lors des World Snow Awards à Londres. Cette station familiale et entièrement piétonne, permet aux voyageurs de passer d'agréables vacances loin du stress du quotidien. Avoriaz s'est distinguée dès sa création en 1966, en interdisant les voitures et en construisant des résidences avec un concept d'isolation à l'extérieur. Notre station a su au fil des années prendre des initiatives et devenir l’une des stations les plus avancées en termes de développement durable.
Notre station répond-t-elle aux besoins du marché des pistes de skies en termes de développement durable et quels peuvent être ses améliorations ?
Ainsi, dans cette note structurée nous allons connaitre la position d’Avoriaz face au développement durable et évaluer sa politique. Puis enfin, nous essayeront de trouver d’autres solutions.
I- Développement durable, ses principes et son lien avec les stations de skis
Tout d’abord la croissance entraine une augmentation de la production de biens et services ce qui influence la consommation de capital, et notamment la destruction de capital naturel. En épuisant les ressources naturelles, mais aussi en polluant l'environnement, la croissance peut réduire les différents stocks de capitaux disponibles et menacer l'équilibre des écosystèmes. Il faut donc s'intéresser au niveau des stocks de capitaux, ainsi qu'à la gestion des externalités négatives provoquées par la croissance économique. C'est la problématique écologique de la croissance. C’est pour cela, que le développement durable a été inventé, en 1987 puisque la Commission mondiale sur l'environnement et le développement publie le rapport Brundtland et donne naissance à ce concept. La notion de développement durable se définit comme le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Le développement durable est désormais l'objectif à suivre pour les institutions internationales, les pouvoirs publics et les agents économiques, notamment les entreprises dans le cadre des démarches de RSE (Responsabilité sociale et environnementale).
On parle généralement de trois piliers du développement durable, le pilier « environnemental », qui permet un développement écologiquement soutenable. Il consiste à trouver des modalités de développement qui préservent l'environnement. Il consiste notamment à développer les énergies renouvelables, à réduire les émissions de gaz à effet de serre, préserver les ressources naturelles, etc. Le pilier « économique », qui permet un développement économiquement efficace. Il consiste à encourager une évolution de la production et de la consommation vers des activités économes en ressources naturelles, à favoriser un progrès technique qui tienne compte des limites écologiques de la planète, etc. Le pilier « social », qui permet un développement socialement équitable. Il consiste à mettre en place une fiscalité distributives pour atténuer les inégalités de développement et favoriser le commerce équitable et éthique, à préserver des cadres de vie sains et durables pour tous les humains.
Dans les domaines skiables, l’impact environnemental dépend de la présence et de l’exploitation des équipements, sans incidence de la fréquentation. La consommation énergétique des remontées mécaniques, des attractions et des travaux de damage est en effet constante, quelle que soit la fréquentation. Elle varie en fonction des conditions climatiques et de l’enneigement, facteur également important dans la consommation en eau. Le ski est totalement tributaire des conditions météorologiques. Face à l’augmentation des jours de fermeture, les stations doivent innover en proposant d’avantage d’activités culturelles ou sportives comme de la randonnée en raquette et en traineau. Ainsi pour pallier ce manque de neige, du au réchauffement climatique les stations ont recours à l’enneigement artificiel mais cela représente un coût environnemental et économique. Cette technique réacquiert une quantité considérable d’argent, d’énergie et d’eau ; son coût moyen est de 140 000 euros par hectare. De plus, d’après une étudie de l’ADEME, 73 % des émissions de CO² engendrées par les séjours, proviennent des trajets aériens. Daniel Elkan a créé un site intitulé « Snow Carbon » qui a pour but d’inciter les amateurs de glisse à préférer le train à la voiture ou à l’avion.
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