Étude de cas Identification
Étude de cas : Étude de cas Identification. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Katrine Labelle • 13 Juillet 2020 • Étude de cas • 1 133 Mots (5 Pages) • 420 Vues
ÉTUDE DE CAS
Identification
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Nom : NOM FICTIF POUR PRÉSERVER L’ANONYMAT
Sexe : Masculin
Date d’anniversaire : 13 avril 2007
Niveau scolaire : 2e année du 3e cycle du primaire (6e année)
Date de la référence : [pic 2]
Description
Vers l’âge de 2 ans, (NOM FICTIF) a commencé à faire des grosses crises de colère et à se désorganiser suite à l’arrivé de sa petite sœur. Vers l’âge de 3 ans, (NOM FICTIF) a développé plusieurs « manies » qui s’apparentent à des tics. La mère a d’abord observée que son fils clignait souvent des yeux à une fréquence et une intensité qui semblaient inhabituelles, mais selon le père, tout semblait normal. Il reniflait également souvent, sans être enrhumé. Il grugeait le bout de ses doigts jusqu’à s’en blesser et faisait beaucoup de bruits de bouche comme le son des voitures et un petit cri strident lorsqu’il entrait dans un endroit écho. Une demande de suivi au CLSC de sa région fût envoyé par la mère pour du soutien avec la gestion des crises de (NOM FICTIF) car avec un nouveau bébé, la mère ne se sentait pas en mesure d’aider son fils. Puis, la mère a cru que les plus gros tics de son fils avaient disparu pendant un certain temps. En 2013, à la suite du décès de sa grand-maman, les tics de (NOM FICTIF) sont finalement réapparus de plus belle. Les crises de colère sont plus longues et violentes. (NOM FICTIF) a même développé de nouveaux tics, il se racle maintenant sans cesse la gorge et on a l’impression qu’il crache. Il s’étire la bouche toute grande de façon répétitive et les reniflements sont revenus. Lorsque sa mère lui demande d’arrêter ces comportements, (NOM FICTIF) affirme qu’il n’en est pas capable et qu’il ne parvient pas à les retenir. Les suivis au CLSC sont à nouveau demandé car (NOM FICTIF) a non seulement de la difficulté à gérer ses colères, il vit un deuil et la séparation de ses parents. Aussi, les tics de (NOM FICTIF) augmentent en intensité lorsqu’il est anxieux ou excité, par exemple la veille d’une sortie scolaire qui lui tient à cœur. Il semble également avoir développé de grandes préoccupations par rapport à la mort et à l’abandon. La demande de suivi du CLSC se termine à la fin de l’année scolaire de 2013-2014 car La mère de (NOM FICTIF) déménage dans une autre région et doit donc refaire une demande pour cette région. Selon la mère, l’été qui suit le décès de la grand-maman de (NOM FICTIF), la séparation de ses parents et son déménagement, est très difficile côté gestion des émotions. Les crises de colère augmentent en intensité et en violence à un point où la mère doit refaire une demande au CLSC car elle est encore sur la liste d’attente. (NOM FICTIF) commence la nouvelle année scolaire 2014-2015 dans sa nouvelle école en deuxième année du primaire. Selon l’enseignante, (NOM FICTIF) apprend bien, mais il est impulsif. Il a de la difficulté à attendre son tour. De plus, son rendement scolaire semble démontrer une certaine difficulté d’apprentissage. En français il se retrouve près du seuil de l’échec. On lui assigne donc un orthopédagogue. Toujours sur la liste d’attente du CLSC, (NOM FICTIF) chemine vers la troisième année. C’est cette année que les choses se corsent. En plus des mouvements incontrôlés qui peuvent parfois lui provoquer des douleurs, (NOM FICTIF) manque d’inhibition et est obsessif compulsif. Les rendements académiques de (NOM FICTIF) sont de plus en plus bas. À la demande de la mère, (NOM FICTIF) est évalué en pédiatrie et diagnostiqué TDAH. La médication est commencée et (NOM FICTIF) semble être en mesure de se concentrer. Cependant, cela ne semble pas aider à son rendement. Une évaluation plus poussée est entreprise et le diagnostic de syndrome de Gilles de la Tourette est posé. Une demande d’évaluation en orthophonie est demandée par la mère et le pédiatre. Les diagnostiques tombent, (NOM FICTIF) a une dyslexie, une dysorthographie et une dyscalculie. (NOM FICTIF) subit de l’intimidation cette année-là en plus de devoir reprendre sa troisième année. Pour alléger le plus possible son quotidien et tenter de mettre fin à l’intimidation vécu par son fils, la mère de (NOM FICTIF) s’est employée à sensibiliser les élèves ainsi que le personnel de l’école avec l’aide de la psychologue scolaire. Une situation difficile se produit au courant de l’été qui suit. (NOM FICTIF) subit de la violence verbale en annonçant qu’il doit reprendre son année à son père. Suite à cette découverte, des procédures judiciaires sont entamées par la mère. Mais l’estime de soi de (NOM FICTIF) est atteinte. Le suivi en CLSC est demandé activement par la mère, qui reçoit finalement l’accord, suite à une demande de la cour. (NOM FICTIF) est suivi pour l’aider à composer avec les situations dont il a été victime et témoin. La reprise de la troisième année se fait bien, avec les outils d’aide pour la dyslexie, dysorthographie et la dyscalculie. Un plan d’intervention est mis en place afin de l’aider à bien cheminer. Il est accompagné en classe 2 heures par semaine par une TES car l’enfant se désorganise dès qu’on lui demande d’arrêter un tic ou si on change sa routine. Mais tout se déroule bien pour les prochaines années.
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