Cas Afca
Étude de cas : Cas Afca. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marion2307 • 10 Décembre 2016 • Étude de cas • 1 228 Mots (5 Pages) • 803 Vues
JEAN Marion
BTS CI 2
DM De Management
CAS AFCA
2. Mintzberg a défini 5 principaux mécanismes de coordination ayant pour but de permettre aux différentes composantes de l’entreprise d’agir en cohérence.
Il y a tout d’abord l’ajustement mutuel où tous les salariés se consultent sans passer par l'intermédiaire d’un supérieur hiérarchique. Il s’agit de la forme de coordination la plus simple et la plus rapide.
Deuxièmement, il y a la supervision directe qui correspond à une structure hiérarchisée où le supérieur donne des ordres à ses subordonnés. L’information est donc principalement descendante.
Ensuite, Mintzberg a défini la standardisation des résultats comme étant le mode de coordination où la méthode compte moins que le résultat.
Puis, nous pouvons voir la standardisation des procédés où les procédés de travail sont standardisés lorsque leur contenu est spécifié ou programmé.
Enfin, il y a la standardisation des qualifications où l’on s’appuie sur les compétences et le savoir-faire acquis lors de formations.
Dans la société AFCA, le mode de coordination appliqué principalement est l’ajustement mutuel. En effet, les ouvriers s’organisent ici eux-même, sans passer par un supérieur hiérarchique, notamment dans la gestion du temps de travail ou des approvisionnement. De plus, l’entreprise a également effectué une suppression des niveaux hiérarchiques dans le but d’une meilleure circulation de l’information entre le client et les ouvriers et ce, afin d’augmenter l’efficacité et de diminuer les erreurs.
Cependant, au sein de l’entreprise AFCA on peut également voir une standardisation des résultats. En effet, les résultats sont plus importants que la méthode car les ouvriers peuvent s’organiser comme ils le souhaitent tant que le client est satisfait en terme de qualité et de délais.
6.Pour résoudre son problème de réactivité face au client occasionnant des retards et des erreurs dans les commandes, l’entreprise a été influencée par plusieurs facteurs de contingence. Les facteurs de contingence sont des variables propres à chaque organisation qui sont à prendre en compte pour adapter le management de l’entreprise car le but des facteurs de contingence est de montrer que l’entreprise est influencée par son environnement, c’est pourquoi il en existe cinq : la taille de l’entreprise, l’âge et la culture, le système technique, l’environnement et la stratégie.
Tout d’abord il est difficile de dire que l’entreprise ait été influencée par sa taille. En effet, l’entreprise possédant plus de 180 salariés dans les années 1980, avec un accroissement continuel du nombre de salariés, le nombre de niveaux hiérarchiques et le degré de spécialisation des salariés aurait dû augmenter et les mécanismes de planification et de contrôle auraient dû devenir plus formalisés. Hors ici, les mécanismes de planification et de contrôle sont assouplis puisque les employés gèrent eux-même leur temps de travail et que toute structure de contrôle a été supprimée afin de ne garder que deux niveaux hiérarchiques : les ouvriers et les leaders. .
Ensuite, nous pouvons dire que la culture a influencé l’entreprise dans les années 80. En effet, les modes de coordination sont généralement liés à la culture de l’entreprise. Ce qui est le cas ici puisque l’entreprise s’est appuyé sur la culture rurale. Cette culture cherche à rendre service au client sans intermédiaires. Dans la société AFCA, les niveaux hiérarchiques jouant le rôle d’intermédiaires entre le client et l’ouvrier ont été supprimés pour ne garder que deux niveaux : les ouvriers et les leaders.
Puis, nous pouvons penser que le système technique n’a pas joué un rôle majeur dans la résolution du problème de management de l’entreprise AFCA. En effet, la production en grande série de l’entreprise devrait entraîner une spécialisation poussée du travail (horizontale et verticale), une formalisation et une standardisation des procédés. Cependant, ici on ne peut pas voir de division verticale du travail puisqu’il n’y pas de réelle hiérarchie au sein de l’entreprise. On ne peut pas non plus parler de division horizontale puisque les opérateurs peuvent changer de poste et ne sont pas spécialisé en particulier sur un seul poste.
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