Compte rendu du TP « Recherche de fumure sur cultures de tomates hors-sol ».
Analyse sectorielle : Compte rendu du TP « Recherche de fumure sur cultures de tomates hors-sol ».. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Félix Bonnet • 5 Novembre 2017 • Analyse sectorielle • 1 750 Mots (7 Pages) • 1 157 Vues
Compte rendu du TP « Recherche de fumure sur cultures de tomates hors-sol ».
Contexte
Aujourd’hui les tomates, qui constituent une part importante de nôtre alimentation, sont essentiellement cultivées en culture hors-sol. Un maximum de paramètres sont ainsi maîtrisés (la température, l’ensoleillement, l’apport des éléments nutritifs nécessaires à la croissance de la plante) et permettent un rendement accru.
Le principe de la culture hors sol est que les racines de la plante reposent sur un milieu artificiel, reconstitué. Le substrat utilisé doit être neutre et inerte (sable, argile, ou un mélange de perlite et de tourbe dans nôtre cas). Il doit également retenir suffisamment l’eau mais doit avoir un minimum de macroporosité car les racines ont malgré tout besoin d’oxygène.
Objectifs
L’objectif du TP est de trouver le meilleur rapport N/P/S permettant la meilleure croissance des plants de tomate en culture hors-sol, et donc déterminer la meilleure solution. Tout les autres facteurs seront fixés, à savoir : le pH, la concentration ionique totale, le ratio des cations et anions entre eux, le ratio nitrate/ammonium et le rapport anions/cations.
Principe
On travail sur des plants cultivés en culture hors-sol. Le substrat est un mélange de perlite et de tourbe.
On a choisi des plants homogènes entre eux (homogénéité des échantillons), placés dans les mêmes conditions de culture, dans la serre de l’IUT.
Un seul facteur est à tester : le rapport N/P/S.
Mais il y a 16 modalités, c’est à dire que l’on va tester l’efficacité de 16 solutions définies par un ratio N/P/S différents :
Tableau 1 : Rapport N/P/S des différentes solutions | |||
Solution | N | P | S |
1 | 100 | 0 | 0 |
2 | 80 | 10 | 10 |
3 | 60 | 30 | 10 |
4 | 60 | 10 | 30 |
5 | 50 | 30 | 20 |
6 | 50 | 20 | 30 |
7 | 40 | 50 | 10 |
8 | 40 | 30 | 30 |
9 | 40 | 10 | 50 |
10 | 30 | 50 | 20 |
11 | 30 | 50 | 20 |
12 | 20 | 60 | 20 |
13 | 20 | 20 | 60 |
14 | 10 | 50 | 40 |
15 | 0 | 100 | 0 |
16 | 0 | 0 | 100 |
Tous les autres paramètres ne changeront pas, ils seront identiques d’une modalité (solution) à l’autre.
On aura 18 plants par solution (6 plants/personne x 3 groupes), sauf si certaines plantes meurent. Toutefois si l’on compte moins de 5 plants, on écarte les plantes restantes.
La fumure est apportée régulièrement, 3 fois par semaine, à savoir le lundi, le mercredi et le vendredi.
On va mesurer l’activité de la nitrate-réductase (une enzyme qui réduit le nitrate en nitrite), qui sera donc une variable, on va réaliser 3 mesures par solution (1 par personne x 3 groupes).
On manipulera à l’obscurité afin de bloquer l’activité de la nitrite réductase, enzyme qui réalise la deuxième partie de la réaction : elle dégrade le nitrite en ammonium ; et pour doser le nitrite.
De plus pour bloquer l’activité de la protéase (enzyme qui dégrade d’autres enzymes), on procédera à froid et on ajoutera de la caséine. Aussi on rajoutera un anti-oxydant : le chlorhydrate de cystéine.
La nitrate-réductase est une enzyme qui se trouve dans le cytoplasme, elle est donc soluble. Ainsi, lors de la centrifugation, l’enzyme se trouvera dans le surnageant.
Pour déterminer l’activité de l’enzyme, on suivra une cinétique réactionnelle sur l’homogénat. On se place en excès de nitrate et on donne à l’enzyme tout ce qu’il faut pour avoir son meilleur fonctionnement possible (rajout du cofacteur NaDH, température optimale de 30°C, tampon pour stabiliser le pH).
La réaction est bloquée à chaque temps par ajout de zinc.
On dosera par colorimétrie le nitrite produit.
En présence de sulfanilamide et de NNEDD, le nitrite forme un complexe coloré (rose). Plus l’enzyme est active, est plus le tube se colorera en rose. On mesurera l’absorbance à 540nm.
On tracera ensuite la courbe représentant l’évolution de l’absorbance au cours du temps, et c’est le coefficient directeur de la droite (sa pente) qui nous permettra de déterminer l’activité enzymatique.
Pour les données biométriques, il y a 3 variables à étudier : la hauteur des plants (H), la masse sèche (MS) et la masse fraîche (MF) de chacune des plantes.
Toutes ces variables sont quantitatives et continues. Il y a 18 répétitions pour chaque solution (6 plants/personne x 3 groupes). On travail sur la proportion de matière sèche (indicateur de la santé du plant) qui est égale au rapport : (PS/PF)*100 ; sur la robustesse qui est égale au ratio PF/H.
Résultats
Analyse statistique
Comparaison des moyennes
[pic 1][pic 2]
[pic 3]
N>5
[pic 4][pic 5]
Normalité ?
Homoscédasticité ?
[pic 6][pic 7][pic 8][pic 9]
OUI [pic 10][pic 11]
[pic 12][pic 13][pic 14]
Test paramétrique [pic 15][pic 16][pic 17][pic 18]
...